Bangalore ?
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Oui, vu de France, Bangalore, ce n’est pas forcément la première ville Indienne à laquelle on pense. Bombay, Delhi et Calcutta tiennent plutôt le haut du tableau en général. Ce qui est un peu normal vu que Bangalore est une ville qui a connue une croissance rapide très récente qui en fait tout de même la 3e ville indienne aujourd’hui (6 à 9 millions d’habitants).
Pour vous donner un petit résumé, la ville a connu un premier coup de boost sous l’impulsion des Anglais qui en firent une capitale administrative grâce à la relative clémence de son climat (Bangalore est situé à 1000m d’altitude et ne connait donc pas de températures trop élevées ni de mousson trop forte, normalement). Ces dernières années, elle est surtout connue comme étant la Silicon Valley Indienne avec donc de très nombreuses entreprises du monde entier ayant délocalisées ici une partie de leurs développements, call centers etc… La ville abrite aussi depuis toujours de nombreuses casernes militaires et notamment toute la recherche et production du secteur aéronautique et spatial. C’est donc ici que seraient d’ailleurs construit les Rafales si le contrat se finalise…
Au niveau géographique sinon, la ville se situe dans le sud de la péninsule indienne, dans l’état du Karnataka mais tout prêt aussi du Tamil Nadu et du Kérala. La ville attire donc les communautés de ces 3 états indiens en premier lieu, ce qui donne une mixité de cultures et traditions qu’on n’imagine pas en France (différentes langues, différentes gastronomies etc…).
Niveau culture et patrimoine, autant être clair, c’est assez pauvre vu le récent développement de la ville. Ceci dit, c’est une ville assez intense, qui mêle passé et modernité dans un mélange assez détonant. Bangalore est de toutes façons plus une ville à vivre qu’à visiter.
En tous cas, de ce qu’on connaît des autres métropoles indiennes, Bangalore est très verte et plus soft en comparaison, tout en gardant une vraie énergie et un bon n’importe quoi typiquement Indiens.
Bref, pour les plus curieux qui voudraient en savoir plus (ou qui se méfient de nos raccourcis), il reste bien entendu Wikipedia.