A 2 roues ou plus – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie en Inde, à Bangalore - depuis 2012 Sun, 09 Jun 2019 12:18:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.20 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg A 2 roues ou plus – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 Vietnam 2/3 : Sa Pa, les montagnes du Nord entre magie et (sur)exploitation touristique /vietnam-23-sa-pa-les-montagnes-du-nord-entre-magie-et-surexploitation-touristique/ /vietnam-23-sa-pa-les-montagnes-du-nord-entre-magie-et-surexploitation-touristique/#comments Tue, 15 Mar 2016 12:15:35 +0000 /?p=3339 Après notre découverte d’Hanoi, nous avions décidé de mettre le cap sur le Nord et ses montagnes, à la frontière avec la Chine, là où le soleil semblait briller à ce moment là.

Comme nous n’avions pas non plus un temps illimité, nous avons visé Sa Pa, facilement accessible depuis Hanoi en bus. Ce qui est marrant avec les Vietnamiens (et gentiment agaçant) c’est qu’ils essaient de mettre tous les touristes dans des semblants de « tours » même là où c’est parfaitement inutile. Exemple avec la liaison en bus Hanoi – Sa Pa. On s’est retrouvé dans un bus peuplé uniquement de touristes où ils ont cru bon de payer un pseudo « guide » qui prend le micro au début, au milieu et à la fin du trajet pour nous indiquer ce qui se passe : »alors là on fait un arrêt, vous pouvez aller aux toilettes et manger quelque chose » – « là on part d’Hanoi, on arrivera à Sa Pa dans 5 heures ». Merci !

Nous voilà donc arrivés à Sa Pa. On l’avait lu sur les guides, cette, jadis (on parle de 5-10 ans) ville sympathique et authentique de montagne s’est transformée en parfaite ville à touristes avec ses hôtels à plus de 10 étages, ses restaurants « toutes cuisines » et ses femmes des « minorités » harcelant les touristes pour leur vendre des colliers et leur faire visiter leur village… On n’était donc pas surpris à notre descente de bus de vérifier ces points un par un. Néanmoins, la vue sur la chaîne de montagnes faisant face à Sa Pa est superbe, surtout avec le beau soleil qui nous faisait le plaisir de briller.

Avant même d’arriver, nous nous étions mis en tête de louer une moto pour partir à la découverte, en solo, des villages, rizières et montagnes alentours. Nous avions en mémoire les récits d’amis motards ayant rallié le Vietnam à la France au guidon de mythiques Minsk, des motos biélorusses présentes au Vietnam grâce à la feu grande amitié communiste internationale. Du coup, pour nous, c’était évident, c’était une Minsk qu’il fallait louer. On pensait d’ailleurs en trouver partout mais il faut croire que ça change aussi à ce niveau là car nous n’avons trouvé qu’un loueur en ayant encore quelques unes. Bon, il faut dire aussi que la Minsk, c’est une expérience ! ça pétarade dans tous les sens et c’est sacrément rustique. Mais bon, c’est drôle et quand on est habitué aux vieilles Royal Enfield, ça ne pose pas de soucis. Ca a aussi beaucoup plus de classe sur les photos de vacances qu’un scooter moderne !

Nous avons donc arpenté les petites routes aux alentours de Sa Pa et nous n’avons pas été déçu. Comme toujours, dès qu’on s’éloigne un peu on se retrouve seul et on découvre des coins superbes, les plantations de riz à étages y sont vraiment incroyables. Là, les Vietnamiens ont par endroits complètement refaçonnné la montagne ! C’est très impressionnant et magnifique (même si ce n’était pas la meilleure saison vu que la plupart des cultures étaient sèches). L’autre curiosité du coin, c’est les « minorités », des peuples aux cultures à part ayant gardé des traditions, langues et, partie la plus visible, habits différents du reste des Vietnamiens. Bon, cette curiosité parait aussi un brin « sur-exploitée » par moments, il faudrait plus s’enfoncer dans la montagne (comme l’ont fait nos amis Solenne et Alex voyageant à tandem) pour en apprécier tout la richesse et singularité.

Niveau adresses à Sa Pa, on conseille juste un restaurant qui sort du lot, le « Hill Station Signature Restaurant » qui propose des plats originaux inspirés des minorités du Nord Vietnam dans un cadre recherché.

A suivre : l’île de Cat Ba

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Trip moto dans le Karnataka profond : temple de Lepakshi et fort de Chitradurga /trip-moto-dans-le-karnataka-profond-temple-de-lepakshi-et-fort-de-chitradurga/ /trip-moto-dans-le-karnataka-profond-temple-de-lepakshi-et-fort-de-chitradurga/#comments Fri, 13 Feb 2015 07:28:48 +0000 /?p=2809 Ca faisait un moment que nous voulions (re)prendre le temps de nous évader quelques jours à moto. Nous avons profité d’un jour férié fin janvier pour partir à la découverte de la campagne au Nord de Bangalore. Nous avions repéré 2 étapes : le temple de Lepakshi à 130 kms de Bangalore puis le fort de Chitradurga, 180 kms plus loin.

Départ à 2 Bullets à 7h15 avec un autre couple d’amis, on était motivés ! Cependant, quelque chose ou quelqu’un en avait décidé autrement. 10 minutes après notre départ, la Bullet de nos amis perd son embrayage. Autant dire qu’à cette heure-ci, il est difficile de trouver un mécano. Devant retrouver un autre ami, nous continuons la route devant, mais, 10 kms plus loin, notre moteur décide de s’arrêter net. Une dosa plus tard, la moto redémarre finalement, et après un passage chez Noor, notre garagistre préféré d’Indiranagar, nous voilà finalement repartis tous les 4 vers de nouvelles aventures (entre temps nos amis avaient eu le temps de réparer aussi). Ce genre de situations ne nous étonne même plus : on sait la Bullet capricieuse, ça fait aussi parti de son charme… Toujours est-il qu’après ces indicents, les motos ont parfaitement roulé pendant 3 jours….

Malgré ce départ retardé, nous avons pu profiter de Lepakshi le premier jour, super temple au plafond richement peint (la première fois que nous voyions ça) et belle statue de Nandhi (soit disant, facilement, la plus grande d’Inde). Le lendemain nous avons fait un détour par Penukonda, où il semblait y avoir un fort aussi. Nous n’avons pas été déçu, la ballade nous a amené sur une route en lacets magnifique avec des vues superbes sur la vallée. Après avoir croisé de nombreux villages, champs de coton, lacs, rickshaws chargés sur des routes plus ou moins bonnes, nous avons terminé notre périple en visitant le beau fort de Chitradurga et son site naturel magnifique.

Le voyage à moto nous amène toujours son petit lots de surprise que l’on adore : une route magnifique, un super thali dans un village-ville poussérieuse, des sourires depuis les derrières de richshaws, des villages traversés qui semblent ne pas avoir bougé depuis le siècle dernier… qui font que l’on a l’impression de voyager dans le temps et de découvrir une autre Inde, infinie.

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Sri Lanka #5 : à moto vers Sigiriya, Dambulla et Polannaruwa /sri-lanka-5-a-moto-vers-sigiriya-dambulla-et-polannaruwa/ /sri-lanka-5-a-moto-vers-sigiriya-dambulla-et-polannaruwa/#comments Thu, 17 Jul 2014 05:48:22 +0000 /?p=2606 Finalement, on a presque l’impression que plus on va au Sri Lanka, plus on apprécie nos séjours.

Il faut dire que cette fois, nous avons enfin fait ce que nous aurions dû faire depuis le début : louer une moto.

Vu l’aspect plus organisé du tourisme local (par rapport à l’Inde), on se demandait si la location de la dite moto allait être compliquée, niveau garanties, permis etc… En arrivant nous avons dormi à Négombo, ville balnéaire dont le plus grand intérêt est d’être juste à quelques kilomètres de l’aéroport et où nous avions repéré un loueur. En un quart d’heure, nous nous retrouvions au guidon d’une impressionnante moto Trail (Honda Baja), haute sur pattes, nerveuse et semblant taillée pour le Paris-Dakar. Très différente de ce que nous avions l’habitude de conduire mais c’était justement l’occasion de faire une découverte.

Comme souvent, mais certainement encore plus au Sri Lanka à cause des bus-fous, il y a une énorme différence de confort de conduite entre la route principale, hyper chaotique, très fréquentée et dangereuse et les petites routes, magnifiques, calmes et pleines de surprises. Nous avions prévu d’aller vers le centre historique du pays, ce qui faisait une certaine distance à couvrir en seulement 3 jours. Certes la position de conduite sur une Trail n’est pas ce qu’il y a de plus confortable mais on s’est émerveillé de l’efficacité de ses suspensions sur les pistes et routes défoncées. C’est aussi grâce à ces itinéraires bis que nous avons pu voir défiler des paysages splendides, se perdre au milieu des rizières, s’arrêter pour contempler une scène de vie, découvrir de magnifiques vues au détour d’un virage, pique niquer traquillement… Bref, on ne se refait pas, mais il semble que pour nous, le voyage à moto change tout…

Nous avons aussi découvert un passé cuturel magnifique. Gros gros coup de coeur pour Sigiriya, véritable ville-rocher qui surplombe tous les alentours. Nous avons fait l’ouverture à 7h du matin donc nous avons pu profiter de la belle lumière de l’aube, de la faible fréquentation du lieu à cette heure-ci et apprécier tant le site naturel exceptionnel que les restes historiques. Sur le chemin, nous nous étions arrêté aux caves de Dambulla qui renferment de très belles peintures bouddhistes. Par contre, petite déception à Polannaruwa, site très étendu avec des restes un peu moins faciles à appréhender au final et surtout très mal entretenue par rapport à la moyenne du pays. Les petites routes aux alentours et notamment celle longeant son lac étaient par contre exceptionnelles !

Changeant de situation niveau visa cet été, c’était notre dernier voyage « obligatoire » au Sri Lanka. Nous avons mis du temps à trouver ce qui pouvait nous plaire dans ce pays, mais nous avons maintenant l’impression que nos escapades au Sri Lanka vont nous manquer… Il y a fort à parier qu’il y aura un Sri Lanka #6 dans quelques mois…

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Dambulla pilgrims
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A plein gaz vers le « Petit Tibet » de Bylakuppe /a-plein-gaz-vers-le-petit-tibet-de-bylakuppe/ /a-plein-gaz-vers-le-petit-tibet-de-bylakuppe/#respond Fri, 14 Mar 2014 07:18:16 +0000 /?p=2264 Il y a des jours comme ça où on a juste envie d’enfourcher notre moto et de partir. Bouffer du bitume et de la poussière, aller voir un peu plus loin ce qu’il s’y passe. Rejouer notre voyage au long cours l’espace de quelques jours au moins. En prendre plein les yeux… et se refaire le cuir des fesses au passage.
L’avantage c’est que maintenant que nous sommes en Inde, aller voir quelque chose de différent, d’étonnant, veut en général juste dire sortir de Bangalore. Et comme en plus il n’y a pas grand chose à faire de bien excitant le w-e à Bangalore, on est très facilement poussé vers la sortie.
Sans plans bien établis, nous avons donc décidé de partir sans autre but que la communauté Tibétaine de Bylakuppe .
Le pitch : dans les années 60, des réfugiés Tibétains sont venu s’installer dans le sud de l’Inde. Bénéficiant d’un « act of kindness » de l’Etat Indien à ce moment là, ils ont pu avoir quelques hectares de terre pour eux et y sont restés. Ils y ont cultivé des terres, construit des monastères et reproduit tant bien que mal leur mode de vie Tibétain sous une latitude bien exotique pour eux.
Départ 15h par un doux vendredi aprem, tombée du jour aux alentours de Mysore, on continue jusqu’à ne peut plus en pouvoir et on s’arrête sur un hôtel du bord de la route à 40 kms de Bylakuppe. Ce genre d’hôtel en Inde suit très souvent un concept bien particulier : liquor shop et éventuel restaurant au rez-de-chaussée, chambres à l’étage. Jusque là tout va bien, sauf qu’on ne tarde pas à découvrir que les chambres de l’étage servent surtout de refuge ou « cache » aux clients du liquor shop souhaitant consommer leurs boissons discrètement. Ca donne donc une ambiance un brin tapageuse, voire glauque.
Après une nuit de sommeil partiel, nous arrivons donc au village de Bylakuppe et sa communauté Tibétaine omniprésente. Drapeaux de prière s’agitant au vent des maisons et des rues, portiques aux insignes bouddhistes, moines à la robe bordeaux, on se retrouve transporté tout d’un coup dans un autre monde. Le principal attrait touristique, c’est le monastère Namdroling, aussi appelé « Golden Temple » car il abrite trois statues monumentales de Bouddhas recouverts de feuilles d’or. C’est aussi un vrai monastère bouddhiste où vivent et s’activent de nombreux moines de tous âges. Un petit hâvre de paix qui résonne au son de leurs prières alimentées en thé ou… Coca 🙂
Après un arrêt obligatoire dans le village de Bylakuppe pour nous rassasier en « momos » (raviolis tibétains) et « thukpas » (soupe) délicieux, nous filions finalement vers le Sud et le parc du Wayanad où nous avions repéré un petit « homestay » dans la nature. Après avoir traversé les routes magnifiques de Coorg et le Parc de Nagarhole (où nous avons aperçu des biches et des éléphants semi-sauvages), nous atteignions la rizière enchanteresse de notre « cottage » au Pepper Green Village. La rizière étant dans une sorte de mini-vallée et les « cottages » en hauteur, on avait l’impression d’être dans un amphithéâtre où la nature et la vie agricole locale jouent les rôles principaux.
A refaire, car le lendemain, nous n’avions pas le temps de trainer pour pouvoir faire la route toute la journée et rejoindre Bangalore.

wayanad rice plantation
road-trip ready
rituals
praying flags in the village
prayer time
local portrait
elephant coorg
cheese naan helmet
bylakuppe gold temple

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Nouvelles couleurs et petit road-trip aux temples-grottes de Kaiwara /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/ /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/#comments Fri, 21 Feb 2014 08:47:50 +0000 /?p=2217 Après avoir customisé les couleurs de notre Chetak assez rapidement, il était prévu que le tour de notre chère Royal Enfield viendrait. Mais on ne touche pas à une Bullet comme à un scooter acheté 5000 roupies : il y a une certaine classe à respecter. Nous souhaitions rester fidèles à nos couleurs, bleu et orange mais on avait peur de défigurer notre moto et passer pour des clowns…

On s’est finalement lancé avec l’aide de notre garagiste préféré d’Indiranagar, Saleem. Comme d’habitude, mieux ne vaut pas être pressé pour ce genre de travail. Comme les véhicules de remplacement ne nous manquent pas, on a donc laissé les petits artisans de l’inévitable Shivajinagar s’occuper avec attention des pièces de notre Bullet. « Tinkering », peinture au pistolet, séchage dans la rue, pochoir-sticker pour les motifs, tout a finalement été fait dans les règles de l’art avec un artisan pour chaque tâche. Le résultat est vraiment top et on est donc maintenant pas peu fier de notre Bullet unique !

Pour étrenner ces nouvelles couleurs, nous avons pris la direction de Kaiwara, à 60 kms au Nord de Bangalore pour un petit road-trip du dimanche.
Pique nique entre amis, routes pittoresques parfois parsemées de céréales séchant au soleil, voyage dans le temps dans les petits villages et visite de temples-caves (à l’intérêt historique limité) ont suffi à nous combler.

Ce w-e on va pousser un plus loin et tenter d’aller découvrir la surprenante communauté tibétaine de Bylakuppe aux portes de Coorg. En espérant cette fois que la route de Mysore ne nous réserve pas les mêmes mésaventures que la dernière fois…

bullet bleu orange
kaiwara hill
Kaiwara rock temple

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Moto et spiritualité dans le sud de Bangalore /moto-et-spiritualite-dans-le-sud-de-bangalore/ /moto-et-spiritualite-dans-le-sud-de-bangalore/#respond Wed, 04 Dec 2013 05:35:43 +0000 /?p=2010 Partis en moto-trip dominical, nos buts du jour étaient deux lieux situés juste au Sud de Bangalore qui sentaient l’arnaque de gourous douteux à plein nez : « Pyramid Valley », auto-proclamée la plus grande pyramide de méditation du monde et l’ashram « Art of Living » dont la stratégie marketing semble aussi bien huilée que celle de Coca-Cola.
En même temps, ce genre de lieux nous assurait des petites expériences un brin surréalistes et c’est bien tout ce qui nous intéresse.

Panneaux de signalisation, parking organisé, plan des différentes « attractions », hauts-parleurs avec diffusion de mantras dans les allées, pas de doutes, en arrivant à Pyramid Valley nous étions bien dans un parc d’attractions pour yogi pas vraiment du genre ermite. D’une capacité annoncée de 5000 personnes, la fameuse pyramide permettrait une méditation « plus puissante » ! Si on met de côté la moquette, façon salle des expos, le lieu a malgré tout quelque chose d’agréable, reposant voire impressionnant avec sa plateforme de « méditation intensive » qui semble tout droit sortie de l’imagination de Moebius. Attention tout de même, la méditation est autorisée mais pas la sieste, nous en avons fait les frais !

Sortis de là (sans débourser une roupie, il faut le préciser), nous avons donc continué vers l’ashram tout proche de « Art Of Living » en empruntant une route géniale… Pipeline road ! Avant de vous expliquer pourquoi cette route nous enchante, il faut vous rappeler un petit détail : toute route secondaire Indienne un brin importante est un enfer de voitures, camions et bus qui doublent sans visibilité, de vie débordante sur les bas côtés et de klaxons en continu. Kanakapura road qui permet de se rendre à Art of Living ne déroge pas à la règle. Sauf, qu’à quelques mètres de cet axe routier se trouve un pipeline qui doit certainement relier Bangalore à l’eau de la rivière Cauvery et que le long de ce pipeline se trouve une route, pas plus large qu’une belle piste cyclable accessible uniquement aux deux-roues (ou presque). Un bonheur !

Concernant Art Of Living, on ne sait pas si on c’est parce qu’on est arrivé pendant une cérémonie particulière mais tous les clichés que l’on peut avoir en tête sur les ashrams et gourous se sont trouvés confirmés : adeptes (surtout occidentaux) à l’air perchés, gourous au sourire béa, éléphants qui saluent le gourou-king « Shri Shri », chants entêtants et boutique de souvenirs allant du tapis de yoga au sticker de son gourou préféré.

On est rentré au plus vite retrouver l’agitation et le chaos de Bangalore, bien loin de ces mondes parallèles !

art of living crowd
elephant and guru sri sri ravi shankar
pipeline road
pyramid meditation

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Le Rickshaw, le rickshaw, le rickshaw ! /le-rickshaw-le-rickshaw-le-rickshaw/ /le-rickshaw-le-rickshaw-le-rickshaw/#comments Wed, 24 Jul 2013 06:14:42 +0000 /?p=1753 Voilà, c’est fait, en plus d’une Ambassador, une Royal Enfield, un Chetak et même un vélo, notre « parc de véhicules » Indiens comprend désormais un des objets roulants les plus icônique et drôle de ce pays, le rickshaw ! Oui, on sait, ça devient un peu ridicule mais bon, celui-là on ne l’a pas acheté vu que c’est le cadeau surprise que nous ont fait nos amis ici pour notre mariage Indien. Et quel cadeau ! Parce qu’en plus d’avoir remué Chickpet et Shivajinagar c’est à Chennai qu’ils ont dû aller le chercher (très compliqué d’obtenir un rickshaw « private ») et en plus, ils ont réussi à mettre nos noms dans le Time Of India pour l’occasion ! Si vous ne nous croyez pas regardez plutôt ci-dessous (cliquez sur la photo ou ici).
On a fait une partie de la route ensemble depuis Chennai, nous avec l’Ambassador, on a donc pas mal de vidéos et photos, petit montage à venir…
C’est très sympa à conduire et il faut voir la réaction des Indiens qui n’en reviennent pas de voir des étrangers conduire ce drôle de véhicule.

Merci encore à tous ceux qui ont participé à ce cadeau complètement fou !

rickshaw and garlands
rickshaw story
stop with a view
Yelagiri road

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Cheveux au vent, les Indiens à moto /cheveux-au-vent-les-indiens-a-moto/ /cheveux-au-vent-les-indiens-a-moto/#respond Wed, 29 May 2013 10:41:02 +0000 /?p=1630 Ok, vous allez vous dire qu’on est un peu obsédés par tout ce qui a deux roues, et vous n’aurez pas complètement tort. Mais les motos, scooters et autres mobylettes sont omniprésents ici et souvent le moyen de transport principal de toute une famille. On assiste donc très souvent à des stratégies pour faire monter tout le monde (ou toute la marchandise) assez élaborées et franchement drôles ! Pendant notre trajet de retour de Mysore, et alors qu’on faisait une petite pause café, je me suis amusé à shooter au passage la plupart des deux-roues qui passaient sur Mysore Road (une presqu’autoroute à deux voies), l’occasion d’avoir en l’espace de 10 minutes une bonne idée de la diversité des « riders » à l’Indienne.
Dites-vous bien que je n’ai, en plus, même pas cherché à ne prendre que les plus originaux là. Petit détail qui vous sautera aux yeux, le casque n’est pas obligatoire en dehors de Bangalore bien sûr. Concernant ce qu’on appelle ici le « triple riding » (quand ce n’est pas plus avec les enfants), il semble qu’il soit lui aussi plutôt toléré un peu partout (même si à Bangalore aussi, la police ne le tolère pas complètement… on en sait quelque chose).
Ce qui est sinon assez amusant sur ces photos c’est qu’on découvre finalement plein de détails impossibles à voir quand les motos passent à toute allure. Il semble par exemple que ça ne soit pas si confort pour tout le monde de se retrouver à 3 ou 4 sur la même moto…

chetak
colorful family
family bike
overtaking
too much wind
tvs family
tyres transport

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Week-end loose à Mysore /week-end-loose-a-mysore/ /week-end-loose-a-mysore/#comments Mon, 27 May 2013 11:35:49 +0000 /?p=1599 Sur ce blog, c’est vrai qu’on dépeint peut-être l’Inde de façon trop systématiquement positive. Or, évidemment, tout n’est pas tout rose et il nous arrive parfois des galères. Il est parfois difficile de ne pas péter les plombs… et l’irritation peut prendre le dessus. Maintenant, on le savait avant de venir, donc on essaye de garder du recul sur tout ce qui peut arriver ici.
Ce n’est pas tout à fait de ça dont il est question ici mais voilà, ce week-end ne nous a pas gâté. On voulait quitter Bangalore (malgré un état de forme très moyen), on s’est donc décidé pour Mysore distante de 150 kms, ce qui nous permettait de faire un peu de moto. On était déjà allé à Mysore il y a 7 ans mais jamais depuis que nous vivons à Bangalore.
Après pas mal d’embouteillages, nous voici sur une route secondaire très (trop) fréquentée par des camions et bus très excités. Nous finissons par crever, ce qui n’est jamais un problème ici mais nous avons eu une petite frayeur vu que la moto a été complètement déséquilibrée (c’est arrivé soudainement alors que nous doublions un camion à 80 kms/h environ)… Mais la Royal Enfield tient son rang et est définitivement très stable, nous ne sommes donc pas tombé et avons poussé la moto jusqu’au prochain « puncher ».
Finalement arrivé en fin d’aprem à Mysore, nous n’avions plus que le temps d’une petite visite de la ville avant la nuit. Par chance nous sommes tombés sur le spectacle son et lumière du palais. Sauf que notre patience ayant des limites, nous sommes partis avant la fin du « show » dispensé en langue Kannada et sans grand intérêt… Du moins jusqu’à la fin où ils illuminaient le palais en entier que nous avons donc manqué juste de quelques minutes. Enfin, nous avons pu surmonter notre déception et passer une bonne soirée avec des amis de passage aussi.
Le clou du spetacle est arrivé au moment d’aller au lit. Tombés par hasard sur le même hôtel au charme désuet que dans lequel nous étions resté il y a 7 ans, Dasaprakash Hotel, nous avions donc choisi d’y dormir de nouveau. Sauf que cette fois, quand nous avons voulu nous coucher, nous avons eu le plaisir de constater que nous partagions la salle de bain avec plusieurs dizaines de cafards. Définitivement trop nombreux pour nous, nous finissons par abdiquer, après tout, on n’a jamais été piqué par un cafard… C’était sans compter sur la colonisation du lit par une famille élargie de puces… Au bord de la crise de nerfs, nous avons changé de chambre vers 2h du matin. De plus en plus malade, même sans les puces, le reste de nuit a été difficile (nous n’avons pas été aidés non plus par les échos de voix omniprésents dans les couloirs de ce vaste hôtel qui pourraient parfois le faire passer pour un hôpital psychiatrique…).
Bref, après avois rapidement hésité, à 11h, on était sur le chemin du retour pour finir la week-end piteusement à Taco Bell à Bangalore le midi.
Une douche, une sieste, une soupe et au lit, voilà, finalement, on est bien chez soi !

bullet picnic
hotel dasaprakash waiter
JoNi helmets
palace detail
puncher time
vintage phone

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Nouveau projet photo : « Les cyclistes de Bangalore » /nouveau-projet-photo-les-cyclistes-de-bangalore/ /nouveau-projet-photo-les-cyclistes-de-bangalore/#respond Wed, 22 May 2013 09:55:47 +0000 /?p=1572 Avec un ami, Venkat, nous venons de temps en temps au travail en vélo (malgré les 13 kms de circulation difficile, pollution et mauvais état des routes). Ce petit exercice nous a permis de remarquer que nous n’étions pas les seuls à pédaler dans cette ville à la circulation folle. Bien entendu, rien n’est fait ici pour inciter les citadins à enfourcher un vélo même si ça serait une bonne solution pour réduire les nuisances et la pollution liés au traffic de plus en plus incontrôlable à Bangalore. Il paraît qu’il y a des pistes cyclables à Pune, pourquoi pas à ici aussi ?
Bref, au-delà de ça, on trouve que les cyclistes de Bangalore ont un vrai attrait esthétique (je suis par exemple très fan du vélo de base ici qui ressemble aux vieux Raleigh Anglais, le « roadster ») et chaque rencontre est une petite anecdote assurée. Nous avons donc choisi de commencer à prendre des portraits photo (avec nos smartphones) des cyclistes de Bangalore et échanger quelques mots avec eux (quand on y arrive, vu que c’est aussi là qu’on se rend compte que tout le monde ne parle finalement pas Anglais).
Nous partageons ces portraits sur une page Facebook et un compte Instagram, « Cyclists of Bangalore » dédiés, suivez le projet et n’hésitez donc pas à partager vos impressions.

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