Démarches – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie en Inde, pour le meilleur et pour le pire, depuis 2012 Mon, 20 Feb 2017 12:47:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.7 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg Démarches – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 Comment être sûr de voyager une fois par mois en dehors de l’Inde ? /comment-etre-sur-de-voyager-au-moins-une-fois-par-mois-en-dehors-de-linde-prendre-un-business-visa/ /comment-etre-sur-de-voyager-au-moins-une-fois-par-mois-en-dehors-de-linde-prendre-un-business-visa/#comments Mon, 20 May 2013 13:28:33 +0000 /?p=1552 Johanne, toute auréolée de son nouveau statut de « créatrice d’entreprise » a dû changer de visa récemment. Comme le passage d’un visa « X » (ou accompagnant ou encore « femme au foyer ») ne se fait pas facilement en Inde via l’effrayant FRRO, elle a choisi d’en profiter pour faire un petit aller-retour en France.
Etant donné qu’un visa « employment » possède de très nombreuses contraintes, dont celle d’être obligé de se rémunérer $25000 minimum et que Titri n’en est encore qu’à ses débuts, Johanne a donc opté pour le « business visa« . Sauf que pour les Français, et sans dérogations, ce business visa vous oblige à sortir du territoire Indien tous les … 30 jours ! Ca revient donc souvent. Johanne n’a pas obtenu la dérogation.
Alors, c’est vrai qu’on se disait qu’on n’était pas encore allé au tout proche Sri Lanka, qu’on avait envie d’aller voir si Singapore est aussi excitante qu’Hong-Kong et que c’est trop bête de ne pas aller voir le Japon, la Birmanie, les Philippines ou les Maldives tant qu’on est ici. Bon, tout ça va donc dorénavant s’accélérer. Au moins le Sri Lanka pour commencer vu que c’est la destination étrangère la moins chère depuis Bangalore (et presque donnée depuis Chennai).
Autant dire que tout ça risque de nous coûter un peu cher, on ne pense pas tenir très longtemps malheureusement !
Gardez donc un oeil ici ou sur notre blog de voyages « On The Road Again » vu qu’on partagera ça un peu sur les deux blogs.

(la photo du dessus vient de notre série « I like to fall » où Johanne met ses pieds en l’air dans des environnements divers et variés, on trouve ça drôle et joli, vous pouvez voir le reste de la série en cours ici)

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« Maska » ou la beauté cachée des démarches administratives Indiennes /maska-ou-la-beaute-cachee-des-demarches-administratives-indiennes/ /maska-ou-la-beaute-cachee-des-demarches-administratives-indiennes/#comments Fri, 04 May 2012 10:19:03 +0000 /?p=140 Dans la cage de l'administration Indienne

Les Indiens prennent un malin plaisir à accomplir et à nous faire accomplir pléthores de démarches administratives, le « paper-work », ce qui est particulièrement agaçant si on ne voit pas le bon côté de la chose : toutes ces démarches administratives permettent de donner du travail et un peu d’importance à beaucoup de monde au sein de l’administration – sans compter les multiples emplois indirects générés. Ici, on « Xérox » (photocopie) dans la boutique d’en face, on va se faire tirer le portrait au « studio », on prend un « chaï » (thé indien) au tea stall pour patienter, on emploie un agent pour nous aider dans les différentes démarches et on remplit les inusables cahiers des « security guards ». C’est aussi une mesure protectionniste à peine cachée pour les multiples petits entrepreneurs Indiens.

Sinon, l’administration Indienne reste un enfer. Si vous avez vu les 12 travaux d’Astérix, vous avez une petite idée de ce que ça peut donner (sans exagération). Et, comme me disait un des « boys » y travaillant, « déjà que nous aussi on n’y comprend parfois rien, alors toi, c’est impossible ». C’est vrai ! J’ai pour l’instant eu le droit au FRRO (Foreigners Regional Registration Office) qui ne s’est pas trop mal passé. Une journée tout de même pour obtenir mon « Residency Permit » (Permis de séjour). Le plus drôle c’est que j’ai dû y retourner parce qu’ils s’étaient trompés sur mon prénom, j’étais devenu « Nocolas ». Enfin, un coup de Tippex, une signature, un tampon à côté et cette erreur était réglée en 5 minutes !

Comme je restais un peu sur ma faim, je me suis donc aussi fait le RTO (Registration Transportation Office) pour changer le nom de la carte grise de mon scooter acheté d’occasion. Et là… je dois dire que j’ai été servi. Changement d’ambiance déjà, autant le FRRO est plutôt moderne et informatisé, autant le RTO est le royaume des piles de papiers jaunis jusqu’au plafond et des multiples comptoirs grillagés. On m’avait dit de prendre un agent, mais comme personne ne m’a accosté, je me suis débrouillé tout seul. Ce n’était peut-être pas une bonne idée. J’y ai passé presqu’une journée entière, et j’y suis retourné deux fois (brièvement cette fois)…

Je vous passe les détails des différents aller-retours entre les mêmes comptoirs et des démarches faites en double à cause d’un « supervisor » qui ne comprenait pas trop ce qu’il faisait. La vraie pièce de choix dans cette belle journée a été mon échange avec les « Inspectors ». Ils font plus ou moins parti de la police ou de l’armée et sont chargés d’inspecter les véhicules pour leur délivrer le certificat qui leur permettra de rouler en toute légalité. Ces Inspectors usent et abusent de leur position sociale privilégiée et j’ai commis une grave erreur en étant un peu arrogant avec l’un d’entre eux dès notre premier échange le matin. Je pensais pouvoir l’éviter mais j’ai dû le retrouver l’après-midi. Inutile de vous dire qu’il m’attendait au tournant, surtout que j’avais essayé de courir après d’autres Inspectors (que je « dérangeais ») toute la journée en attendant que Monsieur revienne de son Lunch (il n’est revenu qu’à 16h passées). Et là, j’ai eu le droit à une morale sur mon comportement peu respectueux, dû m’excuser platement, admettre que j’avais eu tord, jouer à l’étranger perdu qui ne comprend pas, acquiescer à sa leçon sur l’importance des démarches administratives indiennes et le renvoyer tout de même un peu devant ses propres responsabilités pour ne pas avoir à revenir le lendemain sans heure fixe. Tout ça s’est finalement fini comme toujours par une franche rigolade et une bonne poignée de main, mais le moment était assez délicat à passer.

De retour au boulot, mes collègues m’ont appris ce que je venais d’expérimenter. Le « Maska » en Hindi, soit littéralement beurrer quelqu’un, ou passer de la pommade, flagorner en Français pour obtenir ce que l’on veut. Un mot que tous les Indiens connaissent…

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A la poursuite du 2BHK /a-la-poursuite-du-2bhk/ /a-la-poursuite-du-2bhk/#respond Tue, 03 Apr 2012 08:46:29 +0000 /?p=79 A la poursuite du 2BHK

Un 2BHK ? c’est quoi ? 2 Bedrooms (chambres), 1 Hall (salon), 1 Kitchen (cuisine). C’est un peu la base des apparts à Bangalore. Je ne suis même pas sûr qu’il soit possible de trouver plus petit en fait. Donc tout le monde vit en famille, ou en coloc.

Pour partir à la recherche du nid convoité, il est préférable ici de passer par un broker, soit un agent immobilier qui va s’arracher pour vous faire visiter un maximum d’apparts et toucher sa comission d’un mois de loyer une fois le bien trouvé. Pas de PAP ou de SeLoger ici, mais tout de même un site de petites annonces qui émerge, Sulekha.

Bref, j’ai testé les deux solutions et c’est finalement grâce à un broker que j’ai trouvé. Il (enfin, un de ses « boys ») m’a tout de même fait visiter une dizaine d’apparts en 4 jours donc c’est allé assez vite. Ca commence par des tours à moto sans casque derrière un des fiers représentants de « Golden Nest » et ça finit par marchander le montant du loyer avec le proprio sur le pas de la porte. Je vous passe les apparts où on attend les clés alors que la porte est ouverte, les familles qu’on dérange alors qu’on s’est trompé d’appart ou les « complex » visités avec pisine (en construction ou en « maintenance »), gym room et… « party hall » !

L’appart que j’ai donc finalement décroché se situe dans un des coins les plus sympas de Bangalore, Indiranagar (en même temps c’est presque le seul quartier que je connais depuis mon arrivée) avec nombreux restos, bars et boutiques (même si on est bien en Inde, donc ça ne saute pas aux yeux tout de suite). Notre 2BHK est au 4e étage avec une vue dégagée sur tout Bangalore (rare, même si ce n’est pas la vue sur Montmartre non plus comme vous pouvez le voir ci-dessus) avec un balcon pour profiter des soirées clémentes d’ici. L’immeuble est fidèle aux standards Indiens, c’est à dire, un rez-de-chaussée parking, 4-5 étages d’apparts et un style architectural non déterminé empruntant quelques détails gréco-romains d’un goût douteux (genre colonnes).

Au niveau du quartier, Appa Reddy Palya (j’ai mis du temps à retenir l’adresse) c’est plein de petites ruelles avec des petites boutiques traditionnelles ou improbables, tailleurs, garagistes deux-roues, épiciers, grossistes en riz, repasseur, marchand de poisson ou de poulets (vivants) etc… Bref, on sent bien qu’on est en Inde ici mais ça reste assez calme. A part quand il y a un festival hindou comme ce w-e où ils ont défilé à coups de tambours toute la nuit et une partie de la matinée tout autour de notre immeuble.

On devrait être bien ici (quand Johanne sera enfin arrivée) et il ne manquera plus que vous dans la chambre d’amis qui vous sera grande ouverte bien sûr ! (bon j’ai pris un Suédois, en stage à l’agence, en coloc, en attendant Johanne mais promis, il ne va pas rester…)

A 2BHK? what’s that? 2 Bedrooms, 1 Hall, 1 Kitchen. That’s quite the standard deal in Bangalore. I’m not even sure it’s possible to find smaller actually, it’s like eveyone live with family or roommates here.

To find the desired nest, it’s better here to hire a brooker who will try his best to get you visit as many flats as he can to get his one month rent commission, once the flat is found. Classified ads websites are not so used here, but still some like Sulekha are emerging.

So, I’ve tested both solutions and I finally found my new flat thanks to a brooker. He (or one his « boys ») helped me visit a dozen of flats in 4 days, so it went pretty fast. It all starts with some motorcycle tours without helmet with one the proud member of « Golden Nest » and it’s ending by bargaining the rent rate with the landlord in a corridor. I won’t give you details about the flats where we wait for the keys which are actually opened, the ones we enter and annoy families living there by mistake or the « complex » visited with the pool (being under construction or on maintenance), gym room and… party hall!

The flat I finally obtained is the best area of Bangalore (as far as I know), Indiranagar, a neighborhood with many restaurants, bars and shops (even if we’re in India, so it’s not that obvious on the first glance). Our 2 BHK is at the 4th floor with a really rare nice view on all Bangalore thanks to an attached balcony to enjoy the sweet weather here. The building is loyal to the Indian standards, a ground floor reserved for parking, 4 to 5 floors high with a undetermined architectural style mixing greco-romain features with a pretty simple shape.

Concerning our direct neighborhood, Appa Reddy Palya (it takes time to remember your address here), it’s full of lively small lanes, with small traditional shops with unexpected trades: iron(ing)man, tailors, two-wheelers hole in wall garage, rice merchant, alive chickens sellers… So, we really feel that we’re living in India here, but it’s still pretty quiet by night. Apart when there’s a Hindu festival like this w-e when they played drums and danced in the street all nignt long!

We should be fine here (when Johanne will be there) and we’ll just need our friends to stay continuously in our guest room!

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