Nord de l’Inde – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie en Inde, à Bangalore - depuis 2012 Sun, 09 Jun 2019 12:18:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.20 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg Nord de l’Inde – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 D’Ahmedabad à Udaipur, bercé par le souffle de l’Histoire /dahmedabad-a-udaipur-berce-par-le-souffle-de-lhistoire/ /dahmedabad-a-udaipur-berce-par-le-souffle-de-lhistoire/#comments Tue, 24 Jul 2018 17:15:46 +0000 /?p=5288 En mars dernier, nous pensions visiter l’état du Gujarat mais différents aspects pratiques (transport, hébergement, visite de sites avec un petit enfant) ont finalement orienté notre choix sur un parcours Gujarat – sud Rajasthan, pour un itinéraire d’une dizaine de jours.

Arrivés par l’incontournable Ahmedabad, que l’on nous avait dit à la fois moderne et traditionnelle, nous avons été accueillis par une pollution de l’air hallucinante et nous avons même failli écourter notre séjour dans la capitale du Gujarat. Au final, on s’est un peu organisé, on a essayé de fermer les yeux (la bouche), le pic est passé et nous avons pu avoir un aperçu de cette ville particulière du Nord de l’Inde.
Très honnêtement, nous n’avons pas pris le temps nécessaire à vraiment la découvrir et nous n’en avons donc eu qu’une vision très rapide et parcellaire. On retiendra tout de même notre promenade au sein du quartier commerçant et musulman du centre-ville, très animé, au milieu duquel s’élevait, tel un vaisseau spatial de béton le Premabhai Hall de Balkrishna Doshi (architecte Indien tout juste primé du Pritzker Prize). Au milieu de ce quartier, le calme de la Jama Masjid, avec sa forêt de piliers et sa sérénité, tranche… et fait du bien. A part ça et l’ashram de Gandhi (intéressant mais pas spectaculaire), nous n’aurons rien vu d’Ahmedabad. Pourtant, nous n’étions pas mécontent de la quitter…

Premabhai Hall

Ahmedabad bazaar

Jama Masjid Ahmedabad - forêt de piliers

Jama Masjid Ahmedabad - façade avec ses minarets coupés

Village autour des tombes...

Elevage près du mausolée

Portes du bazaar

La route des puits sculptés, à étages, pouvait commencer. Trésors architecturaux du Gujarat et Rajasthan, il faut s’imaginer des sortes de temples inversés, creusés dans le sol avec profusion de sculptures, niches, colonnes… Leur rôle était de conserver l’eau dans ces terres arides tout en offrant au passage un hommage aux Dieux hindous. Nous avons commencé par le puit en escaliers d’Adalaj, presque en banlieue d’Adhmedabad qui nous a déjà surpris par la richesse de ses décorations. Ensuite, nous sommes passés par Patan, et alors que nous hésitions à continuer notre route, nous sommes allés jeter un oeil au Rani-ki-Vav, un autre puit sculpté de la région. Là, on a eu un petit vertige tant celui-ci est profond, somptueux et bien conservé (il n’a été découvert que récemment car il était recouvert de sédiments pendant des siècles). Enfin, nous n’avons pas oublié le non-moins photogénique temple du soleil de Modhera qui comporte lui aussi, un bassin à escalier magnifique.

Le puit d'Adalaj

Femme en sari sur les marches du puit d'Adalaj

Couple au temple du soleil de Modhera

Le réservoir d'eau du temple de Modhera

Le temple et son réservoir d'eau à escalier parfait

Le Rani ki Vav, un des puits à étages les plus beaux de l'Inde

Murs de sculptures intactes au Rani ki Vav

Selfie bien sûr au Rani ki Vav

Prince of Persia anyone?

Repus d’architectures symmétriques et spectaculaires, nous pouvions passer au Rajasthan avec ses promesses de forts imprenables, temples uniques, palais romantiques et… restaurants non-végétariens servant de l’alcool (car le Gujarat, comme sa réputation le laissait entendre est très très végétarien et l’alcool y est interdit).

Au Rajasthan, nous avons fait une sorte de boucle autour d’Udaipur avant d’y finir notre séjour en douceur. Les environs de la plus romantique des villes du Rajasthan (voire d’Inde), sont riches. On a commencé par le temple Jain de Ranakhpur, spectacle inouï de sculptures de marbres blancs, puis admiré la vie rurale et colorée des vallées environnantes pour nous rendre à la forteresse imprenable et pittoresque de Kumbalgarh avant de tenter d’appréhender la légende et le gigantisme de la cité-fort de Chittorgarh.

Vue sur la rivière asséchée depuis le palais du Maharaja local dans la campagne au Nord du Gujarat

Eleveur de moutons... au fier turban

Temple Jaïn de Ranakpur

Prêtre Jain dans le temple de Ranakpur

Coupole de Ranakpur

Salle sculptée, le tout en marbre !

Vallée aride entre Ranakpur et Kumbalgarh

Et dire qu'il sera de nouveau vert à la mousson...

Vue depuis le fort de Kumbalgarh

Les murailles qui serpent à travers la montagne

Vue sur la forteresse de Kumbalgarh

Tailleur dans un village du Rajasthan

Des touristes Sikhs, sérieux

Turban d'apparat ?

La tour de la victoire de Chittorgarh

Un des réservoirs du fort

Il était temps de finir par nous reposer, apprécier les charmes de la vie de Maharaja au bord du lac Pichola en passant de palais en palais… Udaipur a un charme fou et immédiat, nous l’avions presque oublié !

Piscine de Maharaja

Lal Ghat à Udaipur

Amis des pigeons

Vue sur la "skyline" d'Udaipur

Terrasse du bien nommé "Sunset restaurant"

Vue sur la ville depuis le palais

Intrigues de palais...

Vu dans le James Bond, Octopus...

Palais sur palais...

Ce petit séjour nous aura rappelé à quel point l’Inde est multiple et comme ces contrées nous semblent loin de notre quotidien du Sud de l’Inde. C’est aussi l’Inde mythique, celle des maharajas, des milles et une nuits et autres légendes que nous avons tous en tête quand on entend « Inde ». Nous avons pu ressentir le vent de cette Histoire mythique dans cette région plus que partout ailleurs. Un voyage dépaysant donc !… même quand on vit en Inde.

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Bombay, intemporelle et arty /bombay-intemporelle-et-arty/ /bombay-intemporelle-et-arty/#respond Wed, 28 Feb 2018 07:03:58 +0000 /?p=5213 En décembre dernier, nous avons fait un saut, l’espace d’un week-end à Bombay. La fondation ST+ART India y organisait une exposition dans un lieu inédit, les docks de Sassoon. C’était donc une excuse parfaite pour retrouver la ville de notre premier amour avec l’Inde (nous y avions passé 3 mois en échange en 2006).
Ca faisait plusieurs années que nous n’y avions pas mis un pied et nous étions donc curieux de confronter nos souvenirs à la réalité. Dès le taxi, nous ressentons cette énergie qui caractérise Bombay, la « Maximum City » ! On a l’impression d’être des provinciaux qui débarquent à la capitale. Tout a l’air plus sophistiqué, plus dense, plus actif.
Pourtant, on reconnait tout ou presque, et cette impression s’accentue plus on descend vers le centre historique de la ville, South Bombay, où se passait l’expo et où nous dormions.
Les docks de Sassoon sont un lieu à part à Bombay. Situés entre un quartier plutôt huppé (Cuffe Parade) et un autre touristique (Colaba), ils sont une enclave de vie populaire et traditionnelle autour de la pêche, activité principale de ce port. C’est un festival de couleurs et d’odeurs où on croise des pêcheurs, porteurs et décortiqueuses de crevettes qui commencent leur journée dans la nuit et la finissent dans la matinée.
Avoir installé une exposition d’art contemporain et street art temporaire dans ce lieu était donc vraiment singulier et permettait à des publics qui ne se rencontrent jamais de se croiser. L’expo en elle même était vraiment agréable, les oeuvres exposées, diverses, riches et inventives. Surtout, ce genre d’initiatives est rare en Inde.
Pour le reste, Johanne ayant un pied dans le plâtre et notre fils Noé étant tombé malade sur place, notre rayon d’action s’est limité à une re-visite rapide de quelques quartiers du Sud de Bombay. L’occasion tout de même de goûter au charme intemporel et photogénique de cette partie de la ville : des ruelles de Fort au mythique Leopold Café en passant par Marina Drive et avec un arrêt dans l’un des quelques Irani Café encore ouvert.
On est reparti de Bombay avec un sentiment mitigé. Contents d’avoir retrouvé nos repères mais un peu tristes de constater que rien ou presque ne bougeait (le métro souterrain entre Colaba et l’aéroport, dont nous avons vu le chantier, devrait apporter un vent nouveau au sud de Bombay). On sait aussi que les quartiers en mutation sont plus vers Lower Parel, mais le sud parait parfois abandonné, figé dans le temps, sans mise en valeur de ce beau patrimoine.
Aussi, le brouillard, typique de la saison mais accentué par une forte pollution de l’air nous a empêché de voir le soleil. Et ce message publicitaire, de circonstance, d’une banque, aperçu sur un panneau sur la route de l’aéroport qui fait réfléchir : « Saving is like pollution, it’s when it’s too late that everybody’s worrying about it » (L’épargne c’est comme la pollution, c’est quand il est trop tard qu’on commence à s’en préoccuper).

PS : désolé de terminer ce post de nouveau sur la thématique « pollution de l’air » et désolé de vous avoir inquiété avec l’avant dernier post sur cette même thématique. Depuis, nous nous renseignons quotidiennement sur l’état de l’air à Bangalore (que l’on compare avec d’autres villes du monde) et on est un peu redescendu de notre début de parano à ce propos. Bangalore a des niveaux plutôt corrects. Bref, le temps du retour en France en urgence, suite à une crise de pollution majeure en Inde n’est pas encore arrivé, mais nous sommes désormais plus vigilants.

Stinky words

A sea of waste

When young Indians are visiting a art exhibition... they selfie too of course

Fish market business going-on

Fisherwomen finishing their morning work

Fisherwomen smile

Hidden wealth of Coffe Parade

Coffe Parade veg seller is having a conf-call

Leopold cafe iconic atmosphere

The beer stare

Local hair saloon and its gents

Marine Drive couple

Parsi - Iranian café

Past grandeur and ACs

Some serious chai chat

South Indian gentlemen passing by Asiatic building

The different layers of Bombay

The new Gandhi painting at Churchgate station

The pocket tailor shop

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Week-end à Goa, hors-saison (Benaulim et visite du séminaire de Rachol) /week-end-a-goa-hors-saison-benaulim-et-visite-du-seminaire-de-rachol/ /week-end-a-goa-hors-saison-benaulim-et-visite-du-seminaire-de-rachol/#respond Tue, 04 Jul 2017 13:20:35 +0000 /?p=5037 Cette saison, nous n’avions pas eu assez de Goa… Alors, même si ce n’était plus la saison, même si il risquait d’y faire trop chaud, nous y sommes partis, sans grandes ambitions si ce n’est celle de s’échapper un peu de Bangalore le dernier w-e de Mai, juste avant la mousson.

On a donc visé une station balnéaire dont on ne savait rien si ce n’est qu’elle était à 30 minutes de l’aéroport et qu’elle s’annonçait plus « commerciale » que celles où nous avons nos habitudes : Benaulim.

On a découvert une station balnéaire finalement assez tranquille aux hôtels et pensions familiales sympathiques. La plage, elle, est immense, tranquille et s’étire sur une bande de 20 kilomètres enchainant les villages et « resorts » qui la longent. Idéal pour de longues longues promenades en bord de mer. Après, on avouera que ça n’a pas le charme des petites plages du sud de Goa.

L’autre intérêt de ce coin, c’est qu’on est très proche de Margao où se trouve un héritage Portuguais très fort. Petites églises blanches, maisons coloniales parsèment la campagne. Comme on avait déjà visité la plupart des sites principaux il y a quelques années, on a visé cette fois un site plus confidentiel : le Séminaire patriarchal de Rachol.

En pleine campagne goanaise, ce séminaire forme toujours des étudiants à devenir plus tard prêtres, moines… etc. C’était les vacances au moment où nous y sommes passés mais un des quatre séminaristes assurant la permanence nous a gentiment donné une visite des lieux (avec un maillot du Bayern de Munich sur le dos !). Créé par les Portuguais en 1609, le séminaire a eu une histoire mouvementée au gré des guerres et des différents ordres l’administrant. C’est immense et assez intéressant à visiter car souvent un mix d’héritage Portuguais et de petits détails bien locaux. Surtout, l’église intégrée dans le Séminaire est assez unique avec des ornements sculptés en bois et colorés avec des motifs parfois très locaux comme des… noix de cajou (l’une des principales récoltes de la région).

On en a profité pour faire aussi un tour dans la campagne du coin où nous sommes tombés, là encore sur une petite église mignonne où un baptème allait avoir lieu. Comme c’est souvent le cas à Goa, mais cette fois encore plus que d’habitude, on ne se sentait plus vraiment en Inde… mais plutôt quelque part en Amérique du Sud.

Bref, même si on préfère toujours les plages du sud de Goa, ce coin a quelque chose d’attachant. Une culture Goanaise plus forte aussi, ce qui se retranscrit aussi dans l’offre de restaurants locaux qui proposent tous de nombreuses spécialités typiquement goanaises que nous n’avions d’ailleurs jamais goûtées avant (et qui vont au-delà du fameux Vindaloo !).

Benaulim

Séminaire de Rachol - Coeur en bois peint et sculpté avec motifs locaux comme des noix de cajou

Une des pièces du séminaire de Rachol

Eglise à l'intérieur du séminaire

Etoiles de Noël rangées en attendant la saison...

Jardin à l'entrée du séminaire

Silhouettes

Couloir du séminaire

Eglise de Notre Dame des Neiges (la neige à Goa ?!)

Enfant rocker !

Cheveux au vent

Et pour les fans d’histoire coloniale, plus de photos du séminaire sur notre Flickr.

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Sourires sur rail (Punjab) /portraits-train-punjab/ /portraits-train-punjab/#comments Sat, 28 Jan 2017 07:22:21 +0000 /?p=4909 Pendant notre trajet en train de Chandigarh à Amritsar, nous en avons profité pour shooter un petit peu tout ce qui passait devant nous : les voyageurs des autres trains, la gare de Ludhiana et ses visiteurs affairés, les passagers qui descendent sur les voies (et parfois en profitent pour monter dans un autre train) pendant un arrêt trop long avant l’arrivée à Amritsar, etc… Ca donne des portraits sympas et des images en mouvement, un peu comme ce que l’on avait fait depuis le rickshaw mais en un peu plus posé, à l’image du rythme lent mais stable des trains Indiens.

Beau turban, belles moustaches !
Western style
Turban timide
Train qui passe en gare de Ludhiana
Amis turban
La classe à l'Indienne
Guru
Policier turban au milieu de la foule
Quai de la gare de Ludhiana surchargé
Entrée en gare de Ludhiana
Le fret qui attendSortie de gare de Ludhiana
Arrêt avant Amritsar, du coup, tout le monde descend
Portraits de "bros"
Portraits d'amis au turban

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Amritsar, d’or et de couleur /amritsar-dor-et-de-couleur/ /amritsar-dor-et-de-couleur/#comments Mon, 19 Dec 2016 06:56:28 +0000 /?p=4864 Quand on visite Amritsar, c’est pour s’immerger dans la culture Sikh en découvrant le temple d’or, le lieu de culte le plus saint pour cette communauté.
Le Sikhisme est une religion relativement récente (15e siècle) et assez méconnue en Europe. Pourtant, sans en avoir conscience, l’image que nous avons des Indiens est souvent associée à celle des Sikhs car ce sont eux qui portent majoritairement de magnifiques turbans sur la tête. Ils sont aussi nombreux à s’exporter et on en croise donc beaucoup à New-York et Londres par exemple.

En simplifiant (beaucoup), le Sikhisme est une sorte de mélange d’Hindouisme et d’Islam. Ils ont quelques pratiques rigolotes comme celles de ne jamais se couper ni les cheveux (qu’ils couvrent donc d’un turban) ni la barbe, ou celle d’avoir toujours un poignard sur eux par exemple. Ce qui leur donne droit à quelques dérogations étonnantes en Inde : les Sikhs n’ont pas à porter de casque en moto et peuvent même prendre l’avion avec un un petit « kirpan » (sorte de petit poignard) sur les vols internes !
C’est aussi une religion qui prône une grande égalité, ce qui est un concept très inhabituel en terre hindoue, rongée par le système des castes. Par exemple, dans les Gurudwaras, les temples dédiés au Sikhisme, des personnes de toutes catégories sociales viennent régulièrement donner de leur temps pour participer à la vie du temple. Dans chaque temple, un repas gratuit est servi à tout le monde chaque jour et tout (ou presque) est fait par des bénévoles. Au Temple d’Or, jusqu’à 100 000 repas sont servis chaque jour ! C’est même une expérience à ne pas manquer tant l’organisation de ce petit miracle quotidien est fascinante.

Bref, avant même de visiter le Temple d’Or, les principes de tolérance de cette religion et l’état d’esprit ouvert, accueillant et entreprenant des Sikhs nous avait séduits. Le visiter a encore accentué ce sentiment positif.

Le Temple d’Or est un monument à part en Inde, tant pour l’architecture du lieu que pour l’ambiance qui y règne.
Nous l’avons visité pendant Diwali (un festival Hindou mais tout de même célébré par les Sikhs) donc la foule paraissait particulièrement dense à ce moment là et pourtant, le lieu dégageait une ambiance solennelle et fraternelle, avec beaucoup beaucoup de choses à observer : le contraste entre les couleurs portées par les gens et le blanc – or du temple, les gardiens des lieux avec leurs lances et « uniformes » d’un autre âge, les familles Sikhs venues du monde entier pour poser devant ce lieu, les touristes Indiens en mode selfies, les pèlerins se baignant dans le réservoir d’eau, les cuisines surréalistes de la cantine du temple, etc, etc…

C’est aussi la seule partie de l’Inde où les hommes sont aussi magnifiquement habillés que les femmes et leurs saris grâce à leurs turban, souvent assorti à leur pantalon d’ailleurs !
Nicolas a d’ailleurs voulu jouer le jeu en se faisant faire un turban dans une des boutiques adjacentes au temple, ce qui a encore décuplé notre capital sympathie aux yeux des locaux (enfin, notre bébé restait l’attraction numéro 1 de loin).

On a aussi profité d’être dans le coin pour aller assister à la fermeture de la frontière à Wagah entre l’Inde et le Pakistan. Lors de la partition, ce village s’est retrouvé coupé en 2 par la frontière et depuis 1959, chaque soir, sauf quand la tension monte entre les 2 pays, un show comico-tragique est organisé pour la fermeture de la frontière. Bon, on ne sait pas encore trop quoi penser de cette histoire sur le fond mais sur la forme c’est quand même très drôle. Bollywood à fond (et danses qui vont avec), vente de goodies en tous genres, et portail ridiculement bancale du côté Indien. Sérieux, organisation sans failles et ferveur contenue du côté Pakistanais.

On a fini la visite du Punjab en faisant une dernière halte à Patiala, avant de reprendre notre avion à Chandigarh. Bon, à l’heure actuelle, les sites historiques de la ville sont soit fermés aux (très rares) touristes, soit en ruine. Nous avons quand même été impressionné par le peu que l’on a pu voir et des travaux sont en cours pour restaurer les principaux bâtiments historiques, notamment, un immense fort au cœur de la ville. A visiter dans quelques mois (années).

Rue piétonne menant au Temple d'Or
Garde Sikh
La classe internationale
Le garde veille
Jeunes Sikhs
Au concours du plus grand turban....
Selfie Sikh
Diwali au Temple d'Or
La relève de la garde ?
Pèlerins qui font la queue pour entrer dans le Saint des Saints
Un bâtiment décati, l'autre face d'Amritsar
Deux sabres valent mieux qu'un
Ca parle turban !
Petite baignade du matin
Blanc immaculé
Le Sikh possédé
Festival de couleurs
Classique
Langar
Wagah Border

Petit bonus WTF, le policier Sikh avec… un sac plastique fait avec un emballage Jambon de Paris Herta ! ça ne s’invente pas. Les mystères des rouages de la mondialisation.

Lien vers l’album complet pour encore plus de photos.

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Chandigarh, utopie ou dystopie ? /chandigarh-utopie-ou-dystopie/ /chandigarh-utopie-ou-dystopie/#respond Mon, 28 Nov 2016 05:02:19 +0000 /?p=4793 Chandigarh n’est certainement pas la destination privilégiée en Inde quand on vient pour un voyage de 2-3 semaines (à moins d’être architecte !). Mais pour nous qui vivons ici et pour en avoir discuté maintes fois avec des amis archis, nous étions très curieux de voir à quoi ressemblait cette ville si particulière en Inde.

Lors de la partition (division de l’Inde et du Pakistan), la capitale du Punjab, Lahore, s’est retrouvée du côté Pakistanais. Du coup, il a fallu créer une ville de toutes pièces du côté Indien pour cet Etat. Un rêve d’architecte ! C’est Le Corbusier qui a été choisi et il a fait…. du Le Corbusier. Alors oui, le style béton n’est pas super romantique (surtout qu’il y a des zones plus ou moins désaffectées) mais quoiqu’il en soit, c’est peut-être la seule grosse ville indienne planifiée et ça fonctionne plutôt pas mal…

La ville est découpée en différentes secteurs, eux mêmes découpés en zones… et ce, 7 fois pour pouvoir séparer les moyens de circulation (en voiture, à pied…) et les espaces de vie. Chaque bloc a son quartier commerçant, son quartier résidentiel…. Il y a donc, chose assez incroyable pour l’Inde, des places piétonnes et beaucoup d’espaces verts : on peut donc marcher facilement (même si la ville est très grande et qu’il est donc impossible de se balader à pied uniquement) et la ville est globalement très calme. Du coup c’est très agréable, d’autant que nous y étions début Novembre, la lumière douce de début d’hiver ajoutait une mélancolie certaine à l’ensemble.

Niveau visite, le clou du spectacle reste l’ensemble de majestueux bâtiments gouvernementaux déssinés par Le Corbusier. Des visites guidées gratuites sont organisées par la ville (selon les jours on peut ou pas rentrer dans les bâtiments – palais de justice, secrétariat général, assemblée de la région). Nous avons pu pour notre part pénétrer dans le secrétariat général (le reste étant fermé vu qu’on était un week-end). Les photos seront certainement plus parlantes pour décrire ces constructions massives et uniques !

A voir aussi, le rock garden, immense jardin artificiel créé par une personne seule grâce à des restes de bâtiments démolis pendant 18 ans. L’ensemble est assez impressionnant, avec cascade, chemins qui serpentent au milieu de poteries, sculptures… autant d’occasions à selfies pour les touristes Indiens qui en sont très très friands 🙂

Aller à Chandigarh, c’est un peu faire un voyage dans un monde-concept hyper planifié dans un pays globalement à l’opposé de ces principes et où il est plus coutume d’agir vite et d’adapter ensuite.

Alors même si l’architecture de Le Corbusier ne fait pas l’unanimité (et qu’il est vrai que c’est assez froid), force est de constater que l’application de certains de ses principes (notamment d’urbanisme) marchent vraiment pas mal et survivent à l’épreuve du temps et d’un pays comme l’Inde !
On a donc beaucoup apprécié découvrir ce monde unique, entre réalité et fiction.


Les bonnes (et mauvaises) adresses :

Niveau hôtel, nous n’avons vraiment rien trouvé d’intéressant en milieu de gamme, l’offre est vraiment limitée.
Nous étions dans le secteur 17, le secteur commerçant et on ne le recommande pas trop pour dormir vu que le soir c’est un peu un « no man’s land » (à l’inverse de la journée par contre).

Pour manger, nous recommandons par contre :

Pal Dabbad pour les classiques de la cuisine Punjabi : succulents Butter Chicken, Lacha Parathas et Lassi dans le secteur 28.
Backpacker Café pour un super pti dej plutôt à l’Américaine !

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Secrétariat
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Si vous en voulez encore un peu plus, voilà l’album Flickr avec plus de photos.

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L’Inde mythique et agaçante à Jaipur /linde-mythique-et-agacante-a-jaipur/ /linde-mythique-et-agacante-a-jaipur/#comments Sat, 29 Nov 2014 07:09:04 +0000 /?p=2742 Le Rajasthan et Jaipur, 8 ans qu’on n’y avait pas mis les pieds. A l’époque, nous découvrions le voyage « sac à dos » ou « backpackers » comme disent les anglo-saxons. Depuis que l’on vit dans le sud de l’Inde, on voit plus le Nord de l’Inde comme un autre pays : plus de 1500 kms de distance nous séparent ainsi qu’une culture, une architecture, une histoire différentes.
Du coup, on a saisi l’occasion d’avoir de la famille en voyage dans ce coin pour y retourner l’espace d’un week-end (aussi grâce aux nouvelles liaisons d’Air Asia Inde).
Jaipur est la porte d’entrée du Rajasthan, la région la plus emblématique et donc touristique de l’Inde, mais c’est aussi une vraie ville Indienne en développement : on ne l’avait pas oublié et c’est donc sans surprises qu’on a retrouvé une ville un brin chaotique. Ce qu’on avait par contre oublié, c’est à quel point le tourisme est développé dans cette partie de l’Inde, ce qui engendre forcément quelques inconvénients : une population locale globalement agressive et prête à exploiter au maximum chaque touriste.
Au delà de ça, Jaipur et le fort d’Amber tout proche, méritent tout de même leur lot de touristes internationaux et locaux.
Le fort d’Amber est un monument que nous avions loupé il y a 8 ans et que nous mettions un point d’honneur à visiter cette fois. Le fort, perché sur une colline au-dessus d’un lac nous a directement fait une très forte impression. La colonne d’éléphants montant pendant toute la matinée y ajoutait aussi une touche un brin magique. A l’intérieur, le fort cache un voire plusieurs palais bien restaurés et déploie une belle palette des curiosités architecturales locales : portes sculptées et peintes à l’excès, palais des glaces, jardin intérieur.. .
A Jaipur, c’est à la bien nommée « pink city« , soit la vieille ville, que tout se passe. Dans cette partie de la ville, la plupart des bâtiments revêtent en effet une couleur rosée et souvent une architecture de style moghol. Le fameux « hawa mahal » ou « palais des vents » qui abritait le harem de ces chers maharajas en est l’exemple le plus frappant avec son délire de multiples fenêtres à motifs. Un bâtiment très photogénique malgré l’agitation de la rue passant sous ses fenêtres. Cette fois, on a même visité le Jantar Mantar, un autre délire de maharaja, plus porté lui sur l’astrologie. Pour une fois, la visite guidée est assez indispensable pour comprendre à quoi pouvait bien servir ces curieux instruments qui font d’abord penser à un square pour enfants. On notera quand même que le maharaja avait poussé le délire jusqu’à faire construire une horloge solaire, précise à deux secondes près !

Bref, un week-end sympa qui permet de changer un peu d’air et de se rappeler que l’Inde aussi peut être un brin sur-touristique…

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Idée d’itinéraire bis : de Bombay à Bangalore /idee-ditineraire-bis-de-bombay-a-bangalore/ /idee-ditineraire-bis-de-bombay-a-bangalore/#comments Thu, 05 Jun 2014 11:48:36 +0000 /?p=2407 Avec un peu de chance et un bon travail de promo « interne », la vie à l’étranger est aussi rythmée par les visites des amis et de la famille. Nos familles nous font le plaisir de venir chaque année (pour l’instant !). Une fois les itinéraires « classiques » épuisés (notamment le proche et inévitable Kérala), il faut parfois creuser un peu plus pour s’assurer du retour des êtres aimés 🙂
Du coup, cette année, nous avons concoté un petit itinéraire bien varié à nos familles de Bombay à Bangalore avec plusieurs étapes auxquelles nous avons pu participer. Le voilà :

Cricket at Maidan Bombay
Chor Bazaar
Double decker bus
Dhobi ghat
Marine Drive Shadows

Etape 1. Découverte urbaine et petit choc culturel à Bombay
Bombay, c’est un peu la ville de notre premier amour avec l’Inde. C’est aussi le pire et le meilleur de l’Inde à la fois. C’est donc une expérience que nous aimons partager même si on sait que ça ne plait pas forcément à tout le monde. Même en se limitant au Sud de Bombay, il y a de quoi faire avec les superbes bâtiments coloniaux, dont la fameuse gare de Victoria Station, une petite ballade au travers des quartiers populaires autour de Chor Bazaar (avec quelques antiquités, posters de Bollywood…), un peu d’agitation aux Dhobi Ghats et à la mosquée au milieu de l’eau d’Haji Ali, quartier de Fort pour un peu de calme et promenade le long de Marine Drive à la tombée du jour. On les a aussi envoyé pour la journée pour une petite « croisière » jusqu’à Elephanta Island.

Casa Lusitania vintage store
Panjim Church
Old Goa bus
Christian, Indian style

Etape 2. Panjim et Old Goa
A peine une heure d’avion (on peut aussi le faire en train ou bus de nuit) et on change complètement d’ambiance à Goa. Au delà des plages, Goa c’est aussi un héritage colonial Portugais assez incroyable et de mieux en mieux valorisé le long des rues de Panjim ou auprès des imposantes cathédrales de Old Goa.

Etape 3. Plages du sud vers Palolem
Ca, comme vous le savez, c’est notre spot préféré à Goa, on y vient plusieurs fois par an. Il était temps de le partager avec nos proches à qui on a servi le programme habituel : camp de base à Patnem, location de scoots pour découvrir les autres plages au nord, apéro et dîner sur la plage. On leur avait aussi prévu une petite rando avec Goa Jungle Adventure (ils font aussi des sorties canyoning bien sympas et sont Français !). Ils ont apprécié et nous, on ne se lasse pas de ce coin de Goa.

Etape 4. Jog Falls
Alors là, c’était un peu l’étape risquée, celle sur laquelle on ne misait pas grand chose. Sauf que pour rallier Goa à Bangalore, il faut bien passer par des coins paumés et la route étant ce qu’elle est en Inde, il vaut mieux prévoir des étapes pour éviter de se faire 9h de route dans la journée. On avait donc repéré ces chutes idéalelement situées entre Palolem et Chickmagalur, coupant les deux étapes en 4h de route. Bon, le coin est a priori joli et les chutes peuvent être assez impressionantes, mais il vaut mieux le faire pendant ou juste après la mousson et surtout, le chemin de randonnée qui permet d’y descendre est pour l’instant fermé. Nos parents étaient quand même pas mécontents de cette étape dans « l’Inde profonde ». Il y a en plus un hôtel du gouvernement KTDC pour y dormir.

Big tree

Etape 5. Chikmagalur et ses plantations de café
Niché dans des montagnes, assez proches de Bangalore, cette région est très reconnue pour ses plantations de café et ses « homestays ». Avec aussi des sommets montant jusqu’à 2000m, l’air y est très frais, surtout la nuit et c’est donc une destination week-end prisée des « Bangaloreans », surtout pendant l’été. C’est un peu comme Coorg, en plus sauvage. Un endroit pour apprécier les nuits étoilées, le calme et les ballades à l’ombre des arbres millénaires protégeant les précieux caféiers. Bref, il n’y a pas grand chose à y faire mais c’est parfait pour se reposer.

Hoysala Temple

Etape 6. Les temples Hoysalas de Belur, Halebid
Ces temples, un peu loin de tout sont parmi les plus beaux que nous ayons vu en Inde. Leur façades vibrent de sculptures sur toutes leurs surfaces et racontent les histoires des épopées Hindoues sous formes de bandes, un peu à la manière de bande-dessinées. Les piliers, eux aussi sculptés ou polis à l’intérieur donnent des ambiances mystérieuses. On avait déjà visité les deux temples majeurs de Belur et Halebid, on a ajouté cette fois le petit et moins couru Sri Veeranarayana qui nous a franchement séduit par son enfilade de piliers et son ambiance apaisée.

Voilà, ensuite, 3-4 heures de route avec un arrêt conseillé à Sravanabelagola pour ses lieux saints Jains (dont une statue géante au sommet d’une colline) vous permettront de rejoindre Bangalore !

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La douceur de l’hiver Indien à Delhi /la-douceur-de-lhiver-indien-a-delhi/ /la-douceur-de-lhiver-indien-a-delhi/#comments Thu, 09 Jan 2014 10:13:37 +0000 /?p=2124 Début Décembre, nous avons enfin remis un pied dans le Nord de l’Inde, à Delhi. Nous n’y étions pas allé depuis notre arrivée à Bangalore il y a un an et demi mais il faut dire aussi que la capitale Indienne est à plus de 2000 kms de chez nous.
Pourtant, nous avions bien envie de (re)goûter à l’air du Nord de l’Inde et vérifier que nous sommes devenus de vrais « sudistes » Indiens prêts à s’offusquer du comportement reputé agressif et outrancier de nos voisins du Nord.
Mais au contraire, c’est une ville toute en douceur qui nous a accueilli pour notre troisième séjour dans la capitale. Début décembre, c’est le début de l’hiver et la ville semble ne jamais se réveiller et est caressée d’une douce lumière hivernale. Il ne fait pas encore vraiment froid et le soleil n’est pas dur : c’est le temps parfait pour flâner dans les superbes parcs du Sud de la ville.
Accueillis par des amis Français qui y vivent depuis plus de 5 ans, c’est donc ce qu’on a fait : sieste au jardin d’Hauz Khas Village, pique-nique au Lodi Park. Tous deux parsemés de magnifiques monuments moghols (tombes, madrasas, mosquées…).
On voulait aussi vérifier que la réputation hype d’Hauz Khas Village était méritée. Ce qui s’est passé dans ce quartier est d’ailleurs assez étonnant : un « village-quartier » de petites ruelles improbables et plutôt traditionnelles est devenu un repaire de mini boutiques, restaurants et bars plutôt de bon goût. Alors bien sûr, les puristes et locaux diront que ce n’est déjà plus le quartier qui bouge mais quand on arrive de Bangalore, ça reste très sympa.
Pour compléter notre liste des sites à visiter de Delhi, on est aussi allé faire un tour au Qutub Minar, sorte de fusée sculptée d’arabesques magnifique plantée au milieu d’autres monuments superbes de l’époque moghole.
On a fini ce petit séjour par un rapide tour de nuit des sites gouvernementaux aussi imposants que froids et on s’est gavé de délicieuse cuisine Mughlai au Gulati.

baloon wallah
blue veil at qutub
chai wallah
haus-khaz
hauz khas romance
moghol heritage
pique nique d'hiver
seating indian style
siesta
qutub minar

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La saison de Goa a repris ! (Arambol) /la-saison-de-goa-a-repris-arambol/ /la-saison-de-goa-a-repris-arambol/#respond Mon, 04 Nov 2013 13:27:10 +0000 /?p=1938 Aaaah Goa… on avait un peu peur de ne plus trouver le temps d’y aller avec nos histoires de business visa, mais au final, c’est tellement simple qu’on ne voit pas vraiment pourquoi on s’en priverait.
On a donc profité de la fin de la mousson pour commencer à reprendre les w-e à la plage, cette fois entre amis de Bangalore.
Comme l’année dernière, on a donc commencé la saison par le Nord de Goa, en choisissant comme camp de base Arambol. Comme pour vérifier de nouveau que même si c’est sympa pour visiter les forts de Tiracol ou Reddi aux alentours, on préfère les plages du Sud et le calme de Patnem par exemple.
Mais il faut dire qu’en groupe de plus de 10, le calme n’est de toutes façons pas forcément un critère primordial… On a donc bien profité de ce w-e pour goûter de nouveau à cette ambiance détendue et festive qui règne dans cette ancienne colonie Portuguaise.
Mises à part les soirée festives, nous sommes retournés au « Reddi fort », qui n’est d’ailleurs pas à Goa mais dans le Maharashtra tout proche, et dont l’accès n’est indiqué que par les locaux. Il est facile de se laisser prendre par l’ambiance un brin surréaliste de ce fort dans lequel la nature a complètement repris ses droits.
Bref, rien de bien neuf dans le coin, mais ce cocktail qui fonctionne toujours à merveille : huttes rudimentaires directement sur la plage, restos simples les pieds dans le sable servant aussi bien des momos népalais que du poisson grillé que l’inévitable « banana pancake », scooters cheveux au vent, paysages superbes, héritage architectural Portuguais et vrais-faux babas cools de tous horizons dont d’improbables Russes.

jesus statue tiracol fort
paddy field
paradise beach not a paradise for all
reddi fort

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