Sud de l’Inde – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie en Inde, à Bangalore - depuis 2012 Sun, 09 Jun 2019 12:18:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.20 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg Sud de l’Inde – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 Le charme désuet et attachant de Mysore (pendant la mousson) /le-charme-desuet-et-attachant-de-mysore-pendant-la-mousson/ /le-charme-desuet-et-attachant-de-mysore-pendant-la-mousson/#respond Mon, 20 Nov 2017 16:49:59 +0000 /?p=5077 Street life in Mysore

Avec Mysore nous avions un passif un peu mouvementé et nous avions donc tendance à l’éviter. C’est pourtant LA ville historique et capitale culturelle du Karnataka et c’est très proche de Bangalore. Bref, un week-end facile pour changer un peu d’air.

Nous avons donc retenté notre chance en Juin dernier, pendant la mousson et nous avons justement pris le fameux Shatabdi Express, train qui ne met que deux heures pour parcourir 140 kms (oui, c’est rapide par rapport aux standards Indiens !).

Arrivés à Mysore, sur les bons conseils d’une amie, nous avons foncé à la fabrique de saris de soie d’Etat (les saris de Mysore sont très réputés) ouverte à la visite. Là, dans un bruit souvent assourdissant, nous avons pu découvrir toutes les étapes de la création d’un sari, du fil de soie à la teinture. Le tout en liberté, à peine guidés d’une pièce à l’autre. Authentique et fascinant, on retiendra la partie de l’usine grillagée où sont créés les fils d’or qu’on retrouve sur certains saris.

Pour le reste, nous avons profité de la relative petite taille de la ville et de ce qui nous a semblé plutôt organisée et calme par rapport à Bangalore pour nous ballader à pieds. L’occasion de reconnecter avec cette Inde simple et attachante où les panneaux sont peints à la main, où les filles portent du jasmin dans les cheveux, où les rickshaws mettent le meter (ravis de nos quelques mots de Kannada) et où l’on nous acceuille avec des sourires et une curiosité modérée.

Au rayon des nouveautés pour nous à Mysore, nous avons aussi découvert un second palais, le Jaganmohan Palace, autrefois occupé par les Wadiyars (la dynastie de maharajas au pouvoir). Certes, il est assez simple et surtout en très mauvais état mais il accueille une galerie d’art divertissante.
Et maintenant que nous avons un enfant, nous nous sommes laissés tenter par une visite du réputé zoo de Mysore, en effet très agréable… et le musée du train, très désuet mais finalement assez drôle.

Pour nous rafraîchir la mémoire, nous avons visité de nouveau le Mysore Palace qui nous a finalement bien plus impressionné que le souvenir que nous en avions (même si la visite reste très expéditive !).

Pour ne rien gâcher et ne pas renouveler notre dernière rencontre avec les bed bugs de Mysore, nous sommes « descendus » au chic Hotel Metropole (Royal Orchid) qui ne nous a pas déçu, notamment pour son restaurant délicieux et sa court très agréable.

Voilà, nous avons donc maintenant réussi un week-end à Mysore !

Boarding and lodging

Best friends

Teens crossing the street

Street Cricket

Siesta by the rain tree

Painted signs

Selfie Joint Family

Mysore palace monsoon

Hotel Metropole

Buying a ticket at a Mysore movie theatre

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Des tranquilles « tea gardens » de Munnar à la folie du temple de Madurai /des-tranquilles-tea-gardens-de-munnar-a-la-folie-du-temple-de-madurai/ /des-tranquilles-tea-gardens-de-munnar-a-la-folie-du-temple-de-madurai/#respond Wed, 17 May 2017 05:05:25 +0000 /?p=4942 10 ans que nous n’étions allés ni à Munnar ni à Madurai (nous étions à cette époque encore étudiants et en échange à Bombay). Autant dire que nos souvenirs s’étaient un peu altérés et nous avons pu redécouvrir ces endroits avec un œil presque neuf.

Munnar, village en altitude au sein des Western Ghats est très connu pour ses plantations de thé, introduites par les Anglais au 19e siècle, et pour son climat très agréable quand il fait trop chaud ailleurs (ce qui était le cas quand nous y sommes allés !). On avait par contre oublié à quel point c’était beau ! La meilleure chose à faire est de trouver un chemin dans les plantations et de marcher, seul au monde, dans cet océan de verdure. Seul bémol, la beauté du lieu n’est plus un secret pour personne et les hôtels poussent comme des champignons. Pour l’instant, le paysage n’en pâti pas trop…

A Madurai, nous sommes juste allés faire un tour à l’immense Meenakshi Temple, sorte de symbole de tous les temples Hindous du Sud par l’extravagance de ses sculptures et l’intense activité qui y règne. Vu de l’extérieur (et un peu en hauteur), le temple est vraiment impressionnant avec ses 5 Gopurams (tours sculptées) colorées ciselées de statuettes de divinités hindoues. Après, comme souvent à l’intérieur des temples, on a un peu du mal à s’y retrouver et à apprécier cette sombre fourmilière. On avait le souvenir d’un lieu de vie hyperactif avec des gens qui mangeaient par ci, d’autres qui priaient par là, des enfants qui jouaient… On a trouvé ça plus calme cette fois. Peut-être aussi que vivant désormais dans le sud de l’Inde, nous sommes plus habitués. Ca dépend aussi très certainement du moment et du jour où on le visite car nous sommes passés juste avant une fête religieuse très importante.

Nous en avons profité pour terminer notre séjour au Gateway Hotel Pasumalai situé sur une colline qui surplombe la ville et que l’on recommande. La vue est imprenable et l’endroit magnifique. C’est aussi l’endroit parfait pour se reposer à l’écart de l’agitation de la ville (avant de repartir dans celle de Bangalore !).

Thé en pente

Route dans les plantations de thé

Tapis vert

La folie des Gopurams

Des ballons Mickey ?

Le temple de Meenaskshi à Madurai et sa foule

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La grandeur mélancolique du Chettinad /la-grandeur-melancolique-du-chettinad/ /la-grandeur-melancolique-du-chettinad/#respond Mon, 14 Nov 2016 07:17:44 +0000 /?p=4746 Quand on parle du Chettinad en Inde, c’est souvent pour vanter la cuisine de la région. Pourtant le véritable intérêt réside dans la profusion de maison-palaces historiques encore debout dans ce coin perdu du Tamil Nadu. A la fin du 19e siècle et au début du 20e, de nombreuses familles de la région (en fait la région se limite à une dizaine de villages) ont fait fortune grâce à des activités de banque et de commerce pratiquées à l’étranger, surtout en Birmanie. Dans leurs villages natifs, les « Chettiars » (ils venaient tous de la même caste) se sont fait construire de magnifiques maisons-palaces pour afficher leur réussite. Elles suivent toutes le même plan (avec quelques variantes) et sont principalement de 2 types : les maisons traditionnelles (un mix d’architecture indienne et coloniale) et les maisons art déco. Certaines sont toujours meublées et l’aménagement témoigne de la richesse des lieux : les meilleurs matériaux venant de toute l’Asie (Japon, Chine, Birmanie…) ont été importés pour créer, en les combinant avec les techniques d’artisanat local (notamment les carreaux colorés) de magnifiques maisons.

Ce qui est vraiment surprenant est la concentration de ces maisons dans 3-4 villages. Il y en a à tous les coins de rues, plus ou moins bien entretenues car les Chettiars ont, pour la plupart, fait faillite lors de la crise de 1929… Selon les propriétaires ou les gardiens, il est possible de les visiter pour vraiment se rendre compte de l’extravagance des lieux. Dans certains villages, les rues sont presque vides, donnant à l’ensemble un faux air de far west poussiéreux avant un duel. Par contre, on cherche encore le saloon (ou même juste un restaurant digne de ce nom) !

Ce qui est aussi très chouette en allant passer quelques jours dans le Chettinad est de pouvoir s’immerger dans la culture rurale indienne. On a énormément apprécié pouvoir se balader dans ces villages plus ou moins bucoliques, autant pour admirer ces magnifiques maisons que pour découvrir les temples très particuliers de la région (où les habitants vénèrent des dieux hindou et païens souvent en rapport avec la nature et les chevaux) mou encore goûter à un rythme de vie plus lent, plus simple.

Pour compléter l’expérience jusqu’au bout, on vous conseille de séjourner dans une de ces maisons dont certaines ont été parfaitement restaurées en hôtel.
Nous sommes naturellement allés à Saratha Vilas dont nous avions entendu parler par Constance qui tient le super blog Indian Project mettant en avant des entrepreneurs français en Inde : Saratha Vilas . Cet hôtel est parfaitement tenu et décoré par 2 architectes français : non seulement le lieu est magnifique mais Michel, présent lors de notre séjour, est un trésor de connaissance de la région, ce qui rend la découverte d’autant plus intéressante. Nous avons reçu un accueil très bienveillant, très agréable, nous nous sentions comme des invités.

Dernière chose, nous avons fait le trajet en voiture de Bangalore et c’était une erreur (on passera sur la panne qui nous a contraint de rentrer en 15 heures !). Les aéroports les plus proches sont ceux de Tiruchirapalli et de Madurai, à privilégier pour une visite de la région !

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Saratha Vilas

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Hall de réception typique du Chettinad

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Encore plus de photos ici sur notre album Flickr, si vous en voulez toujours plus.

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La vie quotidienne indienne capturée depuis un rickshaw lancé dans les rues de Badami /la-vie-quotidienne-indienne-capturee-depuis-un-rickshaw/ /la-vie-quotidienne-indienne-capturee-depuis-un-rickshaw/#comments Tue, 25 Oct 2016 11:26:20 +0000 /?p=4669 L’Inde est un pays fascinant. La vie, colorée, brute, qui mêle souvent l’ancien et le moderne déborde dans ses rues. Ces différences de mode de vie qui nous émerveillent sont encore plus marquées dans les petites villes moyennes qui sont souvent plus traditionnelles que les grandes villes.

La preuve en image : voilà des clichés tous pris lors d’un petit tour de rickshaw à Badami. On s’est juste contenté de capturer, dans la mesure du possible (ce n’est jamais facile depuis un rickshaw bien remuant), des scènes de la vie quotidienne qui défilaient devant nous.

Chalo!

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A la découverte des temples Chalukyas à Badami, Pattadakal et Aihole /a-la-decouverte-des-temples-chalukyas-a-badami-pattadakal-et-aihole/ /a-la-decouverte-des-temples-chalukyas-a-badami-pattadakal-et-aihole/#comments Wed, 12 Oct 2016 09:39:36 +0000 /?p=4612 Pour la reprise de nos week-ends hors de Bangalore, nous avions décidé de partir vers Badami au milieu du Karnataka. Un site historique qui date de l’époque des Chalukyas, une dynastie qui régna sur une bonne partie de l’Inde au 6e siècle. Un lieu injustement méconnu, notamment à cause de son « isolement » (à plus de 500 kms de Bangalore par exemple). Depuis Bangalore, pas le choix, nous devions prendre le train de nuit, ce qui nous donnait l’occasion de le tester (non sans crainte) avec notre bébé de 6 mois.

Déjà, autant couper court au suspense, notre bébé a parfaitement dormi à l’aller comme au retour. La question était plutôt de savoir comment l’un de nous allait pouvoir dormir avec lui sur un espace assez limité. A l’aller, nous étions en 1ère classe (on n’avait pas le choix en fait, plus d’autres places…). Notre compartiment était en plus vide donc autant dire que là, il n’y a pas eu de soucis, il est facile de partager son lit-banquette avec un bébé. Au retour, nous étions en 2eme classe et on s’est retrouvé avec les places dans le couloir qui sont beaucoup plus étroites. Bon, les premiers instants ont été difficiles car il a fallu trouver une solution pour partager les 40 cm de large de la banquette mais au final, la nuit s’est bien passée. Bref, le train de nuit avec un bébé, c’est validé ! (reste à tester le bus de nuit…)

Sinon, Badami est un site vraiment magnifique, autant pour ses monuments historiques (des caves, devenues temples entièrement sculptées dans la roche qui datent du 6eme siècle) que pour l’environnement naturel : les caves sont sculptées sur une falaise rouge qui domine la ville et un grand réservoir d’eau et font face à une autre falaise sur laquelle se dressent d’autres temples. La ballade sur cette deuxième falaise vaut d’ailleurs autant le coup d’oeil que les caves sculptées.
Nous en avons aussi profité pour aller visiter les autres sites historiques proches, Pattadakal et Aihole, qui regorgent de temples (souvent plus beaux qu’à Badami) mais dont les sites naturels sont moins charmants (au milieu d’un village en plaine).

On découvre aussi un rythme de voyage différent, plus lent, qui s’adapte à notre « Papou » (bébé en Kannada) qui lui, rencontre un franc succès à chacune de nos sorties ! Ce qui est étonnant c’est que les hommes autant que les femmes adorent les enfants en Inde (la famille reste la valeur centrale dans la société indienne) et tout le monde veut sa photo avec notre Papou. C’est parfois un peu étouffant mais ça rend les échanges super amicaux avec tous les locaux et pour l’instant on ne s’en lasse pas (et lui non plus !).

Notre premier test week-end avec bébé en mode « backpacker mais pas trop » est donc validé, les aventures peuvent reprendre !

Pour le logement (options très limitées dans ce coin) nous étions au Badami Court et la gentillesse du personnel nous a permis de passer un excellent séjour.

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Portrait Indien par excellence

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Pause à Cherai Beach /pause-a-cherai-beach/ /pause-a-cherai-beach/#comments Wed, 09 Dec 2015 06:17:18 +0000 /?p=3246 Après plusieurs week-end passés à Bangalore, on avait envie de calme, de sérénité.
Nous avons décidé de partir à Cherai Beach, aux 3 Eléphants, un « eco-resort » de goût tenu par des Français, et donnant directement sur les backwaters.

Cherai Beach a une géographie bien particulière. Non loin de Cochin (ou Kochi), cette langue de terre d’une centaine de mètres de large donne d’un côté sur les backwaters et de l’autre sur l’océan. Honnêtement, côté océan, ce n’est pas la plus belle plage que l’on ait pu voir en Inde (même si il est toujours agréable de pouvoir sauter dans les vagues). Du côté Backwaters, c’est un véritable havre de paix. De là, on peut observer pendant de longues minutes les pêcheurs utilisant les fameux filets chinois qui semblent bien propres par rapport à ceux que l’on a l’habitude de voir à Cochin… (ils pêchent à l’ampoule de nuit, des crevettes et petits poissons et apparemment, ça marche très bien). On prend des barques pour traverser un bras de rivière, on marche sur des chemins larges de quelques mètres entourés de rivières… Depuis un bateau, on a aussi tout le loisir d’observer la vie se dérouler dans cet environnement unique, voire, en poussant un peu plus loin, de se retrouver au milieu d’un petit port peuplé de bateaux de pêche colorés aux formes plus un brin surréalistes.

On en a même profité pour faire un petit saut à Cochin, où il est toujours agréable de se balader dans ses ruelles historiques.
Accessible facilement depuis l’aéroport de Cochin, cet endroit ressourçant est un véritable échappatoire à la vie de Bangalore… on y retournera certainement !

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Surf en Inde sur la côte Sud-Est /surf-en-inde-sur-la-cote-sud-est/ /surf-en-inde-sur-la-cote-sud-est/#respond Wed, 05 Aug 2015 12:29:34 +0000 /?p=3088

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Le surf en Inde, c’est possible !

Depuis l’année dernière et notre séjour désormais annuel à Mamallapuram (durant la mousson à l’Ouest du pays), nous avions découvert qu’il était possible de surfer en Inde. En début d’année, c’est à Varkala que nous envions les Anglais qui s’étaient lancé dans la création d’un club surf & yoga. Et ce mois-ci, nous sommes retournés sur la côte Est, juste en dessous de Chennai pour découvrir, non seulement que la culture surf commençait à être vraiment installée à Mamallapuram mais aussi que des clubs de surf – guest-houses commencent à apparaître sur le reste de la côte.
Sur le bons conseils d’un expat français de Chennai (merci Gaël !), nous avons pu testé le spot de Covelong (ou Kovalam, à ne pas confondre avec le Kovalam du Kérala) où une guest-house & resto & club de surf vient d’ouvrir. Contrairement à la plupart des guest-houses du coin, celle-ci a vraiment du charme, l’architecture du lieu mêle béton brut, bois et bambou et surtout, elle bénéficie d’une plage presque privée (qu’elle maintient propre) tant il n’y a rien d’autre ou presque dans le village. Le spot est aussi bien adapté au surf : la plage est en arc de cercle, la vague déroule gentiment vers la droite, une « right-hander » pour les spécialistes. Après, les vagues ne sont pas surpuissantes, on avait environ un mètre et demi, ce qui est bien pour les débutants.
Ce qui est assez impressionnant, tant à Covelong qu’à « Mamalla » c’est à quel point le surf est en train de rentrer dans la culture locale, de plus en plus de jeunes, voire enfants indiens s’y sont mis et ont un niveau impressionnant (il y a 8 ans, lors de notre premier passage à Mamallapuram, il n’y avait pas un seul surfeur). Des offres dédiées aux touristes apparaissent aussi.
D’autres spots sont à tester, notamment à Rameshwaram, près du fameux temple, juste en face du Sri Lanka où la mer a l’air superbe. Et certainement de nombreux autres qui n’attendent qu’à être découverts… Pour une fois, une envierait presque les habitants de Chennai qui peuvent aller surfer tous les week-ends !

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Week-end gastronomique et mystique à Pondichéry et Auroville /week-end-gastronomique-et-mystique-a-pondichery-et-auroville/ /week-end-gastronomique-et-mystique-a-pondichery-et-auroville/#comments Mon, 29 Jun 2015 11:43:08 +0000 /?p=3000 Pondichéry, depuis Bangalore (et encore plus depuis Chennai), c’est une destination week-end facile pour changer un peu d’air. C’est d’ailleurs très populaire auprès des Indiens qui y trouvent un air colonial français toujours entretenu voire renouvellé (un mini voyage en Europe en quelque sorte).
Pour nous, « Pondy », c’était jusqu’ici une destination qui nous avait toujours laissé un goût de trop peu. Certes, le quartier français a un certain charme, mais ça reste assez limité, voire un peu fake ou rétrograde. Quand à Auroville, la promesse de visiter une société utopique vivante fait rêver mais vu que l’accès aux touristes y est limité à un parcours guidé limité, on s’y sent un peu parqués. Enfin, pas de vraie plage digne de ce nom pour laisser entrevoir une farniente balnéaire sympa.
Pourtant cette fois, nous avons renoué avec ce coin l’espace d’un week-end, car, mousson oblige, la moitié ouest de l’Inde (donc Goa et le Kérala) sont arrosés en continu et donc inaccessibles à cette période de l’année.
On se tournait donc vers Pondy un peu par défaut et nous y avons finalement passé un super week-end grâce à certaines nouveautés (du moins pour nous).

Premièrement, nous avions booké un hôtel assez atypique dont nous avions entendu parler depuis un moment, le Dune hotel qui se trouve à quelques kilomètres au dessus de Pondichéry, en bordure de mer et qui a la particularité d’avoir construit des chambres « concepts » toutes plus différentes et parfois délirantes les unes que les autres (chambre « tower » en haut d’une tour avec vue su la mer, chambre « silver » complètement argentée, chambre bungalow sur pilotis, etc…). Pour ne rien gâcher, ils ont un restaurant sympa et leur propre ferme sur le terrain de l’hôtel, sans parler de la piscine jouxtant une plage déserte…

Ensuite, nous avons pu visiter et pénétrer dans le fameux Matrimandir (le symbole et lieu de méditation d’Auroville) pour la première fois et c’est une expérience unique qui nous a transporté. Alors que nous pensions qu’il était quasi impossible de le visiter, le process, bien qu’un brin contraignant (il faut booker la veille en personne, se pointer assez tôt le lendemain matin et attendre, attendre avant d’enfin visiter) est en fait assez ouvert et gratuit (de nombreux groupes de touristes Indiens le savent d’ailleurs). Sans vous dévoiler complètement la visite (et de toutes façons on n’a pas pu prendre de photos), le lieu est un mélange de décor de Star Wars, de planche de l’Incal, de minimalisme architectural japonais, de (rétro) futurisme à la Futuroscope, le tout mâtiné de symboles mystiques. Bref, une sacrée expérience dont nous étions étonné de ne jamais avoir entendu parler avant.
Concernant Pondy, au-delà de son charme colonial français (avec de vrais restes vivants comme des papys jouant à la pétanque!), on a été étonné de découvrir que sa « Promenade » le long de la mer, était en fait fermée à la circulation tous les soirs (un truc un peu impensable en Inde) pour mieux permettre à tout un chacun de profiter de l’air marin le temps de sa « evening walk ».

Niveau culinaire, l’héritage colonial français n’a jamais été aussi vivant depuis que de nombreux entrepreneurs français semblent avoir investi les lieux ces dernières années : petit dej et autres pâtisseries françaises impeccables et simples à Baker’s Street (il faut voir la tête émerveillée des européens rentrant dans cette boutique !), petits plats et bon produits de la mer dans l’un des restos des hôtels coloniaux (on a testé et approuvé le Dupleix de notre côté) et enfin, charcuterie et fromages produits localement au Mango Hill Hotel au nord de la ville près d’Auroville !

Enfin, un nouveau vol a été mis en circulation entre Bangalore et Pondichéry (le seul de l’aéroport !) qui permet donc de faire l’aller en train de nuit et le retour en avion en fin d’aprem le dimanche.

Il ne nous reste plus qu’à tester le spot de surf local pour en faire une destination week-end récurrente pour nous (surtout pendant la mousson à l’Ouest).

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Biennale de Cochin 2014-2015 – Bouffée de culture en Inde /biennale-de-cochin-2014-2015-bouffee-de-culture-en-inde/ /biennale-de-cochin-2014-2015-bouffee-de-culture-en-inde/#comments Fri, 24 Apr 2015 06:55:12 +0000 /?p=2944 Nous y étions déjà allés, un peu par hasard il y a 2 ans pour la première édition et nous avons bien failli ne pas avoir l’opportunité d’y retourner cette année. C’est donc le dernier week-end de la biennale 2014 (qui courait en fait jusqu’en mars 2015) que nous sommes retrouvés au milieu d’une foule assez enthousiaste de curieux, venus, comme nous, profiter des dernières heures de l’évènement.

Encore une fois, nous avons été conquis par cette biennale. Il y a certes des oeuvres de qualité, d’autres moins, des oeuvres d’artistes de notoriété internationale (comme Anish Kapoor), des oeuvres d’étudiants… Mais c’est toujours un régal de se promener dans ces lieux magnifiques, à la patine intacte, fermés d’habitude aux visiteurs, dans ce havre de paix dédié à l’art qu’est Fort Kochi pendant plus de 3 mois.

A côté des lieux principaux, d’autres expositions sont organisées, nous nous sommes par exemple pris à rêver devant des magnifiques anciennes cartes de l’Inde à la Ginger House, qui retraçaient parfaitement l’histoire de l’Inde coloniale.

Ce qui nous a aussi vraiment surpris c’est l’engouement autour de l’évènement. Certes, c’était le dernier week-end, mais les indiens s’étaient déplacés en masse (certainement aidés par le tarif très abordable de la biennale) pour admirer les oeuvres d’artistes locaux ou étrangers.

Après, il faut avouer que nous sommes un peu sevrés d’art en habitant ici (au contraire de la vie parisienne où on en est abreuvé), parce que l’offre est encore limitée et parce que nous ne faisons peut-être pas les efforts nécessaires pour en profiter.
En tous cas, ce fut une belle découverte du monde des bobo-artistes indiens que l’on ne voit vraiment pas souvent à Bangalore, plus encline à attirer les geeks….

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Le Livre de la Jungle à Kabini /le-livre-de-la-jungle-a-kabini/ /le-livre-de-la-jungle-a-kabini/#comments Wed, 15 Apr 2015 04:53:14 +0000 /?p=2921 Nous et les réserves naturelles, c’est pas vraiment la grande histoire d’amour. Les animaux nous fuient dès qu’on pénètre dans ce genre de lieux. On avait donc juré qu’on nous y reprendrait plus et qu’après tout, les réserves sont de toutes façons faites pour laisser les animaux vivre en paix.
Pourtant, notre regard a commencé à changer cette année grâce à des amis « bird watchers » que nous avions accompagnés à la réserve de Thettakad. Cette fois, c’est la visite de notre famille, en séjour sur les rives du lac Kabini qui nous a fait sauté le pas pour retourner tenter notre chance dans une réserve. Kabini a en plus la particularité de se situer entre deux réserves du Karnataka, Bandipur et Nagarhole.
Vu notre historique avec les réserves, on y allait sans grandes ambitions même si nous avions tout de même loué un télé-objectif, un peu frustrés de ne pas avoir pu prendre en photo les beaux spécimens d’oiseaux vus à Thettakad.
Quitte à être sur place, nous avons donc tenté un safari. L’intérêt de Kabini, c’est qu’on peut partir en « safari » à bateau, ce qui nous paraissait un concept déjà moins agressif que le 4×4 habituel. On s’était aussi dit qu’on verrait au moins des oiseaux et qu’à défaut de voir d’autres animaux, ça nous ferait une ballade sympathique.
Pourtant, c’est un festival d’animaux en tous genres qui nous attendait sur les berges du Kabini. Saison chaude oblige, les animaux sont poussés à sortir du couvert pour venir boire et manger la végétation plus verte des bords du lac. Alors, certes nous n’avons tout de même pas vu de tigre ou de léopard (mais c’est tout à fait possible, la preuve, notre famille a vu un tigre le lendemain) mais nous avons vu pléthore de biches, daims, sambars (sortes de grosses biches) sangliers, singes, paons, oiseaux en tous genre, quelque éléphants, bisons indiens (gaurs) et même un bon gros crocodile gueule ouverte posant pour nous. Surtout, ce qui nous a frappé et qui rendait l’expérience magique c’est ce mélange d’animaux vivant ensemble sur les berges du Kabini, les singes jouant sur le dos des biches pendant que le sanglier passe avec ses petits, que le crocodile dore au soleil ou que le snake-bird plonge dans l’eau. Un vrai côté Livre de la Jungle ! De quoi nous donner presque envie de revenir pour tenter cette fois de voir sa majesté le tigre…

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