beach – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie d'une petite famille d'expats français à Bangalore (Inde) depuis 2012 - et ses voyages autour Fri, 22 Jul 2016 19:13:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.3 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg beach – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 Pause à Cherai Beach /pause-a-cherai-beach/ /pause-a-cherai-beach/#comments Wed, 09 Dec 2015 06:17:18 +0000 /?p=3246 Après plusieurs week-end passés à Bangalore, on avait envie de calme, de sérénité.
Nous avons décidé de partir à Cherai Beach, aux 3 Eléphants, un « eco-resort » de goût tenu par des Français, et donnant directement sur les backwaters.

Cherai Beach a une géographie bien particulière. Non loin de Cochin (ou Kochi), cette langue de terre d’une centaine de mètres de large donne d’un côté sur les backwaters et de l’autre sur l’océan. Honnêtement, côté océan, ce n’est pas la plus belle plage que l’on ait pu voir en Inde (même si il est toujours agréable de pouvoir sauter dans les vagues). Du côté Backwaters, c’est un véritable havre de paix. De là, on peut observer pendant de longues minutes les pêcheurs utilisant les fameux filets chinois qui semblent bien propres par rapport à ceux que l’on a l’habitude de voir à Cochin… (ils pêchent à l’ampoule de nuit, des crevettes et petits poissons et apparemment, ça marche très bien). On prend des barques pour traverser un bras de rivière, on marche sur des chemins larges de quelques mètres entourés de rivières… Depuis un bateau, on a aussi tout le loisir d’observer la vie se dérouler dans cet environnement unique, voire, en poussant un peu plus loin, de se retrouver au milieu d’un petit port peuplé de bateaux de pêche colorés aux formes plus un brin surréalistes.

On en a même profité pour faire un petit saut à Cochin, où il est toujours agréable de se balader dans ses ruelles historiques.
Accessible facilement depuis l’aéroport de Cochin, cet endroit ressourçant est un véritable échappatoire à la vie de Bangalore… on y retournera certainement !

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Sri Lanka #4, de Galle à Mirissa : et si cette fois était la bonne ? /sri-lanka-4-de-galle-a-mirissa-et-si-cette-fois-etait-la-bonne/ /sri-lanka-4-de-galle-a-mirissa-et-si-cette-fois-etait-la-bonne/#comments Sun, 11 May 2014 12:00:33 +0000 /?p=2376 Le Sri Lanka et nous, c’est une histoire qui dure mais c’est encore loin d’être une histoire d’amour… Après trois premières incursions sur cette île si proche de l’Inde nous n’avions pas encore trouvé vraiment de raisons d’y retourner à part notre visa business nous forçant à sortir du territoire Indien régulièrement.
On avait gardé le Sud en « réserve », pour quand ce serait la bonne saison. Cette fois est finalement arrivée le mois dernier. Après avoir exploré la région de Trincomalee, le centre avec Kandy et la ville historique d’Anuradhapura, on a arrêté de tergiverser : direction Galle, la ville coloniale célébrée par tous les guides et touristes puis les plages réputées paradisiaques de la côte d’Unawatuna à Mirissa.
Et il est vrai que Galle est magnifique et très bien conservée. Réveil avec vue sur les remparts, lumière éclatante, mer bleu transaparente et héritage colonial (souvent déjà bien restauré) à tous les coins de rues. Un paradis pour bobo en « reconversion » : beaucoup de shops, guest-houses ou hôtels sont tenus par des occidentaux. On a l’impression d’arriver un peu après tout le monde mais la péninsule historique coloniale de Galle a un charme fou qui saute aux yeux instantanément.
Après avoir trouvé un scooter, nous partions à la découverte des plages de la côte Sud sans but précis et avec la vague idée d’essayer de surfer vu que le coin est réputé pour ça (malgré notre statut de débutant). A Unawatuna on a trouvé une jolie plage un peu surchargée de touristes « à transats » mais le bleu de la mer était assez convaincant. A Mirissa on a trouvé un bon mix de bungalows, restos, plage avec ou sans vagues. A Talalla, qu’on nous avait vivement conseillé, on n’a rien trouvé, à part une plage presque déserte et on s’est dit que c’était vraiment trop vide pour nous.
Entre les plages on a pris de sérieux coups de soleil à scooter, vu les fameux pêcheurs sur piquet (parfois honteusement mis en scène pour les touristes !) et compris que le coin était en train de se développer dangeuresement vers le tourisme de masse…
Et est-ce qu’on a surfé dans tout ça ? OUI ! et c’était très sympa, notamment sur la plage de Weligama, parfaite pour les débutants.
Bref, ce coin du Sri Lanka a de sérieux atouts. Même si c’est un peu « bateau » de dire ça, on vous conseille quand même de vous dépêcher de les découvrir avant l’invasion du tourisme de masse de Chine et Russie, de plus en plus imminente.

buddhist monks galle
church galle
fiery rickshaw
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playing cricket in galle
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turf betting in Galle

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Escapade « forcée » n°1 : le Nord-Est du Sri Lanka /escapade-forcee-n1-le-nord-est-du-sri-lanka/ /escapade-forcee-n1-le-nord-est-du-sri-lanka/#comments Fri, 28 Jun 2013 11:48:44 +0000 /?p=1687 Ah ce « business visa » qui nous oblige à sortir d’Inde tous les 30 jours, que c’est dur ! Imaginez, on a dû aller passer 3 jours sur des plages presque désertes au Sri Lanka.
La mousson ayant lieu là-bas aussi sur la moitié Ouest de l’île (où se situe Colombo), on a dû pousser jusqu’au Nord-Est pour être sûr du soleil, dans la région de Trincomalee. Ce coin faisait parti de la zone en guerre avec les Tiger Tamils il y a quelques années et contrairement à la majorité du Sri Lanka, la population est donc surtout Hindou et Tamil. On n’était pas trop dépaysé comme ça !
Après avoir pris un avion interne depuis Colombo géré par l’armée locale (on pensait que ça serait l’aventure mais au final, le plus drôle a été notre pesée après celle des bagages), on est arrivé à « Trinco », où les habituelles vaches « de ville » sont remplacées par des biches et cerfs ! Hallucinant !
Un peu par hasard, on a finalement posé notre sac sur la plage de Uppuveli, chez Luca et Dona, un couple d’Italiens ayant voyagé toute leur vie qui s’est « sédentarisé » la moitié de l’année pour tenir une guest house. En vrais Italiens, ils sont super chaleureux et passent leur temps à discuter, à servir des cafés et surtout des spécialités Italiennes délicieuses. Comme en plus, le coin ne déborde pas de restos et que la gastronomie Sri-Lankaise se résume à un ennuyeux « rice & curry », on était ravis !
Pour le reste, et comme vous le verrez sur les photos, ils ont fait les choses bien ici. La couleur de la mer correspond à la carte postale que l’on a en tête. En louant un scooter on découvre facilement des lagons où on se retrouve carrément seuls (à part quand des gamins du coin s’amusent à nous espionner). La réserve naturelle de « Pigeon Island » permet de s’en mettre plein les yeux avec un simple masque et tuba. De nombreux pêcheurs assurent aussi le show sur la plage en relevant à la main des énormes filets de pêche !
On s’est tout simplement senti super bien là-bas… c’est vraiment le genre d’endroits où on a envie de revenir.
Concernant Colombo, arrivé du train de nuit à…. 4h30 du matin, on avait fini de visiter la plupart des attractions de la ville à 10h ! L’ambiance est définitivement plus détendue que dans les grandes métropoles Indiennes et le Boudhisme ajoute une note assez Asiatique voire Chinoise. Le plus choquant pour nous : les automobilistes laissent traverser les piétons !

On poursuivra notre découverte de cette île si proche de l’Inde début Juillet.

(Mise à jour) Pette vidéo d’une minute comme si vous y étiez, des extraits sans musique de 5 secondes chacun :

1 minute in Sri Lanka from On The Road Again on Vimeo.

colonial heritage colombo

dear in Trincomalee
delicate temple in colombo
pigeon island beach
pigeon island
riding the beach
sleeperettes

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Notre (pré) mariage sur une plage « secrète » de Goa /allez-hop-une-petite-celebration-a-notre-sauce-sur-une-plage-secrete-de-goa/ /allez-hop-une-petite-celebration-a-notre-sauce-sur-une-plage-secrete-de-goa/#respond Fri, 19 Apr 2013 11:28:18 +0000 /?p=1465 Bon, ça faisait un petit moment que nous n’avions rien posté, mais nous avons une bonne excuse.
Fin Mars, nous avons organisé une célébration assez spéciale de notre « union » non-officielle en lançant une fête sur une plage « secrète » de Goa avec une quarantaine d’amis.

On n’aime pas trop partager les détails de notre vie privée ici, mais on voulait tout de même expliquer notre relatif silence depuis quelques semaines… On a eu pas mal de visites et donc beaucoup moins de temps à consacrer à ce blog.

On s’est (encore) rendu compte qu’en Inde, il est parfois facile de faire des choses impossibles ailleurs (et vice-versa bien sûr sinon ça ne serait pas drôle). Et qu’on pouvait avoir de superbes surprises (là aussi, on a depuis expérimenté l’inverse…).

Merci en tous cas à tous ceux qui ont participé à ces festivités et merci à l’Inde et Goa de nous avoir permis de vivre ce très beau moment 🙂

On essaie de reprendre une vie « normale » maintenant. Même si la normalité ici, heureusement, ça n’existe pas vraiment.

(crédits photo : Olivier)

affichage
affiche local style
by night
dancing crazy
sea
wedding preparation

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Mariage à l’Indienne à Chennai (Madras) /mariage-a-lindienne-a-chennai-madras/ /mariage-a-lindienne-a-chennai-madras/#comments Thu, 28 Mar 2013 10:22:19 +0000 /?p=1434 Chennai (ou Madras) est une des villes Indiennes pour lesquelles on avait le plus d’a priori négatifs. Rapidement passés par là il y a 6 ans entre un bus et un avion, on n’avait pas retenu grand chose de la ville à part qu’elle semblait industrielle, fermée et pas très dynamique. Depuis, les retours d’amis Français ou Indiens n’étaient en général guère plus attirants: « chaud et humide », « les pires rickshaws d’Inde », « racistes », « pas cosmopolite », « rien à visiter »…
Invités au mariage d’une amie Indienne là-bas, on en a donc profité pour vérifier de plus près ces clichés et idées pré-conçues.
Si on passe sur le côté météo (oui il fait plus chaud à Chennai qu’à Bangalore mais ça reste supportable, du moins pendant qu’on y était), Chennai est une ville qui se laisse finalement apprivoisée assez rapidement. Des quartiers résidentiels verts et sympas un peu comme à Bangalore, des temples dravidiens vivants et avec une vraie histoire (notamment le Kapaleeshwarar temple que l’on a visité) , un passé colonial assez conservé (éblouissante cathédrale San Thome), des quartiers commerciaux agités comme on les aime (Pondy Bazaar) et surtout la mer et ses plages lui donnent un certain charme. C’est en tous cas ce qu’on se disait en visitant la ville jusqu’à… 19h. C’est à ce moment là que la comparaison avec Bangalore ou d’autres grandes villes Indiennes devient difficile pour Chennai. Et pourtant, comme vous le savez, on se plaint déjà assez de la vie nocturne restreinte de Bangalore avec la fermeture des bars à 23h30. Sauf que des bars, des vrais, indépendants (sans parler des micro-brasseries) on ne les compte pas à Bangalore. A Chennai, toute vie nocture, ou endroit où l’on peut tout simplement descendre une bière dans une ambiance conviviale est limité aux hôtels de luxe ! Celui que l’on a essayé a eu en plus le bon goût de nous refuser son entrée parce que nous étions en short. Dur et pas très ouvert.

Concernant le mariage, c’était notre premier mariage Indien et nous n’avons pas été déçus. Super ambiance, on a été chaleureusement accueillis par la famille de notre amie. Et, comme on pouvait s’y attendre tout ou presque est différent de ce que nous connaissons en France concernant les mariages :
– la durée : environ 3-4 jours de célébrations
– le timing : la célébration du mariage avait lieu le matin, à 8h30 (ce qui est spécifique au Tamil Nadu)
– les rites : assez complexes, longs et parfois ludiques, ça dure plus de deux heures et tout le monde a l’air un peu perdu. Un coup, il faut laver les pieds du marié (par le beau-père !), une autre fois il faut que toute la famille tienne une ficelle en cercle puis faire le tour du feu, passer un collier à la mariée… On en a forcément loupé quelques uns…
– l’ambiance générale : un peu à l’image de l’Inde, c’est assez détendu, bruyant, pas codifié et encore moins solennel. Les invités vont et viennent pendant les rites, discutent ensemble, vont manger, reviennent et essaient de ne pas louper LE moment qui compte où il faut aller lancer du riz sur les mariés (comme chez nous ça par contre !).
le(s) repas : comme ça commence à 8h30, on a eu le droit à un petit-déjeuner puis un déjeuner. Les deux se passent dans une salle adjacente et on y va un peu quand on veut. On nous sert à la chaine sur des tables tout en longueur des traditionnels et gouteux thalis sur des feuilles de banane. Les plans de table sont donc beaucoup moins compliqués qu’en France !
– la fête : bon, ça va être difficile à raconter vu qu’on a loupé la principale qui avait elle lieu à Pondicherry en milieu de semaine… Cependant, on a eu le droit au « warm-up » chez la mariée avec une ambiance détendue et super sympa où toutes les générations dansent et boivent ensemble dès 21h !
– les tenues : les saris multicolores des femmes donnent un tableau vraiment superbe. Les hommes font par contre moins d’efforts. Un peu comme chez nous en fait.

Voilà, on remercie donc encore la famille d’Uttara qui nous a reçu à Chennai et nous a permis de vivre cette expérience unique !

wedding lunch
tiffins paradise
St Thomas church
one of the biggest urban beach in the world
kids jumping backside
high work
chennai fishermen

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Au sud de Goa, là où la vie est plus simple /au-sud-de-goa-la-ou-la-vie-est-plus-simple/ /au-sud-de-goa-la-ou-la-vie-est-plus-simple/#respond Fri, 23 Nov 2012 11:05:48 +0000 /?p=952 On vous avait prévenu, la saison de Goa est bel et bien lancée. Profitant de Diwali, nous voilà donc repartis dans notre bus couchette pour 4 jours à Goa, cette fois dans le Sud, vers la plage de Palolem et plus particulièrement Patnem.
Je vais essayer de ne pas survendre la région mais bon, ça risque d’être dur. Ça fait 3 fois que nous venons dans ce coin-là. La première fois, en 2006, après le jour de l’an passé à Goa, nous nous étions arrêté quelques jours sur cette plage assez isolée (Patnem donc). Quelques huttes seulement, deux ou trois restos, pas plus. La clientèle était essentiellement composée de backpackers et quelques bobos en quête de spiritualité au centre de yoga de la plage (qui n’existe plus d’ailleurs).
En 2009, après notre passage en Iran et une envie folle de se mettre en maillot de bain, nous nous étions accordé 4 jours de pause dans ce qui restait un excellent souvenir. L’endroit ne nous a pas déçus et nous avions retrouvé avec délectation les joies de la farniente à Patnem. Cependant nous avions remarqué que les prix avaient un peu augmentés et que quelques huttes supplémentaires avaient poussées.
2012. On avait lu que Palolem était devenu mainstream que « ce n’était plus ce que c’était ». On était quand même un peu confiants. A peine après avoir sauté hors du bus, nous avons enfourché 2 motos taxis qui nous amenaient à Patnem. Oui ça a un peu changé. Il y a plus de huttes, certes. La population n’est plus non plus tout à fait la même. Beaucoup d’Anglais, pas mal de familles avec enfants en bas âge, et même quelques personnes avec des valises à roulettes !! Mais le coin reste vraiment génial. La plages de Palolem et de Patnem sont grandes, belles. Le poisson grillé est excellent. La mer est chaude (et même pas trop chaude à cette époque). Les prix sont plus que corrects. On n’a vraiment pas l’impression de se marcher dessus. Les ballades dans les alentours sont superbes. La mer fait LE bruit parfait pour nous bercer le soir.
Pour contrebalancer tout ça, il faut quand même préciser que l’on reste en Inde donc, oui, il y a des vaches sur la plage et tout n’est pas toujours clean, oui, la mer est moins belle qu’en Thaïlande… Euh, c’est tout ce que j’ai trouvé.
Honnêtement on n’est pas des mordus de plage, on n’aime pas faire la crêpe plus de 10 minutes d’affilé. On revient aussi très rarement dans les endroits où l’on est passé. Mais avec Patnem, on a l’impression que l’histoire ne fait que commencer, c’est juste un endroit où on se sent bien… D’ailleurs, on y retourne dans 15 jours !

scooter cruising
palolem
palolem huts
devil made by kids before diwali
diwali beach
goa inside
local lifeguard
mining at rest beauty at best
cows working a tan
cola river lagoon
canacona diwali shop
braganza mansion
beach store

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Go Go Goa, ouverture de la saison à Arambol /go-go-goa-ouverture-de-la-saison-a-arambol/ /go-go-goa-ouverture-de-la-saison-a-arambol/#comments Thu, 08 Nov 2012 06:15:50 +0000 /?p=888 Fort Goa
Kerim Beach, with its pines
Reddy Fort

En France quand on aime le ski, c’est l’ouverture des stations de sport d’hiver que l’on guette, ici c’est plutôt les plages de Goa que l’on attend au même moment de l’année.
Goa, c’est un peu un monde à part en Inde. Détenu par les Portuguais jusqu’en 1961, investi par les hippies dans les années 70, Goa est toujours synonyme de plages plus ou moins développées, de grillades de fruits de mer les pieds dans le sable, de bière fraîche pas cher, de découvertes à scooter les cheveux au vent, de baignades dans une eau à peine plus fraiche que l’air et de vaches sur la plage. Bref, Goa c’est la plage à la cool, comme on l’aime. Pas trop développée (si on évite les resorts du centre), un peu culturelle (si on veut visiter les églises et forts laissés par les Portuguais) et toujours assez vierge (si on se ballade un peu autour des plages principales).
On a donc inauguré la saison en rejoignant une bande d’amis dans le Nord (voire extrême Nord) de Goa, à Arambol. On ne connaissait pas cette partie (même si on était déjà venu deux fois à Goa avant) et ça correspondait bien à nos attentes. Un petit air de Palolem (notre spot préférée dans le sud) avec une scène touristique très orientée touriste backpacker qui ne se prend pas la tête. On y a dormi dans un bungalow en cane au son des vagues et mangé des plats délicieux faits maison au Cheeky Monkey (vraiment au-dessus des autres restos du coin, ils font même leurs pâtes !).
Niveau découvertes, une petite virée encore plus au Nord vers Querim beach nous a permis de visiter deux forts aussi géniaux que différents : l’un, reconverti en hôtel de luxe avec vue sur la mer et petite Eglise, l’autre envahi par la nature à un point qui fait passer « Joyce et les conquérants de la lumière » pour une série réaliste…

Et comme on a décidé d’en profiter à fond, on retourne à Goa ce w-e (et même pour 4 jours, merci Diwali), dans le Sud, à Palolem cette fois, juste pour vérifier si c’est toujours bien notre plage préférée…

[AFG_gallery id=’15’]Fort Goa
Kerim Beach, with its pines
Reddy Fort

In France, when you love skiing, you’re waiting for the opening of the winter sports resorts, here what we’re waiting for at the same period is good season for Goa and its beaches.
Goa is kind of a world apart in India. Kept by Portuguese until 1961, favorited by hippies in the 70s, Goa is still synonymous of beaches more or less developed, grilled sea-food enjoyed foot in the sand, chilled and cheap beer, explorations with hair in the wind while driving rented scooters, swimming in a water a bit less hot than the air and cows on the beach. Goa is the laid-back beach, as we love it. Not yet invested by concrete resorts (if you don’t go in the central beaches), a bit of culture (if you’re willing to visit churches and forts let by the Portuguese) and still untouched (if you go around the main beaches you’ll find deserted spots).
So, we’ve inaugurated the Goa season with a bunch of friends in the North (or even extreme North) of Goa, at Arambol. We didn’t know this beach (even if we came twice before in Goa) and that was a good spot, matching our expectations: a slice of Palolem (our favorite beach in the South) with a touristic scene well-oriented to serve the basic needs of the backpackers looking to chill-out. We slept in a shack made of canes with the waves as unique soundtracks and ate delicious dishes home-made style at the suprising « Cheeky Monkey » (really standing above all the small restaurants of that beach, they even make their own pastas on-demand!).
Concerning the exploration part, a small ride even northern to Kerim beach allowed us to visit two awesome forts as great as different from each other: one was reconverted in a luxury hotel with a perfect sea-view and a small church niches inside its walls, the other one was straight back from your wild Indiana Jones dreams with trees that literary merged with its structure and remaining stones.

And we’ve decided to enjoy this Goa season 100% as we’re heading back there this w-e (for even 4 days thanks to Diwali) in the South this time, in Palolem, just to check if it’s still our favorite beach…

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Comme à Goa… à Gokarna /comme-a-goa-a-gokarna/ /comme-a-goa-a-gokarna/#comments Wed, 16 May 2012 12:20:04 +0000 /?p=292 w-e à Gokarna
Cricket on the beach
Gokarna Village

Pour notre première sortie hors de Bangalore, nous avons décidé qu’un peu de plage nous ferait le plus grand bien ! Direction Gokarna, sur la côte Ouest, juste sous l’Etat de Goa, toujours dans le Karnataka.

Pour pouvoir faire l’expédition sur un w-e, nous n’avions pas trop le choix, c’était bus de nuit obligatoire. Nous avons donc retrouvé avec délectation l’ambiance de ces toutes petites nuits où il faut essayer de dormir certes allongés, car ici il existe beaucoup de bus « sleepers », mais en étant secoués comme une bouteille d’Orangina… Honnêtement, c’est assez drôle, mais on dort mieux dans le train !

On nous avait conseillé une plage à l’écart de la ville pour établir notre quartier général, « Om Beach » (c’est d’ailleurs vrai que la plage à la forme d’un « Om »). On n’a donc pas trop cherché et on a atteri au « Namaste Café », en un w-e, on peut moins se permettre de dénicher le coin parfait pendant 3 heures… Il se trouve que c’est aussi la fin de la saison pour aller sur cette partie de la côte, donc beaucoup d’endroits sont fermés. Apparemment, il fait trop chaud (même si de notre point de vue c’est mieux d’être au bord de la mer quand il fait chaud !!) et surtout, la mousson ne va pas tarder.

Sinon, l’ambiance ressemble pas mal à celle du sud de Goa que l’on connaît : de belles plages – attention, pas parfaites non plus, le nettoyage des plages n’est pas encore mis en place ici et la mer n’est pas franchement bleue – des petites guest-houses, des vaches et quelques chiens sur la plage. Peu de touristes par contre, mais pas pas mal de « weekenders » Indiens (qui se déplacent en groupe d’amis et qui viennent principalement pour picoler…ou en famille). Le spectacle des Indiens qui se baignent tout habillés fait donc parti du décor ! Il est possible de faire des petites randos jusqu’à des plages uniquement accessibles par la mer ou par ces chemins. On se retrouve donc très facilement seuls sur la plage, notamment à « Paradise Beach ». Cette plage était a priori devenu le repère de backpackers plus portés sur la fumette que sur la découverte et quelques guest-houses bétonnées s’y étaient donc développées jusqu’à fin 2011. Sauf que les constructions n’étaient a priori pas légales et que cette réputation ne devait pas plaire aux autorités locales (ou tout simplement, les propriétaires du coin n’avaient pas payés les bons « officiels »). La police a donc tout détruit récemment en laissant les restes, ce qui laisse une impression très bizarre de village abandonné dans un cadre superbe….

La petite ville de Gokarna, accessible aussi à pied en passant par Kuddle Beach et sa propre plage immense dégage un charme désuet, un peu hors du temps. C’est certainement parce qu’elle est essentiellement animée par des pèlerins qui se promènent en dhoti d’un temple à l’autre et viennent prier autour d’un Ganesh à deux bras très ancien (que l’on n’a pas pu voir, pour une fois le temple n’était pas accessible aux non-hindous).

L’escapade week-end est donc largement approuvée, c’est une bonne chose de pouvoir s’échapper aussi facilement de Bangalore !

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