inde – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie d'une petite famille d'expats français à Bangalore (Inde) depuis 2012 - et ses voyages autour Fri, 22 Jul 2016 19:13:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.3 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg inde – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 Pause à Cherai Beach /pause-a-cherai-beach/ /pause-a-cherai-beach/#comments Wed, 09 Dec 2015 06:17:18 +0000 /?p=3246 Après plusieurs week-end passés à Bangalore, on avait envie de calme, de sérénité.
Nous avons décidé de partir à Cherai Beach, aux 3 Eléphants, un « eco-resort » de goût tenu par des Français, et donnant directement sur les backwaters.

Cherai Beach a une géographie bien particulière. Non loin de Cochin (ou Kochi), cette langue de terre d’une centaine de mètres de large donne d’un côté sur les backwaters et de l’autre sur l’océan. Honnêtement, côté océan, ce n’est pas la plus belle plage que l’on ait pu voir en Inde (même si il est toujours agréable de pouvoir sauter dans les vagues). Du côté Backwaters, c’est un véritable havre de paix. De là, on peut observer pendant de longues minutes les pêcheurs utilisant les fameux filets chinois qui semblent bien propres par rapport à ceux que l’on a l’habitude de voir à Cochin… (ils pêchent à l’ampoule de nuit, des crevettes et petits poissons et apparemment, ça marche très bien). On prend des barques pour traverser un bras de rivière, on marche sur des chemins larges de quelques mètres entourés de rivières… Depuis un bateau, on a aussi tout le loisir d’observer la vie se dérouler dans cet environnement unique, voire, en poussant un peu plus loin, de se retrouver au milieu d’un petit port peuplé de bateaux de pêche colorés aux formes plus un brin surréalistes.

On en a même profité pour faire un petit saut à Cochin, où il est toujours agréable de se balader dans ses ruelles historiques.
Accessible facilement depuis l’aéroport de Cochin, cet endroit ressourçant est un véritable échappatoire à la vie de Bangalore… on y retournera certainement !

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Surf en Inde sur la côte Sud-Est /surf-en-inde-sur-la-cote-sud-est/ /surf-en-inde-sur-la-cote-sud-est/#respond Wed, 05 Aug 2015 12:29:34 +0000 /?p=3088

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Le surf en Inde, c’est possible !

Depuis l’année dernière et notre séjour désormais annuel à Mamallapuram (durant la mousson à l’Ouest du pays), nous avions découvert qu’il était possible de surfer en Inde. En début d’année, c’est à Varkala que nous envions les Anglais qui s’étaient lancé dans la création d’un club surf & yoga. Et ce mois-ci, nous sommes retournés sur la côte Est, juste en dessous de Chennai pour découvrir, non seulement que la culture surf commençait à être vraiment installée à Mamallapuram mais aussi que des clubs de surf – guest-houses commencent à apparaître sur le reste de la côte.
Sur le bons conseils d’un expat français de Chennai (merci Gaël !), nous avons pu testé le spot de Covelong (ou Kovalam, à ne pas confondre avec le Kovalam du Kérala) où une guest-house & resto & club de surf vient d’ouvrir. Contrairement à la plupart des guest-houses du coin, celle-ci a vraiment du charme, l’architecture du lieu mêle béton brut, bois et bambou et surtout, elle bénéficie d’une plage presque privée (qu’elle maintient propre) tant il n’y a rien d’autre ou presque dans le village. Le spot est aussi bien adapté au surf : la plage est en arc de cercle, la vague déroule gentiment vers la droite, une « right-hander » pour les spécialistes. Après, les vagues ne sont pas surpuissantes, on avait environ un mètre et demi, ce qui est bien pour les débutants.
Ce qui est assez impressionnant, tant à Covelong qu’à « Mamalla » c’est à quel point le surf est en train de rentrer dans la culture locale, de plus en plus de jeunes, voire enfants indiens s’y sont mis et ont un niveau impressionnant (il y a 8 ans, lors de notre premier passage à Mamallapuram, il n’y avait pas un seul surfeur). Des offres dédiées aux touristes apparaissent aussi.
D’autres spots sont à tester, notamment à Rameshwaram, près du fameux temple, juste en face du Sri Lanka où la mer a l’air superbe. Et certainement de nombreux autres qui n’attendent qu’à être découverts… Pour une fois, une envierait presque les habitants de Chennai qui peuvent aller surfer tous les week-ends !

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Qu’est ce qu’on mange ? /quest-ce-quon-mange/ /quest-ce-quon-mange/#comments Thu, 23 Jul 2015 12:34:49 +0000 /?p=3046 Depuis ces derniers mois, on ne peut plus les ignorer : aux heures des repas, ce sont des dizaines et des dizaines de livreurs qui s’activent dans Bangalore pour livrer les menus proposés par pléthore de nouvelles applications mobiles comme FreshMenu, Spoonjoy ou encore Dazo. Il se livre actuellement une petite bataille virtuelle sur ce segment et nul doute que tous n’en sortiront pas indemnes…

Il existe deux grands trends : les entreprises qui cuisinent elles-mêmes leurs plats et qui les livrent et celles qui se contentent d’afficher les cartes des restaurants des environs (en sélectionnant plus ou moins quelques plats) puis qui se chargent de la commande auprès du restaurant et de la livraison.

La clé du succès repose à la fois sur la qualité des plats, le prix et le temps de livraison, ce qui est un avantage pour les applications qui ont juste besoin de livrer depuis une cuisine centrale et qui n’ont pas à aller se fournir dans un restaurant tiers.

Ce modèle est particulièrement pertinent dans une ville comme Bangalore où le trafic rend chaque déplacement difficile. Beaucoup de personnes travaillent aussi dans des « IT Park », des complexes de bureaux où l’offre pour déjeuner est vraiment très limitée voire inexistante…
Ces applis sont en général très bien marketée, avec de belles photos qui mettent bien en avant les produits (même si au final on les reçoit en plateaux-repas) et utilisent la géolocalisation, même si la lecture des cartes ici n’est pas quelque chose d’habituel et que le petit coup de fil avant livraison est rarement évité (et parfois compliqué à gérer).

Depuis quelques temps nous avons donc commencé à tester toutes ces solutions pour nous en faire une idée un peu plus précise.
Déjà, ce que l’on remarque tout de suite est le prix souvent très abordable (entre 100 et 300 rps pour la plupart) ! Par contre, la qualité reste très aléatoire.

Les applis que nous retenons :

> Fresh Menu : Ils ont leur propre menu qui change tous les jours. Un peu plus cher que la moyenne mais la qualité est impressionnante et les portions très copieuses. Surtout des plats non-indiens par contre.

> Dazo. Prix très abordables (et encore ils ont changé depuis peu leur interface permettant de naviguer dans différentes catégories comme sur Uber) , qualité correcte mais variable. Ils ont un modèle un peu entre deux car ils offrent certains plats qu’ils cuisinent eux-mêmes et une sélection de plats d’autres restos. Ca paraît une bonne idée mais vu qu’ils ne centralisent en fait rien, ils livrent les plats avec différents livreurs au fur et à mesure… De plus, lors de notre dernière commande, le délai a été très long et la nourriture ne correspondait pas toujours à ce qui était en photo sur l’appli…
Ils sont tout de même les seuls livreurs qui ont réussi à arriver chez nous sans nous appeler avant !

> Swiggy : Ils ne possèdent pas de cuisine en propre mais proposent les cartes de nombreux restaurant. Service rapide et efficace. Pas mal pour tester des restos dans lesquels on ne serait pas allé (trop loin ou ambiance moyenne) ou pour retrouver un bon plat d’un resto dans lequel on a l’habitude d’aller (ils livrent même des desserts ou glaces uniquement).

Nous avons aussi testé Faasos, nourriture de très mauvaise qualité pour le coup, et SpoonJoy, bonne qualité mais notre plat était arrivé froid…

Ceci n’est qu’un petit aperçu, nous n’avons pas encore testé Eatlo, TinyOwl, Delyver, FoodPanda, Zomato, Latenight, Justeat, Getmyfood, Nutritown et pas mal d’autres !!

On va quand même faire attention à ne pas tomber dans le piège et continuer d’arpenter les rues de Bangalore pour se régaler ! Reste à voir d’ailleurs si le phénomène de mode ne va pas retomber mais il est tout de même indéniable que ces applications remplissent un vrai besoin ici.

Mise à jour Juin 2016: On accélère le temps et comme on s’y attendait déjà il y a un, cette course folle n’a pas pu être suivie par tout le monde. Dazoo et Spoonjoy ont fermé, FoodPanda lutterait et Zomato Delivery ou TinyOwl auraient réduit leurs équipes. Le seul clair vainqueur, à Bangalore du moins (vu que ça a l’air de dépendre d’une ville indienne à l’autre) serait Swiggy (que nous utilons d’ailleurs fréquemment, surtout depuis que nous avons eu un bébé bien sûr…)!

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Week-end gastronomique et mystique à Pondichéry et Auroville /week-end-gastronomique-et-mystique-a-pondichery-et-auroville/ /week-end-gastronomique-et-mystique-a-pondichery-et-auroville/#comments Mon, 29 Jun 2015 11:43:08 +0000 /?p=3000 Pondichéry, depuis Bangalore (et encore plus depuis Chennai), c’est une destination week-end facile pour changer un peu d’air. C’est d’ailleurs très populaire auprès des Indiens qui y trouvent un air colonial français toujours entretenu voire renouvellé (un mini voyage en Europe en quelque sorte).
Pour nous, « Pondy », c’était jusqu’ici une destination qui nous avait toujours laissé un goût de trop peu. Certes, le quartier français a un certain charme, mais ça reste assez limité, voire un peu fake ou rétrograde. Quand à Auroville, la promesse de visiter une société utopique vivante fait rêver mais vu que l’accès aux touristes y est limité à un parcours guidé limité, on s’y sent un peu parqués. Enfin, pas de vraie plage digne de ce nom pour laisser entrevoir une farniente balnéaire sympa.
Pourtant cette fois, nous avons renoué avec ce coin l’espace d’un week-end, car, mousson oblige, la moitié ouest de l’Inde (donc Goa et le Kérala) sont arrosés en continu et donc inaccessibles à cette période de l’année.
On se tournait donc vers Pondy un peu par défaut et nous y avons finalement passé un super week-end grâce à certaines nouveautés (du moins pour nous).

Premièrement, nous avions booké un hôtel assez atypique dont nous avions entendu parler depuis un moment, le Dune hotel qui se trouve à quelques kilomètres au dessus de Pondichéry, en bordure de mer et qui a la particularité d’avoir construit des chambres « concepts » toutes plus différentes et parfois délirantes les unes que les autres (chambre « tower » en haut d’une tour avec vue su la mer, chambre « silver » complètement argentée, chambre bungalow sur pilotis, etc…). Pour ne rien gâcher, ils ont un restaurant sympa et leur propre ferme sur le terrain de l’hôtel, sans parler de la piscine jouxtant une plage déserte…

Ensuite, nous avons pu visiter et pénétrer dans le fameux Matrimandir (le symbole et lieu de méditation d’Auroville) pour la première fois et c’est une expérience unique qui nous a transporté. Alors que nous pensions qu’il était quasi impossible de le visiter, le process, bien qu’un brin contraignant (il faut booker la veille en personne, se pointer assez tôt le lendemain matin et attendre, attendre avant d’enfin visiter) est en fait assez ouvert et gratuit (de nombreux groupes de touristes Indiens le savent d’ailleurs). Sans vous dévoiler complètement la visite (et de toutes façons on n’a pas pu prendre de photos), le lieu est un mélange de décor de Star Wars, de planche de l’Incal, de minimalisme architectural japonais, de (rétro) futurisme à la Futuroscope, le tout mâtiné de symboles mystiques. Bref, une sacrée expérience dont nous étions étonné de ne jamais avoir entendu parler avant.
Concernant Pondy, au-delà de son charme colonial français (avec de vrais restes vivants comme des papys jouant à la pétanque!), on a été étonné de découvrir que sa « Promenade » le long de la mer, était en fait fermée à la circulation tous les soirs (un truc un peu impensable en Inde) pour mieux permettre à tout un chacun de profiter de l’air marin le temps de sa « evening walk ».

Niveau culinaire, l’héritage colonial français n’a jamais été aussi vivant depuis que de nombreux entrepreneurs français semblent avoir investi les lieux ces dernières années : petit dej et autres pâtisseries françaises impeccables et simples à Baker’s Street (il faut voir la tête émerveillée des européens rentrant dans cette boutique !), petits plats et bon produits de la mer dans l’un des restos des hôtels coloniaux (on a testé et approuvé le Dupleix de notre côté) et enfin, charcuterie et fromages produits localement au Mango Hill Hotel au nord de la ville près d’Auroville !

Enfin, un nouveau vol a été mis en circulation entre Bangalore et Pondichéry (le seul de l’aéroport !) qui permet donc de faire l’aller en train de nuit et le retour en avion en fin d’aprem le dimanche.

Il ne nous reste plus qu’à tester le spot de surf local pour en faire une destination week-end récurrente pour nous (surtout pendant la mousson à l’Ouest).

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A la fraîche, dans les Nilgiris (Ooty – Coonoor) /a-la-fraiche-dans-les-nilgiris-ooty-coonoor/ /a-la-fraiche-dans-les-nilgiris-ooty-coonoor/#respond Tue, 24 Feb 2015 05:05:48 +0000 /?p=2835 Les montagnes des Nilgiris, dont Ooty est le spot le plus connu était une des dernières attractions touristiques majeures du sud de l’Inde où nous n’étions pas allés. On savait bien que l’opportunité finirait par se présenter. Nous avons donc profité de la visite d’un couple d’amis vivant en Malaisie pour leur proposer d’aller se rafraîchir dans l’une des fameuses « hill stations » des Nilgiris, Coonoor en l’occurrence.
Créées par les Anglais qui ne pouvaient plus supporter la chaleur de Madras (aujourd’hui Chennai) pendant l’été, ces villes-villages en altitude culminent tout de même aux alentours de 2000m. Et l’altitude joue, il fait bel et bien plus frais, à tel point que nous avons même eu le plaisir (enfumé) d’allumer un feu de cheminée pour la nuit ! On recommande d’ailleurs chaudement le 180 McIver Villa pour son architecture Anglaise authentique et son jardin avec vue où on vous sert des plats délicieux (occidentaux voire français ou indiens).
Au delà de la fraicheur et de l’architecture Anglaise, les principales attractions de la région sont les paysages de plantations de thé et… le fameux « toy train« , un des derniers trains à vapeur encore en fonctionnement ! La portion du train la plus intéressante, parait-il, est entre Mettupalayam et Coonoor mais il est difficile à booker et l’horaire est assez compliqué. Nous n’avons donc fait que la portion Coonoor – Ooty qui était déjà très sympa et qui permet de voir la locomotive à vapeur entrer en gare (et repartir vu qu’elle passe le relais à une loco Diesel pour la seconde portion). Les vues depuis le train ne sont pas toujours incroyables mais l’expérience reste sympathique dans des petits wagons où les interactions avec les autres passagers sont aussi divertissantes.
Une fois arrivés à Ooty, nous sommes directement redescendu vers Mysore, traversant au passage plusieurs réserves dont celle de Bandipur où nous avons eu la chance d’apercevoir plusieurs animaux sauvages depuis la route (dont un couple d’éléphants avec un éléphanteau !).
Et pour une fois, Mysore ne nous a pas porté malchance ! Arrivés en fin de journée, nous avons pu profiter du coucher de soleil depuis Chammundi Hills et même (sans l’avoir plannifié) découvrir le palais de Mysore illuminé de ses mille ampoules (il est en fait allumé une heure par semaine le dimanche et nous sommes tombés dessus par hasard).
Il y a des w-e comme ça où tout s’enchaîne parfaitement !

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L’Inde mythique et agaçante à Jaipur /linde-mythique-et-agacante-a-jaipur/ /linde-mythique-et-agacante-a-jaipur/#comments Sat, 29 Nov 2014 07:09:04 +0000 /?p=2742 Le Rajasthan et Jaipur, 8 ans qu’on n’y avait pas mis les pieds. A l’époque, nous découvrions le voyage « sac à dos » ou « backpackers » comme disent les anglo-saxons. Depuis que l’on vit dans le sud de l’Inde, on voit plus le Nord de l’Inde comme un autre pays : plus de 1500 kms de distance nous séparent ainsi qu’une culture, une architecture, une histoire différentes.
Du coup, on a saisi l’occasion d’avoir de la famille en voyage dans ce coin pour y retourner l’espace d’un week-end (aussi grâce aux nouvelles liaisons d’Air Asia Inde).
Jaipur est la porte d’entrée du Rajasthan, la région la plus emblématique et donc touristique de l’Inde, mais c’est aussi une vraie ville Indienne en développement : on ne l’avait pas oublié et c’est donc sans surprises qu’on a retrouvé une ville un brin chaotique. Ce qu’on avait par contre oublié, c’est à quel point le tourisme est développé dans cette partie de l’Inde, ce qui engendre forcément quelques inconvénients : une population locale globalement agressive et prête à exploiter au maximum chaque touriste.
Au delà de ça, Jaipur et le fort d’Amber tout proche, méritent tout de même leur lot de touristes internationaux et locaux.
Le fort d’Amber est un monument que nous avions loupé il y a 8 ans et que nous mettions un point d’honneur à visiter cette fois. Le fort, perché sur une colline au-dessus d’un lac nous a directement fait une très forte impression. La colonne d’éléphants montant pendant toute la matinée y ajoutait aussi une touche un brin magique. A l’intérieur, le fort cache un voire plusieurs palais bien restaurés et déploie une belle palette des curiosités architecturales locales : portes sculptées et peintes à l’excès, palais des glaces, jardin intérieur.. .
A Jaipur, c’est à la bien nommée « pink city« , soit la vieille ville, que tout se passe. Dans cette partie de la ville, la plupart des bâtiments revêtent en effet une couleur rosée et souvent une architecture de style moghol. Le fameux « hawa mahal » ou « palais des vents » qui abritait le harem de ces chers maharajas en est l’exemple le plus frappant avec son délire de multiples fenêtres à motifs. Un bâtiment très photogénique malgré l’agitation de la rue passant sous ses fenêtres. Cette fois, on a même visité le Jantar Mantar, un autre délire de maharaja, plus porté lui sur l’astrologie. Pour une fois, la visite guidée est assez indispensable pour comprendre à quoi pouvait bien servir ces curieux instruments qui font d’abord penser à un square pour enfants. On notera quand même que le maharaja avait poussé le délire jusqu’à faire construire une horloge solaire, précise à deux secondes près !

Bref, un week-end sympa qui permet de changer un peu d’air et de se rappeler que l’Inde aussi peut être un brin sur-touristique…

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Le Bharata natyam – Uttara Rao à Chennai /le-bharata-natyam-uttara-rao-a-chennai/ /le-bharata-natyam-uttara-rao-a-chennai/#respond Mon, 08 Sep 2014 07:16:05 +0000 /?p=2686 On va être honnête avec vous, les danses traditionnelles et autres spectacles du même genre qu’on ne manque pas de trouver dans la plupart des destinations touristiques ne sont pas notre tasse de thé… On a souvent l’impression, vraie ou fausse, d’être pris pour des enfants à Disneyland à qui on essaierait de faire croire que la mascotte de Mickey est le VRAI Mickey.

Maintenant, quand c’est une de nos amies, Uttara, qui se produit, on se dit qu’il ne faut pas louper ça, même si c’est à Chennai (c’est dire notre motivation).
A la fin du mois de Juillet dernier, nous nous sommes donc rendus dans la capitale du Tamil Nadu pour passer un w-e tranquille et voir donc notre premier spectacle de Bharatnayam.
Et là, stupeur ! Uttara, métamorphosée en sorte de super-déesse hindoue enchaîine pendant près d’une heure et demi des gestes précis entre le mime et la danse, entre le sacré et le profane au rythme d’instruments de musique, chants ou de la seule voix intransigeante et saccadée de sa « guru ».
Dans la salle, nous étions les seuls « touristes », preuve que cet art est en plus toujours d’actualité dans cette Inde magique qui combine toujours tradition et modernité.

Si jamais vous souhaitez organiser des spectacles avec Uttara et sa « guru », n’hésitez pas à nous contacter, nous vous donnerons ses coordonnées.

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Calcutta, la belle déchue /calcutta-la-belle-dechue/ /calcutta-la-belle-dechue/#comments Wed, 02 Jul 2014 06:37:28 +0000 /?p=2462 Notre deuxième visite à Calcutta (ou Kolkata), 7 ans après la première, nous ne nous a pas laissé indiférents. La première fois, nous avions parcouru « la cité de la joie » (sic) comme les autres villes Indiennes que nous avions traversées. Ok, on avait été étonné par les hommes qui tirent encore à la main des semblants de charettes (les fameux « rickshaw pullers » ou « hommes-chevaux ») mais rien de plus. Cette fois, nous avons vraiment eu l’impression de visiter un pays différent de celui dans lequel nous vivons depuis plus de deux ans.

D’un point de vue architectural et historique Calcutta est une belle ville, avec un riche passé colonial, souvent décati, parfois en ruine mais au charme indéniable. Mais rapidement, en se promenant dans la ville, on comprend assez aisément que la conservation des vieilles pierres, si chères aux touristes, est certainement le cadet des soucis des milliers de personnes qui habitent dans la rue.

C’est certainement cliché de dire ça mais Calcutta peut choquer par la misère qui y règne : des gens, parfois des enfants seuls, vivent partout sur les trottoirs. Ils mangent, se lavent, dorment, travaillent sur les mêmes 2 mètres carré, ce qui en fait objectivement un paradis pour photographe tant les scènes à chaque coin de rues sont inattendues et pleines de vie. Une fois passée la première stupeur, on découvre que Calcutta a autre chose à offrir et que cette ville dégage un charme bien particulier grâce aux milliers de taxis-ambassadors jaunes d’un autre temps, aux vieux bâtiments surannés, aux vendeurs de rue omniprésents, mais aussi grâce à son fleuve qui aère la ville et le grouillant Howrah bridge
On a souvent l’impression d’être juste spectateur perdu dans une ruche aux codes inconnus : un cocktail explosif, l’Inde dans ce qu’il y a de plus vivant, beau et… sans pitié. On sent que cette ville a un potentiel de capitale internationale (qu’elle a d’ailleurs été dans la première partie du British Raj) mais qu’elle a pris du retard, beaucoup de retard.

Coté culinaire, nous avons été conquis par la gastronomie unique de cette région que nous avions déjà eu l’occasion de goûter à Bangalore. Grands fans de poissons, les Bengalis utilisent aussi énormément… la moutarde ! Ca donne des plats très différents de ce que nous avons l’habitude de manger dans le reste de l’Inde, assez fins et délicieux !

Ce petit week-end a surtout été une bonne piqûre de rappel pour nous : en vivant à Bangalore et en habitant et travaillant à Indiranagar, on oublie parfois ce qu’est l’Inde. Nous vivons clairement dans un environnement protégé ici (sans pour autant vivre dans une résidence fermée) et il est parfois important de se confronter à une autre réalité de ce pays qui concerne certainement la plus grande partie de la population.

ambassador waiting
chai wallah, calcutta
coiffeur rue
cop traffic kolkata
heritage and homeless people
flooding kolkata
gun shot game
horse man contrasts
howrah bridge deck
police from the retro future
Tagore's house
Victoria memorial

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Et « Titri Digital Services – Private Limited » est né ! /et-titri-digital-services-private-limited-est-ne/ /et-titri-digital-services-private-limited-est-ne/#comments Fri, 22 Mar 2013 12:16:03 +0000 /?p=1389 On ne parle pas beaucoup de boulot ici. Et pour cause ! Lors du premier article de Nicolas sur son entreprise, un rdv avec son boss ne lui avait pas trop laissé le choix « pas de publications sur ce qu’il se passe dans l’open-space même si le nom de l’entreprise n’est pas cité ». Bon, les grosses boites et les médias sociaux c’est pas vraiment ça (encore moins en Inde peut-être).

Quant à Johanne, elle venait pour créer une entreprise ici mais ne voulait pas en parler tant que ce n’était pas lancé. Et pour cause, 6 mois environ ont été nécessaire avant de lancer l’activité. Il faut dire que lors d’un classement récent des pays où il est facile de faire du business, l’Inde arrive à la…132e place sur 185 ! (la France arrive 34e). Alors même si elle est passée par un inévitable « chartered accountant » (comptable à tout – et rien – faire) pour les démarches, le process semble sans fin et regorge de subtilités propres à l’administration Indienne, presque incompréhensibles pour nous.

Par exemple, le choix du nom de l’entreprise est assez intéressant. Nous avons dû en soumettre trois propositions différentes (avec justifications) et c’est l’administration qui a le dernier mot ! Alors, vous compendrez qu’on a vite manqué d’imagination… Titri, c’est en fait un clin d’oeil au numéro de notre appartement ici, « T3 ». Les security guards nous ont toujours appelés en conséquence « Titri » (prononciation à l’Indienne…) et c’est vite devenu une sorte de surnom pour nous (évidemment, ce n’est pas la justification que l’on a mise sur les papiers officiels). Surtout, le nom ne signifie rien de négatif dans une des nombreuses langues du coin (Hindi, Kannada, Tamil, Malayalaam…). Notre première idée était « Hogi » en empruntant cette expression Kannada qui semblait vouloir dire « go » mais qui dans l’usage se rapprochait plutôt de « dégage »… On s’est dit que ça ne nous aiderait pas trop pour le recrutement.

Passé donc toutes ces histoires administratives, Johanne a enchaîné avec les secondes étapes bien plus vite que les précédentes, à savoir trouver des locaux (à deux rues de chez nous) et embaucher directement 4 personnes.

Faire venir des candidats à des entretiens d’embauche était tout de même assez « instructif ». La première fois que nous avons fait une session, personne n’est venu. Il ne faut pas oublier qu’ici les entreprises sont celles qui doivent faire les efforts vu le marché du travail dynamique…

Pour la suite, on s’attendait au pire : les employés en retard à répétitions, qui ne viennent pas sans prévenir, qui quittent leur poste sans rien dire, qui ne comprennent pas le boulot, etc… Rien de tout ça n’est arrivé ! Alors certes, ce n’est pas non plus une autoroute mais les 4 employés de Titri viennent à l’heure, travaillent dur et nous préviennent quand ils sont absents !

Au niveau de l’activité, on s’est lancé par opportunisme (un premier client déjà là) sur l’externalisation de saisie et recherche de données. Le boulot est basique et consiste à enrichir des bases de données en allant chercher l’info là où elle est, en ligne. Mais pour nos employés ce n’est pas un problème, au contraire.

Ensuite, étant donné notre position géographique dans la « Silicon Valley » Indienne, notre réseau et notre expérience, c’est tout naturellement que nous avons commencé à nous tourner vers la création de sites web, applications mobiles, applications Facebook et community management en Français et/ou Anglais. On a commencé à se constituer un réseau de freelances et petites agences sérieuses qui travaillent à des coûts bien entendu attractifs pour des clients Français. On fait donc l’interface entre les prestataires/freelances locaux et les clients Français.

Bref, on a déjà créé un site TITRI pour présenter tout ça donc n’hésitez pas à aller y faire un tour pour nous donner votre feedback ou nous envoyer une demande de devis tant qu’à faire :).

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Comment s’intégrer dans un open-space de 150 personnes à 95% Indien ? /comment-sintegrer-dans-un-open-space-de-150-personnes-a-95-indien/ /comment-sintegrer-dans-un-open-space-de-150-personnes-a-95-indien/#comments Thu, 29 Mar 2012 10:07:30 +0000 /?p=66

Il n’y a pas à se poser la question en fait. Les Indiens sont naturellement hyper sociables et en plus ils ont prévu toute une série de petites épreuves à passer pour faciliter son intégration.  C’est du moins le cas dans mon bureau.

Donc si au début, j’ai été assez impressionné par la grandeur de mon nouvel espace de travail et le nombre de nouveaux collègues plus bruyants les uns que les autres, je dois avouer que je me suis finalement senti à l’aise très vite.

Déjà, je suis dans une équipe réduite de 6 personnes, ce qui facilite les échanges. Ensuite, ils ont tout de suite mis en place un petit truc sympa, je leur apprend un mot de Français par jour, ils me l’apprennent en Hindi et Kanada (la langue locale du Karnataka, l’état de Bangalore).

Chaque nouvel arrivant doit aussi faire deux choses. La première, c’est le « third day sweets« , donc comme son nom l’indique, lors de son 3e jour, tout nouvel arrivant doit distribuer à chaque personne une sucrerie et se présenter. Serrages de main formels, échanges des prénoms (ce qui s’avère assez compliqué vu que les Anup, Subash, Dipika, Sapna et autres Manasi ne font pas trop parti des dénominations auxquels nous sommes habitués). J’en ai donc profité pour les prendre chacun en photo et écrire leur nom pour le retenir (d’où la mosaïque ci-dessus). L’idée était de me faire un petit album pour mieux retrouver leurs prénoms. C’était sans compter sur le naturel blagueur de mes nouveaux collègues qui m’ont, pour une partie, donné des prénoms de stars de Bollywood plutôt que les leurs.

La deuxième chose à faire est la « First Time Presentation« , soit une présentation devant tout le bureau sur qui on est, d’où on vient, ce qu’on aime faire mais aussi qui on aime au bureau et qui on n’aime pas ! Ces présentations se finissent en général par une petite épreuve en lien avec ses passions, certains se retrouvent donc à devoir danser, chanter, jouer un morceau de pièce de théâtre ou montrer des photos. Je n’y ai pas encore eu le droit mais ça ne saurait tarder.

Après, l’ambiance générale est assez dingue. Il se passe toujours un truc. Ca crie d’un bout de l’open-space à l’autre, ça se balance des trucs, ça joue du djembé (oui oui, en plein open-space), ça regarde des vidéos sans écouteurs et ça discute, ça discute. Le meilleur c’est que c’est pareil dans les réunions, tout le monde est convié à des réunions qui pourraient être efficaces à 3 ou 4. J’ai aussi eu le droit à une réunion avec le client qui s’est terminée en Pictionnary sur les caractéristiques des nouveaux produits !

Au fait, je travaille dans une agence de publicité, et je crois que c’est aussi ce qui fait que c’est assez « détendu ».

Bref, autant vous le dire, cette ultra-sociabilité me plaît bien et on se sent vite à l’aise. Niveau travail, je peine un peu surtout au niveau de l’anglais, tant pour m’exprimer que pour les comprendre (certains ont un accent très très fort), mais ça évolue positivement. On verra donc si j’arrive à supporter cette agitation après plusieurs mois et des vrais projets sur lesquels bosser…

 

Il n’y a pas à se poser la question en fait. Les Indiens sont naturellement hyper sociables et en plus ils ont prévu toute une série de petites épreuves à passer pour faciliter son intégration.  C’est du moins le cas dans mon bureau.

Donc si au début, j’ai été assez impressionné par la grandeur de mon nouvel espace de travail et le nombre de nouveaux collègues plus bruyants les uns que les autres, je dois avouer que je me suis finalement senti à l’aise très vite.

Déjà, je suis dans une équipe réduite de 6 personnes, ce qui facilite les échanges. Ensuite, ils ont tout de suite mis en place un petit truc sympa, je leur apprend un mot de français par jour, ils me l’apprennent en Hindi et Kanada (la langue locale du Karnataka, l’état de Bangalore).

Chaque nouvel arrivant doit aussi faire deux choses. La première, c’est le « third day sweets », donc comme son nom l’indique, lors de son 3e jour, tout nouvel arrivant doit distribuer à chaque personne une sucrerie et se présenter. Serrages de main formels, échanges des prénoms (ce qui s’avère assez compliqué vu que les Anup, Subash, Dipika, Sapna et autres Manasi ne font pas trop parti des dénominations auxquels nous sommes habitués). J’en ai donc profité pour les prendre chacun en photo et écrire leur nom pour le retenir (d’où la mosaïque ci-dessus). L’idée était de me faire un petit album pour mieux retrouver leurs prénoms. C’était sans compter sur le naturel blagueur de mes nouveaux collègues qui m’ont, pour une partie, donné des prénoms de stars de Bollywood plutôt que les leurs.

La deuxième chose à faire est la « First Time Presentation », soit une présentation devant tout le bureau de qui on est, d’où on vient, ce qu’on aime faire mais aussi qui on aime au bureau et qui on n’aime pas ! ah ça ils sont francs. Ces présentations se finissent en général par une petite épreuve en lien avec ses passions, certains se retrouvent donc à devoir danser, chanter, jouer un morceau de pièce de théâtre ou montrer des photos. Je n’y ai pas encore eu le droit mais ça ne saurait tarder.

Après, l’ambiance générale est assez dingue. Il se passe toujours un truc. Ca crie d’un bout de l’open-space à l’autre, ça se balance des trucs, ça joue du djembé (oui oui, en plein open-space), ça regarde des vidéos sans écouteurs et ça discute, ça discute. Le meilleur c’est que c’est pareil dans les réunions, tout le monde est convié à des réunions qui pourraient être efficaces à 3 ou 4. J’ai aussi eu le droit à une réunion avec le client qui s’est terminée en Pictionnary sur les caractéristiques des nouveaux produits !

Au fait, je travaille dans une agence de publicité, et je crois que c’est aussi ce qui fait que c’est assez « détendu ».

Bref, autant vous le dire, cette ultra-sociabilité me plaît bien et on se sent vite à l’aise. Niveau travail, je peine un peu surtout au niveau de l’anglais, tant pour m’exprimer que pour les comprendre (certains ont un accent très très fort), mais ça évolue positivement. On verra donc si j’arrive à supporter cette agitation après plusieurs mois et des vrais projets sur lesquels bosser…

 

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