Découverte – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie en Inde, à Bangalore - depuis 2012 Sun, 09 Jun 2019 12:18:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.20 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg Découverte – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 En Inde aussi on fait du vin ! (visite de Grover Winery) /en-inde-aussi-on-fait-du-vin-visite-de-grover-winery/ /en-inde-aussi-on-fait-du-vin-visite-de-grover-winery/#comments Mon, 14 Oct 2013 07:12:52 +0000 /?p=1907 Quand on pense vin du Nouveau Monde, on ne pense pas forcément à l’Inde. Pourtant le pays en produit depuis quelques dizaines d’années, notamment près de Bangalore grâce à un climat plutôt tempéré (Bangalore est situé à presque 1000 m d’altitude). Certes, pour l’instant, nous n’avons pas vraiment été conquis par le produit et les taxes rendent les bouteilles assez chères (dans les 800 rps, soit près de 10€) mais le domaine de Grover étant le plus proche de Bangalore, tout près de Nandi Hills, on s’est laissé tenter par une petite visite. C’était l’occasion d’une petite ballade moto avec un motif presque culturel !

Arrivés à la Grover Winery, sorte de hangar planté au millieu de la campagne, nous avons donc eu le droit à la visite d’une parcelle de vignes (plus utilisées car sur le point d’être remplacées), à un passage dans les salles de fermentation en inox, puis à la visite du chais (avec tonneaux en chêne de France) et dégustation.
Contrairement à ce que nous avons l’habitude de voir, les vignes sont plantées ici en « pergola » pour permettre une meilleure circulation de l’air et parce qu’il est inutile de retenir la chaleur la nuit. On trouve des vaches (toujours elles !) et des chèvres au milieu des vignobles et les fermentateurs et chais sont maintenus à température grâce à des salles climatisées.
Niveau dégustation, vraiment rien d’incroyable. Les « moins pires » restent à notre goût le rosé et le rouge supérieur millésimé «  La Réserve » (pourtant réalisé avec les bons conseils du fameux Michel Rolland).

Après, un déjeuner biryani agréable sur les pelouses du domaine, on a poursuivi notre journée par une petite randonnée sur Nandi Hill One (à ne pas confondre avec Nandi Two, la plus connue – et oui, une belle imagination a été déployée pour nommer ces collines) vraiment sympa et sauvage (surtout en comparaison du cirque à weekenders qu’est la numéro 2).

Bref, Grover + Nandi Hills est un combo vraiment sympa pour passer un dimanche « gastro-culturo-nature » dans les environs de Bangalore.

wine tasting
vineyard indian style
nandi one
fermenters

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Incroyable mais vrai, on est (presque) devenu fan de cricket et supporters du RCB ! /incroyable-mais-vrai-on-est-presque-devenu-fan-de-cricket-et-supporters-du-rcb/ /incroyable-mais-vrai-on-est-presque-devenu-fan-de-cricket-et-supporters-du-rcb/#comments Wed, 01 May 2013 09:21:15 +0000 /?p=1489 Oui, vous avez bien lu, on est en phase de devenir fans de cricket, ce sport royalement ignoré par la planète à l’exception d’une petite dizaine de pays. En Inde, c’est une deuxième religion pour beaucoup de monde et un des héritages anglais les plus visibles. Ce sport est omniprésent , des gamins qui jouent dans la rue (alors que ça doit être un des pires sports à jouer dans la rue) aux principaux stades des villes, il règne en roi, loin devant le foot qui perce à peine (le deuxième sport étant le badminton).

Au début, on en était à ce stade : « c’est un peu comme le base-ball », « ça a l’air complètement ennuyant« , « il faut être fou pour faire des matchs qui durent plusieurs jours » « comment on peut appeler ça un sport vu l’activité physique des joueurs sur le terrain ! »… Bref autant le dodelinement de la tête on s’y fait assez vite, autant le cricket, ça ne passe pas trop !

Sauf que chaque année, depuis à peine cinq ans, le cricket se transforme à l’occasion de la saison de l’IPL (Indian Premiere League) qui est un peu à ce sport ce que la NBA est au basket-ball : grand show regroupant les meilleurs joueurs du monde et tous les ingrédients habituels du sport-spectacle : grandes marques, stars de Bollywood, industriels et pom-pom girls ! La formule est revue avec des matchs « courts » (ça dure quand même 3-4h) qui suivent les règles du « T20 ».
L’année dernière, sceptique mais curieux j’avais déjà tenté ma chance en essayant d’aller voir un match du club de Bangalore, le « RCB » (Royal Challengers Bangalore). Sauf qu’il avait plu et que le match n’avait jamais commencé…

Cette année, on a donc retenté notre chance entre amis et on a été plus que servis avec un des matchs les plus accrochés de ce début de saison entre Bangalore et Delhi. Sans rentrer dans le détail des règles, imaginez que malgré les scores très élevés, les deux équipes ont réussi à arriver à égalité à la fin du match, 154 à 154, ce qui est très rare. Et, surtout nous (oui ça y est, on est supporters) l’avons remporté sur le fil après prolongation (qu’on appelle « super-over« ). C’était donc vraiment prenant sur la fin (on n’oublie pas les 3 premières heures où on n’hésitait pas à quitter les gradins pour aller manger un morceau….).

Depuis, on ne loupe plus la page cricket du journal et on suit même quelques extraits de matchs. La semaine dernière par exemple, le RCB a fait un match absolument fou en marquant le record absolu de points grâce en grande partie à Chris Gayle, un joueur Jamaïcain hors norme. C’est tout le bureau qui regardait le match en salle de réunion, moi y compris !

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Retour à la terre à Anchetty Forest Farm /retour-a-la-terre-a-anchetty-forest-farm/ /retour-a-la-terre-a-anchetty-forest-farm/#respond Sat, 19 Jan 2013 13:48:03 +0000 /?p=1120 Vous risquez de penser que nous avons définitivement viré hippie mais toujours pas, même si nous avons commencé à participer depuis la fin d’année dernière à la création d’une ferme ouverte visant à mettre en place de la « permaculture » (on n’a pas encore bien compris le concept mais en gros, on balance des semences et on voit ce qu’il se passe…), à Anchetty Forest Farm. Oui, l’Inde est toujours pleine de surprises et si on pourrait penser que l’environnement et le retour à une agriculture raisonnée est le cadet de leurs soucis, on découvre finalement de temps en temps des initiatives de ce style.
Notre participation s’est pour l’instant limitée à transporter quelques dalles de pierre de récup’ et essayer de créer un sol uniforme dans l’un des « cottages » que l’équipe de cette ferme essaye de créer. C’est aussi une occasion parfaite de sortir de Bangalore, faire une jolie ballade en moto dans la campagne Indienne, découvrir la vie de village, apprendre 2-3 rudiments de la construction de huttes en terre et se sentir un brin utile le dimanche !

anchetti hut
cottage window
feeding the cows by hand
goats and chickens
making cement
raja

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Escape to Shravanabelagola, Belur-Halebid, Coorg /escape-to-shravanabelagola-belur-halebid-coorg/ /escape-to-shravanabelagola-belur-halebid-coorg/#comments Fri, 26 Oct 2012 10:34:19 +0000 /?p=834 Comme on vous l’avait promis, voilà donc la petite vidéo simple et rapide (on a eu des petits soucis de batteries aussi) de notre road-trip de 5 jours dans le Karnataka. Beaucoup de Royal Enfield, des plantations de riz et café et des temples !

As promised a few weeks back, here is a small and simple video (we had battery issues) of our 5 days road-trip in Karnataka. Royal Enfield, paddy-fields and temples inside!

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Road-trips dans le sud de Bangalore /road-trips-dans-le-sud-de-bangalore/ /road-trips-dans-le-sud-de-bangalore/#comments Fri, 24 Aug 2012 09:56:09 +0000 /?p=642 road-trip bangalore
At rest
Ramanagaram hills
Villager and his bike
Road Closed

Comme vous le savez certainement, on est assez branché « deux-roues » et plutôt motorisé tant qu’à faire. Du coup, le week-end, on a commencé à rouler autour de Bangalore pour explorer ses petites routes locales. Et ce qui est top, c’est qu’autant Bangalore est chaotique et polluée, autant ses environs sont verts et calmes.
Arpenter les petites routes autour de Bangalore, c’est se retrouver directement dans des petits villages qui ont l’air de ne pas avoir bougé depuis 50 ans, traverser des paysages verts de cultures en étages, découvrir l’élevage de vers à soie, rouler sur des blés que les agriculeurs ont placé sur la route (pour le concassage à moindres efforts), rencontrer des locaux à chaque arrêt « chaï » ou encore écraser un écureuil suicidaire…
Bref, une fois de plus, c’est l’itinéraire bis que l’on emprunte qui compte plus que l’objectif final.
Comme on a en plus commencé à se constituer une sympathique petite équipe de scootards-motards partageant notre goût pour l’aventure au bout de Hosur Road (LA route suspendue permettant de sortir de Bangalore sans embouteillages), on s’amuse pas mal.
Au niveau des « objectifs atteints » (parce qu’il nous est aussi arrivé de faire demi-tour pour cause de défaillance technique d’un de nos « bolides »), on a pour l’instant exploré uniquement le sud de Bangalore et on notera que le « safari » du Bannerghatta National Park vaut plus le coup que ne le laisse croire le cirque ambiant de ce haut lieu du tourisme familial Bangalori (on y a quand même vu des « white tigers »!) et que les collines de Ramanagaram n’ont presque rien à envier aux pains de sucre de Rio de Janeiro. Rien que ça !

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road-trip bangalore
At rest
Ramanagaram hills
Villager and his bike
Road Closed

As you may already know it, we’re in to « two-wheelers » a lot and preferably with an engine. As a consequence, on week-ends, we’ve started to ride around Bangalore to explore the small local roads in the countryside. What’s great is that if Bangalore is all chaos and pollution, its surroundings are all green and calm.
Wandering on those tiny roads around Bangalore is finding yourself directly in small villages untouched since the 50s, going through green landscapes with terrace cultivations, discovering the silk worm farming, running over cut wheat that farmers have put on the road (to crush them easily), meeting locals over a « chai » or also running over a suicidal squirrel…
So, once again, the journey is more important than the final objective.
As we’ve started to form a nice team of bikers sharing our taste for adventure at the end of « Hosur road » (THE flyover to exit the city without any traffic jam), we’re having fun!
Concerning the « reached objectives » (because it also happened that we had to come back earlier because of a mechanic problem), we’ve already explored only the south of Bangalore and we noticed that the so-called « safari » in the Bannerghatta National Park is better than what you can expect from all the family tourism circus going on there (we’ve seen some white tigers!) and Ramanagaram’s hills don’t have to be jealous of the Rio de Janeiro’s sugarloaf mountains. Nothing less!

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On s’est mis au Yoga ! /on-sest-mis-au-yoga/ /on-sest-mis-au-yoga/#comments Sat, 28 Jul 2012 11:37:21 +0000 /?p=567 Yoga

Faire du yoga en Inde c’est un peu comme jouer à la pétanque en France : un passage obligé pour bien comprendre toutes les subtilités de la culture du pays.
On n’a donc pas hésité longtemps avant de se retrouver dans une salle municipale 4 fois par semaine au bout de notre rue pour notre première initiation au yoga. Ce cours était sensé être très complet pour qu’au bout de 40 séances, on puisse de débrouiller tout seuls chez nous.
Voilà un petit résumé en 10 points sur ce que l’on a appris à la fin de cette première session :

1. La motivation, oui, le masochisme, non. On a eu du mal, mais on a finalement trouvé un cours qui ne se passait pas de 6h à 7h du matin ! Et oui, le yoga, ça se pratique tôt ! Vous n’imaginez quand même pas saluez le soleil alors qu’il brille dans le ciel ??!!
2. L’hindouisme, pourquoi pas ! Pour notre première expérience, on s’est retrouvé à l’Arya Samaj, ce qu’on prenait pour une salle des fêtes de quartier est en fait une branche de l’hindouïsme… Chanter en sanskrit ? On y arriverait presque !
3. Ne pas contrarier son maitre yogi, le prof. Dans notre cas, papi à la moustache blanche, caleçon et marcel blancs (un grand sens du style), notre professeur n’hésitait pas à montrer un certain agacement lorsque nous devions louper quelques séances ou quand on se battait avec les moustiques qui s’acharnaient sur nous « Mais enfin, mettez de la crème avant de venir ! ».
4. Le ridicule ne tue vraiment pas, surtout quand on fait la position du « lion ». Imaginez 10 personnes rugissant et tirant la langue pendant 1 minute ! Ca surprend au début, on y prend finalement un certain plaisir.
5. On n’est tous pas fait pareil… Bon, ok, on s’en doutait mais assez bizarrement, on n’arrive pas à faire tout ce que font les indiens mais eux n’arrivent pas à faire ce qui nous, nous semble facile… Certainement encore une histoire de curry…
6. Qui dit Yoga, dit méditation. Bon, franchement, on doute encore de l’efficacité de l’exercice qui consiste à rester 25 minutes allongés par terre. Enfin Nico a compris lui qu’il pouvait en profiter pour faire une petite sieste.
7. Le Yoga c’est une solution miracle pour rester en bonne santé, voire rajeunir si on en croit tous les bienfaits décrits par notre prof avant chaque nouvelle posture : les problèmes de dos, d’articulation bien entendu, mais aussi digestion, règles douloureuses, moral, endurance, circulation du sang, tout y passe et il y a une posture pour tout.
8. Les bienfaits prédits ne sont pas tous vérifiés. Certes, on s’assouplit, on se muscle mais au niveau de la digestion, on ne se sent pas encore invulnérables.
9. Il est possible de rester de longues minutes sur la tête seulement et ça serait la meilleure des postures… ça a l’air surtout très cool mais on n’en est pas encore là malheureusement.
10. On peut se fatiguer sans bouger, on se sent complètement vidé (mais bien) après chaque séance.

Ne voulant pas nous arrêter là, on a commencé cette semaine un cours beaucoup plus new-age, et aussi beaucoup plus sportif ! Créé par des maitres Yogi reconvertis après des carrières dans l’IT ou la pub, cette fois, fini la relaxation après chaque posture, on transpire pour de vrai ! « Total Yoga« , on vous en parlera plus en détail quand on aura un peu plus avancé l’expérience… Yoga

Doing Yoga in India is like playing « petanque » in France : a prerequisite to understand properly all subtleties of the culture of the named countries.
So we didn’t hesitate long to find a course in a common hall four times a week in our neighborhood enjoying our first yoga initiation. The aim of this course is to learn most of the technics of the yoga so that you are able to practice alone at home at the end of the 40 lessons.
Here is what we’ve learnt so far :
1. Motivation, yes. Masichism, no. It was finally very hard to find a course which didn’t take place between 6am and 7am ! Indeed, Yoga usually has to be practices early. I hope you didn’t even think to greet the sun while it is shinning in the sky?!
2. Hinduism, why not ! For our first experiment, we went to Arya Samaj, which is actually a special branch of hinduism… Singing in Sanskrit ? We were almost there!
3. Not to upset the Yogi Master, the professor. He was an old man wearing a white sleeveless tee shirt and a white underpant who didn’t hesitate to show annoyance when we couldn’t be present at a lesson or when we had to fight with mosquitos “But please, put some cream before coming!”.
4. Ridiculous never killed anyone, even when practicing the “Lion” asana. Just imagine 10 people roaring and putting out one tongue during 1 minute! It can be surprinsing at the beginning but we were finally able to enjoy doing it!
5. We’re not all made the same way… Ok, can be obvious and it’s interesting to see that Indians people are much more flexible at some part of the body and us at others. Should be again a curry explanation….
6. Meditation is a part of the yoga experience…. Well we’re still wondering why we have to lay 25 minutes for… At least Nicolas understood he can take advantage of this time to take a nap…
7. According to our professor, Yoga is very useful to get a healthy life : back problems, joints problems, digestion problems, painful periods, good mental…. There is a posture for every issue you can experience!
8. We didn’t experience all these benefits. Of course we become more flexible but at the digestion level, we still have some issues to deal with.
9. We should be able to stay on the head during long minutes – it is the best posture. Unfortunately we are still unable to do that.
10. You can get tired without moving but we are incredibly well after each course….

As we didn’t want to stop the yoga at the end of this first course, we have now begun a more “new-age” lesson which is much more sportive. Professors are now former IT specialists or men previously working in advertising. This time, relaxation after each posture is over, we sweat a lot! « Total Yoga »
We’ll speak about that later when we’ll be able to stay on our head, our next goal!

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Bangalori de jour en jour /bangalori-de-jour-en-jour/ /bangalori-de-jour-en-jour/#comments Thu, 12 Jul 2012 04:57:16 +0000 /?p=552 Tomato seller
Bangalore Palace
Ganesha Army

Bangalore n’a pas la folie de Bombay, pas le statut de Delhi ni l’histoire de Calcutta. C’est une ville jeune, une ville qui se cherche. Elle a grandit vite, trop vite et s’est retrouvée dans le groupe des grandes villes Indiennes comme un gamin qui aurait sauté des classes. Un peu perdue, elle cherche son identité, sa place. Et c’est ça qui est excitant ! on est dans une ville clairement en construction, en formation, en phase de maturation. C’est flou, on ne sait pas trop où ça va ni tellement d’où ça vient. Et même si les guides touristiques y ont tous passés leur chemin, on découvre petit à petit que dans cette immensité de constructions disparates, sans attraits et formes apparentes, Bangalore déborde de surprises, de contrastes, de vie et même d’histoire.

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Bangalore Palace
Ganesha Army

Bangalore hasn’t Bombay’s craziness, neither Delhi’s position or Calcutta’s history. It’s a young city, a city looking for her identity. She grew up fast, too fast and found herself in the elite club of Indian big cities like a kid who would have passed classes. A bit lost, she’s looking for her place… And that’s what exciting! we’re living in a city clearly in the building phase, the maturation phase. It’s blurred, we don’t really know where it’s going or where is it coming from, but it’s moving. And even of all the touristic guides didn’t bother to stop here, we’re discovering step by step that in the middle of this noisy concrete jungle, Bangalore is full of surprises, contrasts, life and even heritage.

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Avez-vous votre code de la route Indien ? /avez-vous-votre-code-de-la-route-indien/ /avez-vous-votre-code-de-la-route-indien/#comments Tue, 29 May 2012 13:24:00 +0000 /?p=220 Le « code » de la route Indien est plutôt unique dans son genre et vous devrez tout réapprendre à zéro pour arriver à survivre dans cette jungle. Voilà quelques situations pour vous tester. J’ai pris toutes ces photos pendant mes trajets à scooter dans et autour de Bangalore. Vous êtes prêts ? Chalo Chalo ! (réponses à la fin)

vaches
vaches
1/ Je roule en scooter, pour dépasser ces vaches, je :
A. passe à gauche, près du trottoir et claque la fesse de la vache au passage.
B. me range derrière le 4×4 et klaxonne pour lui indiquer de les pousser au plus vite.
C. freine, ralentis et apprécie la scène qui me rappelle que l’Inde est encore un pays où l’inédit peut apparaître partout et à tout moment.

Question 1
Réponse C : Et oui, il y a toujours pas mal de vaches à Bangalore et elles peuvent donc surgir partout et à tout moment. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la plupart sont la propriété de « fermiers urbain » qui les récupèrent à la nuit tombée, les traient et donnent le lait à une coopérative. Aussi, inutile de le rappeler mais elles sont sacrées, donc il est préférable de leur montrer un certain respect…

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JoNi Again! /joni-again/ /joni-again/#comments Mon, 14 May 2012 10:59:22 +0000 /?p=281 JoNi Again!

YOUHOU ! Nous, les « JoNi » (JOhanne & NIco pour ceux qui n’auraient pas suivi le premier épisode) sommes de nouveau réunis depuis que je suis arrivée à Bangalore il y a maintenant deux semaines. Le temps de régler quelques formalités d’ordre surtout professionnelles, j’ai sauté dans le premier avion et me voilà à essayer de me faire une place dans ce capharnaüm ambiant.

C’est surprenant comme quelques secondes suffisent au cerveau pour raviver les odeurs que l’on pensait avoir pourtant oubliées. Et très vite, ce sont tous nos sens qui se réhabituent à ce qui a déjà été notre quotidien. Bref, je reprends mes repères dans une ville indienne où l’ambiance ressemble pas mal à ce que l’on a connu à Bombay, avec quand même moins de pauvreté, moins de sollicitation et pas l’impression d’être un extra-terrestre. Par contre, on m’appelle toujours « Mam » ce qui est vraiment très classe !

Vient ensuite la découverte de Bangalore. Comme toutes les grandes villes indiennes, son « charme » ne saute pas aux yeux au premier abord… Et contrairement à Bombay ou Delhi, villes historiques qui ont gardé des traces assez majestueuses du passé, on cherche toujours ces héritages à Bangalore ! Je ne désespère pas, je ne prétends pas connaître la ville et encore moins les alentours, loin de là, mais ça semble assez mal parti (j’ai quand même plus d’espoir sur les alentours bizarrement) !

Par contre, cette ville semble plutôt agréable à vivre. Il faut dire que Nicolas a semble-t-il flairé un bon quartier ! De l’animation indienne (mais pas à outrance), des multiples petits commerces, des vaches en bas de chez nous (il est un peu tôt pour parler de la famille ou de la colonie de rats qui semble aussi loger au premier croisement), des rues où il est agréable de marcher quand la température est acceptable, des restos typiques… et en même temps, pas mal de lieux propices à l’évasion quand notre estomac dira stop au curry ! (ce qui est encore loin d’être mon cas pour le moment…).

Voilà, certains d’entre vous se demandent certainement quels sont mes plans pour ici – parce que bon, comme vous l’avez compris, la ville n’invite pas forcément à la flânerie – il y a donc un petit projet, mais bon, je vous en parlerai plus tard, superstition oblige !

(merci à notre nouveau voisin d’immeuble, Matthieu pour nous avoir pris en photo sur le Chetak!)JoNi Again!

YOUHOU ! Nous, les « JoNi » (JOhanne & NIco pour ceux qui n’auraient pas suivi le premier épisode) sommes de nouveau réunis depuis que je suis arrivée à Bangalore il y a maintenant deux semaines. Le temps de régler quelques formalités d’ordre surtout professionnelles, j’ai sauté dans le premier avion et me voilà à essayer de me faire une place dans ce capharnaüm ambiant.

C’est surprenant comme quelques secondes suffisent au cerveau pour raviver les odeurs que l’on pensait avoir pourtant oubliées. Et très vite, ce sont tous nos sens qui se réhabituent à ce qui a déjà été notre quotidien. Bref, je reprends mes repères dans une ville indienne où l’ambiance ressemble pas mal à ce que l’on a connu à Bombay, avec quand même moins de pauvreté, moins de sollicitation et pas l’impression d’être un extra-terrestre. Par contre, on m’appelle toujours « Mam » ce qui est vraiment très classe !

Vient ensuite la découverte de Bangalore. Comme toutes les grandes villes indiennes, son « charme » ne saute pas aux yeux au premier abord… Et contrairement à Bombay ou Delhi, villes historiques qui ont gardé des traces assez majestueuses du passé, on cherche toujours ces héritages à Bangalore ! Je ne désespère pas, je ne prétends pas connaître la ville et encore moins les alentours, loin de là, mais ça semble assez mal parti (j’ai quand même plus d’espoir sur les alentours bizarrement) !

Par contre, cette ville semble plutôt agréable à vivre. Il faut dire que Nicolas a semble-t-il flairé un bon quartier ! De l’animation indienne (mais pas à outrance), des multiples petits commerces, des vaches en bas de chez nous (il est un peu tôt pour parler de la famille ou de la colonie de rats qui semble aussi loger au premier croisement), des rues où il est agréable de marcher quand la température est acceptable, des restos typiques… et en même temps, pas mal de lieux propices à l’évasion quand notre estomac dira stop au curry ! (ce qui est encore loin d’être mon cas pour le moment…).

Voilà, certains d’entre vous se demandent certainement quels sont mes plans pour ici – parce que bon, comme vous l’avez compris, la ville n’invite pas forcément à la flânerie – il y a donc un petit projet, mais bon, je vous en parlerai plus tard, superstition oblige !

(merci à notre nouveau voisin d’immeuble, Matthieu pour nous avoir pris en photo sur le Chetak!)

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« Maska » ou la beauté cachée des démarches administratives Indiennes /maska-ou-la-beaute-cachee-des-demarches-administratives-indiennes/ /maska-ou-la-beaute-cachee-des-demarches-administratives-indiennes/#comments Fri, 04 May 2012 10:19:03 +0000 /?p=140 Dans la cage de l'administration Indienne

Les Indiens prennent un malin plaisir à accomplir et à nous faire accomplir pléthores de démarches administratives, le « paper-work », ce qui est particulièrement agaçant si on ne voit pas le bon côté de la chose : toutes ces démarches administratives permettent de donner du travail et un peu d’importance à beaucoup de monde au sein de l’administration – sans compter les multiples emplois indirects générés. Ici, on « Xérox » (photocopie) dans la boutique d’en face, on va se faire tirer le portrait au « studio », on prend un « chaï » (thé indien) au tea stall pour patienter, on emploie un agent pour nous aider dans les différentes démarches et on remplit les inusables cahiers des « security guards ». C’est aussi une mesure protectionniste à peine cachée pour les multiples petits entrepreneurs Indiens.

Sinon, l’administration Indienne reste un enfer. Si vous avez vu les 12 travaux d’Astérix, vous avez une petite idée de ce que ça peut donner (sans exagération). Et, comme me disait un des « boys » y travaillant, « déjà que nous aussi on n’y comprend parfois rien, alors toi, c’est impossible ». C’est vrai ! J’ai pour l’instant eu le droit au FRRO (Foreigners Regional Registration Office) qui ne s’est pas trop mal passé. Une journée tout de même pour obtenir mon « Residency Permit » (Permis de séjour). Le plus drôle c’est que j’ai dû y retourner parce qu’ils s’étaient trompés sur mon prénom, j’étais devenu « Nocolas ». Enfin, un coup de Tippex, une signature, un tampon à côté et cette erreur était réglée en 5 minutes !

Comme je restais un peu sur ma faim, je me suis donc aussi fait le RTO (Registration Transportation Office) pour changer le nom de la carte grise de mon scooter acheté d’occasion. Et là… je dois dire que j’ai été servi. Changement d’ambiance déjà, autant le FRRO est plutôt moderne et informatisé, autant le RTO est le royaume des piles de papiers jaunis jusqu’au plafond et des multiples comptoirs grillagés. On m’avait dit de prendre un agent, mais comme personne ne m’a accosté, je me suis débrouillé tout seul. Ce n’était peut-être pas une bonne idée. J’y ai passé presqu’une journée entière, et j’y suis retourné deux fois (brièvement cette fois)…

Je vous passe les détails des différents aller-retours entre les mêmes comptoirs et des démarches faites en double à cause d’un « supervisor » qui ne comprenait pas trop ce qu’il faisait. La vraie pièce de choix dans cette belle journée a été mon échange avec les « Inspectors ». Ils font plus ou moins parti de la police ou de l’armée et sont chargés d’inspecter les véhicules pour leur délivrer le certificat qui leur permettra de rouler en toute légalité. Ces Inspectors usent et abusent de leur position sociale privilégiée et j’ai commis une grave erreur en étant un peu arrogant avec l’un d’entre eux dès notre premier échange le matin. Je pensais pouvoir l’éviter mais j’ai dû le retrouver l’après-midi. Inutile de vous dire qu’il m’attendait au tournant, surtout que j’avais essayé de courir après d’autres Inspectors (que je « dérangeais ») toute la journée en attendant que Monsieur revienne de son Lunch (il n’est revenu qu’à 16h passées). Et là, j’ai eu le droit à une morale sur mon comportement peu respectueux, dû m’excuser platement, admettre que j’avais eu tord, jouer à l’étranger perdu qui ne comprend pas, acquiescer à sa leçon sur l’importance des démarches administratives indiennes et le renvoyer tout de même un peu devant ses propres responsabilités pour ne pas avoir à revenir le lendemain sans heure fixe. Tout ça s’est finalement fini comme toujours par une franche rigolade et une bonne poignée de main, mais le moment était assez délicat à passer.

De retour au boulot, mes collègues m’ont appris ce que je venais d’expérimenter. Le « Maska » en Hindi, soit littéralement beurrer quelqu’un, ou passer de la pommade, flagorner en Français pour obtenir ce que l’on veut. Un mot que tous les Indiens connaissent…

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