Cheese-Naan » W-E autour de Bangalore http://www.cheese-naan.fr Comment réussir (à vivre) à Bangalore ? ou la vie d'un couple d'expats Français en Inde Mon, 08 Sep 2014 07:18:01 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4 Bijapur, la perle d’art islamique au fin fond du Karnataka /bijapur-la-perle-dart-islamique-au-fin-fond-du-karnataka/ /bijapur-la-perle-dart-islamique-au-fin-fond-du-karnataka/#comments Tue, 08 Jul 2014 07:22:21 +0000 JoNi /?p=2501 Gol Gumbaz
Determined kid
White loneliness

Bijapur, c’est pas franchement la première destination dont vous entendrez parler en venant en Inde. Perdue au Nord du Karnataka, loin de toute grande ville et de tout itinéraire touristique classique, il faut être soit passionné d’histoire soit ici depuis un moment pour avoir le temps d’y faire un saut.

Et pourtant, Bijapur a de sérieux atouts à revendiquer pour peu qu’on s’intéresse à l’histoire et l’architecture. Capitale au 16e siècle d’un des Sultanats du Deccan, la ville était alors un carrefour culturel et commercial mondial. Et de cet âge glorieux, elle a gardé de (très) nombreux restes dont un mausolée qui possède tout de même la deuxième plus grande coupole au monde (après St Pierre de Rome) !

Après un petit voyage de nuit en train comme on les aime, on a donc découvert Bijapur, au premier abord, un “gros bourg” poussérieux comme on en trouve des centaines en Inde (dans ce cas, le “village” compte tout de même plus de 300 000 habitants !). La différence ici, c’est que derrière les devantures banales des inévitables xerox shops (souvent écrit “zerox” dans le cas de Bijapur pour mieux respecter la prononciation locale), “family-restaurants” et autres marchands de tout et rien, se dressent un peu partout les signes d’un passé trop grand pour cette ville banale : des coupoles de mausolées ou mosquées, des remparts de citadelle, des tours de guet, des arches de portes monumentales.
On visite ici un patrimoine d’art islamique délicat voire démesuré dans le cas du fameux Gol Gumbaz, coupole aux dimensions assez incroyables et à la réverbération sonore hallucinante (ce qui n’est pas sans amuser les touristes locaux qui crient sans discontinuer).

Plus qu’ailleurs, on sent vite que les touristes occidentaux sont assez rares (on n’en a pas croisés du week-end !) et on est donc inlassablement l’objet de photos et de discussions “which-country-what-is-your-name” avec les touristes locaux. Amusant au début, un peu usant sur la longueur mais inévitable en Inde quand on sort des sentiers battus.

Prochaine étape dans le même état d’esprit : Bidar, une autre ancienne capitale d’un des Sultanats du Deccan.

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A plein gaz vers le “Petit Tibet” de Bylakuppe /a-plein-gaz-vers-le-petit-tibet-de-bylakuppe/ /a-plein-gaz-vers-le-petit-tibet-de-bylakuppe/#comments Fri, 14 Mar 2014 07:18:16 +0000 JoNi /?p=2264 Golden Buddhas in Bylakuppe
Monks in Bylakuppe monastery
Old lady portrait in Bylakuppe
On the road again!
Wayanad rice plantation

Il y a des jours comme ça où on a juste envie d’enfourcher notre moto et de partir. Bouffer du bitume et de la poussière, aller voir un peu plus loin ce qu’il s’y passe. Rejouer notre voyage au long cours l’espace de quelques jours au moins. En prendre plein les yeux… et se refaire le cuir des fesses au passage.
L’avantage c’est que maintenant que nous sommes en Inde, aller voir quelque chose de différent, d’étonnant, veut en général juste dire sortir de Bangalore. Et comme en plus il n’y a pas grand chose à faire de bien excitant le w-e à Bangalore, on est très facilement poussé vers la sortie.
Sans plans bien établis, nous avons donc décidé de partir sans autre but que la communauté Tibétaine de Bylakuppe .
Le pitch : dans les années 60, des réfugiés Tibétains sont venu s’installer dans le sud de l’Inde. Bénéficiant d’un “act of kindness” de l’Etat Indien à ce moment là, ils ont pu avoir quelques hectares de terre pour eux et y sont restés. Ils y ont cultivé des terres, construit des monastères et reproduit tant bien que mal leur mode de vie Tibétain sous une latitude bien exotique pour eux.
Départ 15h par un doux vendredi aprem, tombée du jour aux alentours de Mysore, on continue jusqu’à ne peut plus en pouvoir et on s’arrête sur un hôtel du bord de la route à 40 kms de Bylakuppe. Ce genre d’hôtel en Inde suit très souvent un concept bien particulier : liquor shop et éventuel restaurant au rez-de-chaussée, chambres à l’étage. Jusque là tout va bien, sauf qu’on ne tarde pas à découvrir que les chambres de l’étage servent surtout de refuge ou “cache” aux clients du liquor shop souhaitant consommer leurs boissons discrètement. Ca donne donc une ambiance un brin tapageuse, voire glauque.
Après une nuit de sommeil partiel, nous arrivons donc au village de Bylakuppe et sa communauté Tibétaine omniprésente. Drapeaux de prière s’agitant au vent des maisons et des rues, portiques aux insignes bouddhistes, moines à la robe bordeaux, on se retrouve transporté tout d’un coup dans un autre monde. Le principal attrait touristique, c’est le monastère Namdroling, aussi appelé “Golden Temple” car il abrite trois statues monumentales de Bouddhas recouverts de feuilles d’or. C’est aussi un vrai monastère bouddhiste où vivent et s’activent de nombreux moines de tous âges. Un petit hâvre de paix qui résonne au son de leurs prières alimentées en thé ou… Coca :)
Après un arrêt obligatoire dans le village de Bylakuppe pour nous rassasier en “momos” (raviolis tibétains) et “thukpas” (soupe) délicieux, nous filions finalement vers le Sud et le parc du Wayanad où nous avions repéré un petit “homestay” dans la nature. Après avoir traversé les routes magnifiques de Coorg et le Parc de Nagarhole (où nous avons aperçu des biches et des éléphants semi-sauvages), nous atteignions la rizière enchanteresse de notre “cottage” au Pepper Green Village. La rizière étant dans une sorte de mini-vallée et les “cottages” en hauteur, on avait l’impression d’être dans un amphithéâtre où la nature et la vie agricole locale jouent les rôles principaux.
A refaire, car le lendemain, nous n’avions pas le temps de trainer pour pouvoir faire la route toute la journée et rejoindre Bangalore.

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Nouvelles couleurs et petit road-trip aux temples-grottes de Kaiwara /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/ /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/#comments Fri, 21 Feb 2014 08:47:50 +0000 JoNi /?p=2217 Cheese Naan Royal Enfield
Kaiwara hills
Couple Royal Enfield custom

Après avoir customisé les couleurs de notre Chetak assez rapidement, il était prévu que le tour de notre chère Royal Enfield viendrait. Mais on ne touche pas à une Bullet comme à un scooter acheté 5000 roupies : il y a une certaine classe à respecter. Nous souhaitions rester fidèles à nos couleurs, bleu et orange mais on avait peur de défigurer notre moto et passer pour des clowns…

On s’est finalement lancé avec l’aide de notre garagiste préféré d’Indiranagar, Saleem. Comme d’habitude, mieux ne vaut pas être pressé pour ce genre de travail. Comme les véhicules de remplacement ne nous manquent pas, on a donc laissé les petits artisans de l’inévitable Shivajinagar s’occuper avec attention des pièces de notre Bullet. “Tinkering”, peinture au pistolet, séchage dans la rue, pochoir-sticker pour les motifs, tout a finalement été fait dans les règles de l’art avec un artisan pour chaque tâche. Le résultat est vraiment top et on est donc maintenant pas peu fier de notre Bullet unique !

Pour étrenner ces nouvelles couleurs, nous avons pris la direction de Kaiwara, à 60 kms au Nord de Bangalore pour un petit road-trip du dimanche.
Pique nique entre amis, routes pittoresques parfois parsemées de céréales séchant au soleil, voyage dans le temps dans les petits villages et visite de temples-caves (à l’intérêt historique limité) ont suffi à nous combler.

Ce w-e on va pousser un plus loin et tenter d’aller découvrir la surprenante communauté tibétaine de Bylakuppe aux portes de Coorg. En espérant cette fois que la route de Mysore ne nous réserve pas les mêmes mésaventures que la dernière fois…

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Voyage dans le temps aux anciennes mines d’or de Kolar Gold Fields /voyage-dans-le-temps-aux-anciennes-mines-dor-de-kolar-gold-fields/ /voyage-dans-le-temps-aux-anciennes-mines-dor-de-kolar-gold-fields/#comments Sat, 16 Nov 2013 12:49:20 +0000 JoNi /?p=2007

Quand on reste à Bangalore le week-end, on en profite souvent pour enfourcher notre Royal Enfield et aller se perdre un peu sur les petites routes environnantes. On essaie quand même toujours de se donner un petit objectif, souvent assez obscur mais qui finit presque toujours par une belle découverte. Et prendre les petites routes c’est de toutes façons l’assurance de se retrouver au milieu de la campagne, à traverser des petits villages, des rizières, faire des rencontres sympas etc…
Depuis quelques temps on avait repéré sur la carte une ville au nom évocateur : Kolar Gold Field (“Kolar Champs d’Or”, rien que ça !) . C’est vrai que du coup, nous étions supers curieux de vérifier si ces mines étaient fidèles à l’image de westerns, saloons qu’elles nous renvoyaient. Ce n’est pas exactement ce que l’on a trouvé mais l’endroit valait la balade. Il se trouve que les Anglais avaient créé cette ville pour effectivement extraire de l’or et, même si l’extraction a été arrêtée, les installations sont restées figées dans le temps. En prenant un peu de hauteur sur les suspects rejets de mines d’or, on peut avoir un aperçu complet de l’ancien complexe qui fait étrangement penser à un décor de film….

Avant de repartir, nous sommes passés au “KGF Club” de la ville qui, lui aussi, n’a presque pas bougé depuis le départ des Anglais : beau bâtiment colonial, certaines bouteilles prennent même encore la poussière.
! Seuls les billards ont été (certainement) renouvelés et la salle de conférence a trouvé un nouvel usage : un terrain de badminton et une cuisine aménagée…. avec 2 brûleurs à même le sol !

On a finit la ballade en allant jeter un coup d’oeil à un temple dédié à Shiva, le Kotilingeshwara, qui prétend contenir 10 000 000 de linguams (représentation phallique de Shiva ou de la fertilité masculine…). Comme souvent dans ce genre de “temples” récents hindous, on a surtout l’impression de se retrouver dans un parc d’attraction religieux, mais l’expérience reste drôle et insolite.

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Le charme suranné de Pondicherry et les temples de Mamallapuram /le-charme-suranne-de-pondicherry-et-les-temples-de-mamallapuram/ /le-charme-suranne-de-pondicherry-et-les-temples-de-mamallapuram/#comments Thu, 05 Sep 2013 12:13:45 +0000 JoNi /?p=1817 Colonial house in Pondicherry
Cop with French Képi
French flag on Pondicherry door
Matrimandir in Auroville
Mamallapuram carved wall

Pondicherry, c’est avant tout un nom un brin mythique ancré dans l’imaginaire de tout Français : on y vient l’oeil curieux, en se demandant un peu ce qu’il va rester de la France dans ce feu comptoir…
Il y a 7 ans, on était déjà passé dans la ville la plus française du sous-continent et on en avait gardé un souvenir un peu tiède. Maintenant qu’on vit à Bangalore, à une nuit de voyage, on savait bien qu’on allait finir par y retourner tôt ou tard ; ça a finalement été tard, vu qu’il nous aura presque fallu un an et demi et une visite familiale.
Se rendre à Pondy’ quand on est expatrié Français en Inde n’a plus la même valeur que quand on y passe en tant que voyageur. On vient prendre ici notre “dose” de France en allant déguster des viennoiseries parfaites chez Baker’s Street (qui, comme son nom ne l’indique pas, est pourtant une vraie bonne boulangerie Française), en se balladant dans les rues anormalement calmes du “French quarter” ou en re-découvrant ici ou là des traces de notre doux pays. Et il faut bien avouer que c’est agréable et assez amusant.
Mais Pondy est aussi un vrai spot touristique pour les touristes Indiens qui y viennent beaucoup en week-end humer un mini-air de “French riviera” sur la côte Est Indienne.
A quelques kilomètres de là, la fameuse communauté utopique d’Auroville attise aussi les curiosités. D’ailleurs, l’endroit étant un véritable aimant à curieux, les “Aurovilliens” se sont protégés de cette invasion en construisant un centre d’accueil à touristes où l’on apprendra l’histoire de cette communauté, goûtera des spécialités plutôt européennes et où l’on pourra admirer de l’extérieur le “Matrimandir”, sorte de dôme digne du Futurscope qui renferme une salle de méditation (inaccessible aux non-initiés malheureusement).
En continuant vers le Nord, nous en avons aussi profité pour revisiter les temples et impressionnantes paroies sculptées de la petite ville côtière de Mamallapuram (ou Mahabalipuram). Petite surprise, 7 ans après, le surf a commencé à prendre dans cette petite station balnéaire. Pour le reste, rien n’a bougé ou presque et certains des temples et surtout des sculptures murales valent vraiment le déplacement. Le climat local rend par contre les visites assez éprouvantes, il vaut donc mieux se lever tôt et opter pour la sieste en début d’aprem.

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Week-end loose à Mysore /week-end-loose-a-mysore/ /week-end-loose-a-mysore/#comments Mon, 27 May 2013 11:35:49 +0000 JoNi /?p=1599 Mysore Palace
Bullet sans pneu arrière...
Hotel Dasaprakash
JoNi helmets

Sur ce blog, c’est vrai qu’on dépeint peut-être l’Inde de façon trop systématiquement positive. Or, évidemment, tout n’est pas tout rose et il nous arrive parfois des galères. Il est parfois difficile de ne pas péter les pombs… et l’irritation peut prendre le dessus. Maintenant on le savait avant de venir, donc on essaye de garder du recul sur tout ce qui peut arriver ici.
Ce n’est pas tout à fait de ça dont il est question ici mais voilà, ce week-end ne nous a pas gâté. On voulait quitter Bangalore (malgré un état de forme très moyen), on s’est donc décidé pour Mysore distante de 150 kms, ce qui nous permettait de faire un peu de moto. On était déjà allé à Mysore il y a 7 ans mais jamais depuis que nous vivons à Bangalore.
Après pas mal d’embouteillages, nous voici sur une route secondaire très (trop) fréquentée par des camions et bus très excités. Nous finissons par crever, ce qui n’est jamais un problème ici mais nous avons eu une petite frayeur vu que la moto a été complètement déséquilibrée (c’est arrivé soudainement alors que nous doublions un camion à 80 kms/h environ)… Mais la Royal Enfield tient son rang et est définitivement très stable, nous ne sommes donc pas tombé et avons poussé la moto jusqu’au prochain “puncher”.
Finalement arrivé en fin d’aprem à Mysore, nous n’avions plus que le temps d’une petite visite de la ville avant la nuit. Par chance nous sommes tombés sur le spectacle son et lumière du palais. Sauf que notre patience ayant des limites, nous sommes partis avant la fin du “show” dispensé en langue Kannada et sans grand intérêt… Du moins jusqu’à la fin où ils illuminaient le palais en entier que nous avons donc manqué juste de quelques minutes. Enfin, nous avons pu surmonter notre déception et passer une bonne soirée avec des amis de passage aussi.
Le clou du spetacle est arrivé au moment d’aller au lit. Tombés par hasard sur le même hôtel au charme désuet que dans lequel nous étions resté il y a 7 ans, Dasaprakash Hotel, nous avions donc choisi d’y dormir de nouveau. Sauf que cette fois, quand nous avons voulu nous coucher, nous avons eu le plaisir de constater que nous partagions la salle de bain avec plusieurs dizaines de cafards. Définitivement trop nombreux pour nous, nous finissons par abdiquer, après tout, on n’a jamais été piqué par un cafard… C’était sans compter sur la colonisation du lit par une famille élargie de puces… Au bord de la crise de nerfs, nous avons changé de chambre vers 2h du matin. De plus en plus malade, même sans les puces, le reste de nuit a été difficile (nous n’avons pas été aidés non plus par les échos de voix omniprésents dans les couloirs de ce vaste hôtel qui pourraient parfois le faire passer pour un hôpital psychiatrique…).
Bref, après avois rapidement hésité, à 11h, on était sur le chemin du retour pour finir la week-end piteusement à Taco Bell à Bangalore le midi.
Une douche, une sieste, une soupe et au lit, voilà, finalement, on est bien chez soi !

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“Yoga Trek” à Savanadurga /yoga-trek-a-savanadurga/ /yoga-trek-a-savanadurga/#comments Wed, 08 May 2013 11:42:53 +0000 JoNi /?p=1486 Savanadurga rock

Total Yoga teachers!
Magadi cattle fair
Big Banyan Tree

Oui, on sait, un Yoga Trek, ça peut paraître bizarre. Est-ce qu’il faut marcher sur les mains ? est-ce qu’on doit le faire en ne respirant que d’une narine ?
On se posait aussi ce genre de questions avant de participer à ce trek organisé par notre studio de yoga, “Total Yoga”.
Départ 6h pour éviter les bouchons un samedi, ça c’est déjà assez “yoga spirit”. Arrivé à presque 9h sur place et chaleur qui monte, ça c’est même “Bikram Yoga” :) . On a eu une suée supplémentaire en voyant le monolithe que nous allions devoir grimper (soit disant l’un des plus gros monolithes d’Asie mais bon, les sources restent à confirmer…).
Au final, le Yoga et le Trek se sont faits logiquement séparément. Quelques “asanas” sur le parking, histoire de s’échauffer, marche d’une heure et demi voire deux heures pour grimper cet énorme bloc de pierre, contemplation puis méditation près de l’inévitable temple du sommet.
Et c’est en fait à ce moment que le “yoga’trek” a pris tout son sens car cette séance de méditation au sommet était vraiment agréable alors que nous ne sommes pas hyper motivés par cette partie de la pratique du yoga en général. Force est de reconnaître que c’est quand même bien plus sympa de “méditer” dans un environnement naturel au bruit du vent et des oiseaux qui planent que dans une salle de sport rythmée par le bruit des klaxons environnants.
Bref, au delà de la partie Yoga, ce site, Savanadurga, à environ 1h30 de route de Bangalore est un super spot pour une ballade le week-end. Il vaut juste peut-être mieux le prévoir pedant une saison un peu plus clémente que l’été, étant donné qu’il n’y a presque pas d’ombre sur le chemin.
Au retour, on a aussi eu la chance de tomber par hasard sur une foire aux vaches immense à Magadi, assez impressionnant ! On en a aussi profité pour faire un stop au fameux “Big Banyan Tree” près de Mysore Road, lui aussi supposé être l’un des plus grands du monde…

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Retour à la terre à Anchetty Forest Farm /retour-a-la-terre-a-anchetty-forest-farm/ /retour-a-la-terre-a-anchetty-forest-farm/#comments Sat, 19 Jan 2013 13:48:03 +0000 JoNi /?p=1120 Ramekrishna
Ferme
Chèvres et poulets

Vous risquez de penser que nous avons définitivement viré hippie mais toujours pas, même si nous avons commencé à participer depuis la fin d’année dernière à la création d’une ferme ouverte visant à mettre en place de la “permaculture” (on n’a pas encore bien compris le concept mais en gros, on balance des semences et on voit ce qu’il se passe…), à Anchetty Forest Farm. Oui, l’Inde est toujours pleine de surprises et si on pourrait penser que l’environnement et le retour à une agriculture raisonnée est le cadet de leurs soucis, on découvre finalement de temps en temps des initiatives de ce style.
Notre participation s’est pour l’instant limitée à transporter quelques dalles de pierre de récup’ et essayer de créer un sol uniforme dans l’un des “cottages” que l’équipe de cette ferme essaye de créer. C’est aussi une occasion parfaite de sortir de Bangalore, faire une jolie ballade en moto dans la campagne Indienne, découvrir la vie de village, apprendre 2-3 rudiments de la construction de huttes en terre et se sentir un brin utile le dimanche !

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Go Go Goa, ouverture de la saison à Arambol /go-go-goa-ouverture-de-la-saison-a-arambol/ /go-go-goa-ouverture-de-la-saison-a-arambol/#comments Thu, 08 Nov 2012 06:15:50 +0000 JoNi /?p=888 Fort Goa
Kerim Beach, with its pines
Reddy Fort

En France quand on aime le ski, c’est l’ouverture des stations de sport d’hiver que l’on guette, ici c’est plutôt les plages de Goa que l’on attend au même moment de l’année.
Goa, c’est un peu un monde à part en Inde. Détenu par les Portuguais jusqu’en 1961, investi par les hippies dans les années 70, Goa est toujours synonyme de plages plus ou moins développées, de grillades de fruits de mer les pieds dans le sable, de bière fraîche pas cher, de découvertes à scooter les cheveux au vent, de baignades dans une eau à peine plus fraiche que l’air et de vaches sur la plage. Bref, Goa c’est la plage à la cool, comme on l’aime. Pas trop développée (si on évite les resorts du centre), un peu culturelle (si on veut visiter les églises et forts laissés par les Portuguais) et toujours assez vierge (si on se ballade un peu autour des plages principales).
On a donc inauguré la saison en rejoignant une bande d’amis dans le Nord (voire extrême Nord) de Goa, à Arambol. On ne connaissait pas cette partie (même si on était déjà venu deux fois à Goa avant) et ça correspondait bien à nos attentes. Un petit air de Palolem (notre spot préférée dans le sud) avec une scène touristique très orientée touriste backpacker qui ne se prend pas la tête. On y a dormi dans un bungalow en cane au son des vagues et mangé des plats délicieux faits maison au Cheeky Monkey (vraiment au-dessus des autres restos du coin, ils font même leurs pâtes !).
Niveau découvertes, une petite virée encore plus au Nord vers Querim beach nous a permis de visiter deux forts aussi géniaux que différents : l’un, reconverti en hôtel de luxe avec vue sur la mer et petite Eglise, l’autre envahi par la nature à un point qui fait passer “Joyce et les conquérants de la lumière” pour une série réaliste…

Et comme on a décidé d’en profiter à fond, on retourne à Goa ce w-e (et même pour 4 jours, merci Diwali), dans le Sud, à Palolem cette fois, juste pour vérifier si c’est toujours bien notre plage préférée…

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Hampi magique /hampi-magique/ /hampi-magique/#comments Mon, 05 Nov 2012 12:00:15 +0000 JoNi /?p=865 Hampi
Train edge standing
Elephant Laxmi in Hampi Temple
Red pilgrims
Curious cow
Hampi boulders and river

Visité lors de notre premier passage en Inde il y a 6 ans, Hampi est un des sites historiques les plus riches du Karnataka voire de l’Inde. Vestige d’un des principaux empires du Sud de l’Inde (les Vijayanagaras), le lieu recèle de ruines de temples, palais, bazaars à ne plus pouvoir les compter… Du coup, y revenir n’a pas vraiment un goût de répétition. On découvre toujours de nouveaux sites, sans compter que le lieu est en évolution permanente avec des fouilles archéologiques encore en activité.
Au delà des “vieilles pierres”, Hampi, c’est aussi un site naturel magique. Imaginez des montagnes de pierres rondes, douces, rosées, aux pieds desquelles coule une rivière entourées de champs de riz, bananes, cocotiers, traversés par de paisibles troupeaux de chèvres, vaches et parfois moins paisibles buffles ou singes !
C’était aussi l’occasion pour nous de renouer avec le charme désuet et la folie douce des trains Indiens.

(mise à jour, Juillet 2013, la vidéo de ce séjour, il était temps !) :

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