bullet – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie d'une petite famille d'expats français à Bangalore (Inde) depuis 2012 - et ses voyages autour Fri, 22 Jul 2016 19:13:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.3 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg bullet – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 Trip moto dans le Karnataka profond : temple de Lepakshi et fort de Chitradurga /trip-moto-dans-le-karnataka-profond-temple-de-lepakshi-et-fort-de-chitradurga/ /trip-moto-dans-le-karnataka-profond-temple-de-lepakshi-et-fort-de-chitradurga/#comments Fri, 13 Feb 2015 07:28:48 +0000 /?p=2809 Ca faisait un moment que nous voulions (re)prendre le temps de nous évader quelques jours à moto. Nous avons profité d’un jour férié fin janvier pour partir à la découverte de la campagne au Nord de Bangalore. Nous avions repéré 2 étapes : le temple de Lepakshi à 130 kms de Bangalore puis le fort de Chitradurga, 180 kms plus loin.

Départ à 2 Bullets à 7h15 avec un autre couple d’amis, on était motivés ! Cependant, quelque chose ou quelqu’un en avait décidé autrement. 10 minutes après notre départ, la Bullet de nos amis perd son embrayage. Autant dire qu’à cette heure-ci, il est difficile de trouver un mécano. Devant retrouver un autre ami, nous continuons la route devant, mais, 10 kms plus loin, notre moteur décide de s’arrêter net. Une dosa plus tard, la moto redémarre finalement, et après un passage chez Noor, notre garagistre préféré d’Indiranagar, nous voilà finalement repartis tous les 4 vers de nouvelles aventures (entre temps nos amis avaient eu le temps de réparer aussi). Ce genre de situations ne nous étonne même plus : on sait la Bullet capricieuse, ça fait aussi parti de son charme… Toujours est-il qu’après ces indicents, les motos ont parfaitement roulé pendant 3 jours….

Malgré ce départ retardé, nous avons pu profiter de Lepakshi le premier jour, super temple au plafond richement peint (la première fois que nous voyions ça) et belle statue de Nandhi (soit disant, facilement, la plus grande d’Inde). Le lendemain nous avons fait un détour par Penukonda, où il semblait y avoir un fort aussi. Nous n’avons pas été déçu, la ballade nous a amené sur une route en lacets magnifique avec des vues superbes sur la vallée. Après avoir croisé de nombreux villages, champs de coton, lacs, rickshaws chargés sur des routes plus ou moins bonnes, nous avons terminé notre périple en visitant le beau fort de Chitradurga et son site naturel magnifique.

Le voyage à moto nous amène toujours son petit lots de surprise que l’on adore : une route magnifique, un super thali dans un village-ville poussérieuse, des sourires depuis les derrières de richshaws, des villages traversés qui semblent ne pas avoir bougé depuis le siècle dernier… qui font que l’on a l’impression de voyager dans le temps et de découvrir une autre Inde, infinie.

chitradurga-fort
lake
lepakshi-paintings
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rickshaw-shcoolgirls
rickshaw-sheep
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Nouvelles couleurs et petit road-trip aux temples-grottes de Kaiwara /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/ /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/#comments Fri, 21 Feb 2014 08:47:50 +0000 /?p=2217 Après avoir customisé les couleurs de notre Chetak assez rapidement, il était prévu que le tour de notre chère Royal Enfield viendrait. Mais on ne touche pas à une Bullet comme à un scooter acheté 5000 roupies : il y a une certaine classe à respecter. Nous souhaitions rester fidèles à nos couleurs, bleu et orange mais on avait peur de défigurer notre moto et passer pour des clowns…

On s’est finalement lancé avec l’aide de notre garagiste préféré d’Indiranagar, Saleem. Comme d’habitude, mieux ne vaut pas être pressé pour ce genre de travail. Comme les véhicules de remplacement ne nous manquent pas, on a donc laissé les petits artisans de l’inévitable Shivajinagar s’occuper avec attention des pièces de notre Bullet. « Tinkering », peinture au pistolet, séchage dans la rue, pochoir-sticker pour les motifs, tout a finalement été fait dans les règles de l’art avec un artisan pour chaque tâche. Le résultat est vraiment top et on est donc maintenant pas peu fier de notre Bullet unique !

Pour étrenner ces nouvelles couleurs, nous avons pris la direction de Kaiwara, à 60 kms au Nord de Bangalore pour un petit road-trip du dimanche.
Pique nique entre amis, routes pittoresques parfois parsemées de céréales séchant au soleil, voyage dans le temps dans les petits villages et visite de temples-caves (à l’intérêt historique limité) ont suffi à nous combler.

Ce w-e on va pousser un plus loin et tenter d’aller découvrir la surprenante communauté tibétaine de Bylakuppe aux portes de Coorg. En espérant cette fois que la route de Mysore ne nous réserve pas les mêmes mésaventures que la dernière fois…

bullet bleu orange
kaiwara hill
Kaiwara rock temple

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Comment aller au travail à Bangalore ? /comment-aller-au-travail-a-bangalore/ /comment-aller-au-travail-a-bangalore/#comments Thu, 14 Feb 2013 04:50:15 +0000 /?p=1232 Il y a presque 4 ans, j’avais déjà fait une petite vidéo de mon trajet pour aller au boulot. C’était à Paris et j’avais attaché notre appareil photo/caméra sur la fourche de notre VanVan. Aujourd’hui, je prends toujours une moto tous les jours pour aller au travail, sauf que nous vivons désormais à Bangalore, que je roule en Royal Enfield et que nous avons depuis peu une GoPro. Il y a aussi deux ou trois autres différences que je vous laisse découvrir sur la vidéo ci-dessus 🙂

PS : la musique est un titre classique de Bollywood que nous avons découvert dans un rickshaw (merci Shazam), « Pyar Mein Dil Pe » par Kishore Kumar & Asha Bhosle.

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Escape to Shravanabelagola, Belur-Halebid, Coorg /escape-to-shravanabelagola-belur-halebid-coorg/ /escape-to-shravanabelagola-belur-halebid-coorg/#comments Fri, 26 Oct 2012 10:34:19 +0000 /?p=834 Comme on vous l’avait promis, voilà donc la petite vidéo simple et rapide (on a eu des petits soucis de batteries aussi) de notre road-trip de 5 jours dans le Karnataka. Beaucoup de Royal Enfield, des plantations de riz et café et des temples !

As promised a few weeks back, here is a small and simple video (we had battery issues) of our 5 days road-trip in Karnataka. Royal Enfield, paddy-fields and temples inside!

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Ciel, ma bullet ! /ciel-ma-bullet/ /ciel-ma-bullet/#comments Sat, 20 Oct 2012 13:20:51 +0000 /?p=805 Only in India

Un soir, cette semaine, nous rejoignons des amis pour prendre une bière près de chez nous. Il pleuvait quelques gouttes, on avait donc pris la moto pour aller plus vite et on l’avait garée sur le trottoir (très large à cet endroit) comme environ 30 autres véhicules.
En sortant à 23h30, heure légale de fermeture des bars/restos ici, notre moto avait disparu ! Le vol n’est vraiment pas monnaie courante en Inde donc notre premier sentiment fut presque plus la surprise que la panique. On se renseigne auprès des gardes du bar qui nous disent que ce sont les policiers qui l’ont prise ! Très bien, non seulement, on ne savait pas que le concept de fourrière pouvait exister et ensuite on ne comprenait pas pourquoi ils l’avaient prise et pourquoi que la nôtre !!
Bref, nous voilà partis au poste de police. Direct à l’entrée, notre Bullet ! Nous voilà rassurés, on savait à partir de là qu’on allait la récupérer, la seule question qui restait en suspend « à quel prix ? ».
Deux policiers se tiennent à l’intérieur d’une salle blanchâtre avec pour seule décoration un portrait de Gandhi surmonté de fleurs fânées. Au loin, on aperçoit des cellules (vides). Super ambiance ! Un policier regarde la télé et se moque éperdument de notre problème. Le second ne parle que Kannada, mais on comprend déjà d’arpès ce qu’il nous dit que le souci concernait notre guidon de notre moto non verrouillé. La communication se fait difficile, Nicolas demande quelqu’un qui parle Anglais ou Hindi (mystère, Nicolas se sent de parler Hindi après deux cours, certes efficaces mais plus pour conjuguer l’auxiliaire être que pour négocier avec des flics !!).
On s’assoit donc gentiment en face du monsieur qui remplit des formulaires et un groooos cahier (comme il n’en existe que dans ces administrations qui adooorent les groooos cahiers) en attendant des ‘interprètes-collègues’.
Une vingtaine de minute plus tard, deux autres policiers arrivent. Ils ne parlent aussi que Kannada.

Notre conversation de 5 min s’est limitée à :

– Problem is lock
– Lock is mandatory ?
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn (dur à reproduire à l’écrit ce long son d’acquiescement utilisé en permanence ici….)
– We didn’t know
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn
– Ok name
– Ok Hèèèèènnn
– And address
– Hèèèèènnn
– And 200 roupies for fine
– ????
– Hèèèèènnn
– Hèèèèènnn

Et voilà, on a écrit nom + adresse sur une feuille qui allait très certainement finir immédiatement à la poubelle (sinon ils l’auraient écrite sur un cahier), on a donné 200 roupies et on est parti en faisant des sourires et des coucous, heureux de récupérer notre Bullet en 30 min pour 200 roupies (un peu moins de 3 euros…).
Aujourd’hui, après renseignement avec des amis Indiens, on nous confirme que cette règle n’existe pas…
Bref, on a perdu 200 roupies mais bon, si on avait voulu se battre, on y aurait passé quelques heures en plus. Du coup, on se console en se donnant bonne conscience, on se dit qu’on leur a payé leur biryani d’hier soir. Les policiers sont certes complètement corrompus mais aussi complètement sous-payés… Mais on mettra quand même peut être un cadenas la prochaine fois que l’on se garera là-bas !
Only in India

This week, on an evening, we joined some friends to have a beer in our neighborhood. It was lightly raining, so we took the motorcycle to reach it faster and we parked on the pavement (quite large at this place) as 30 other vehicles.
Getting out of the bar at 23h30, legal closing time for all bars and restaurants here, our motorcycle was gone! Thieves aren’t very usual here in India, our first feeling was more a surprise than a panic. After having asked the bar’s security guard, we learnt that the police had been taking it! Not only we didn’t know that the police was impounding cars or motorcycles here but also we didn’t understand why thay had picked only ours!
So here we were going to the nearby Indiranagar police station. Directly in front of the entrance, our Bullet was waiting. At least, we knew at this point that we would get it back, the only question pending was, how much would we have to pay?
Two policemen were seating inside a not so white room with a Gandhi portrait circled by a faded garland as unique decoration. Behind we had a glance at one jail cell (empty). Nice atmosphere! One of the policeman was watching TV and not taking care of us or our problem. The second policeman, behind his desk, was speaking only Kannada, but we quicly understood that the problem was around our handle bar not locked. The communication was difficult obviously and Nicolas asked for someone speaking English or… Hindi (strangely Nicolas was already feeling confident enough to negociate in Hindi after only two first classes where we mostly learnt to count).
So we sat down gently in front of the policeman who was dealing with some forms and a giant notebook (as the ones we see only in those administrations looooving the biiiig notebooks) waiting for his « interpreters-colleagues.
Twenty minutes later, two other policemen arrived. They finally only spoke Kannada as well.

Our 5 minutes discussion was limited to:

– Problem is lock
– Lock is mandatory ?
– Haiiiinnn Haiiiinnn
– Haiiiinnn Haiiiinnn (very difficult to translate but this onomatopoeia is used here to nod to everything ….)
– We didn’t know
– Haiiiinnn Haiiiinnn
– Haiiiinnn Haiiiinnn
– Ok name
– Ok Haiiiinnn
– And address
– Haiiiinnn
– And 200 rps for fine
– ????
– Haiiiinnn
– Haiiiinnn

And finally, we wrote our name + address on a blank sheet of paper which would certainly end up in the trashbin (otherwise it would have been in a notebook of course), we gave the money and we left smiling, nodding, shaking hand and glad to get our Bullet back in 30 minutes and 200 rps (less than 3€…).
Later, after discussions with local friends, we got confirmed that this « locked handle-bar » rule wasn’t existing of course…
So, we lost 200 rps but we if had wanted to fight, we would have spent hours there. We finally consolated ourselves by thinking that we just paid them their meal. Because if policemen are highly corrupted, they’re also really under-paid…
Still, we may put a lock on our Bullet next time we’re parking in this area.

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Place à la Royal Enfield ! /place-a-la-royal-enfield/ /place-a-la-royal-enfield/#comments Sun, 05 Aug 2012 13:50:12 +0000 /?p=565 Royal Enfield Engine and typo
Black and Golden Royal Enfield Bullet

Voilà, on a craqué. On savait que ça arriverait tôt ou tard… Après avoir gentiment patienté 4 mois, fait un détour par un surprenant Chetak, nous sommes depuis quelques semaines les heureux détenteurs d’une Royal Enfield de 1984. Elle a notre âge ou presque.
Pour ceux à qui on a pas déjà raconté l’histoire, petit rappel. La Royal Enfield, c’est une moto des années 50, importée d’Angleterre par l’armée Indienne puis finalement fabriquée en Inde, à Chennai (Madras). L’usine Anglaise a péréclitée, mais l’Indienne a elle résisté, même plus que résisté si on en croit le carnet des commandes actuelle qu’elle n’arrive plus à suivre (plus de 6 mois d’attente pour en avoir une neuve). Un pied de nez sur le colonialisme et la mondialisation en quelques sortes…
Bref, ces motos ont une histoire, un style inimitable, elles sont des légendes vivantes ! « Made like a gun, fast as a bullet ». On les avait déjà repérées lors de notre premier passage en Inde en 2006, on en avait essayée une en 2009, c’était écrit qu’en 2012 on irait un peu plus loin dans cette « relation ». Parce que comme pour toutes les vieilles motos, il s’agit bien d’une « relation » à mettre en place. Rien que de démarrer une Royal Enfield réclame un savoir-faire et un coup de kick qui n’est pas le même d’un modèle à l’autre… Et pourtant, malgré les galères, les matins à essayer de la démarrer pendant 15 minutes, les feux-rouges où on n’avance pas sous la pression des klaxons immédiats de toute une file, les calages, les changements de vitesse approximatifs, les passages au « service », la batterie qui se vide sans explication, le phare avant qui ne s’allume pas etc… au final, on adore quand même.
Pourquoi ? le son déjà, le « beat » comme disent les Indiens, assez difficile à décrire, entre le battement de coeur et le rugissement est l’âme de la Bullet. Le nôtre est particulièrement réussi d’ailleurs, mais il paraît que 84 était un bon millésime. Oui, oui, c’est un peu comme pour le vin ici. Ensuite, la tenue de route est exceptionnelle, on « vole » malgré l’état souvent inégal des routes indiennes… Enfin, ces motos sont les reines ici. Ce qui est intéressant, c’est que contrairement à d’autres « antiquités » de la route Indienne, les Royal Enfield ne sont jamais passées de mode, elles connaissent même actuellement un regain d’intérêt assez exponentiel. Les prix des modèles d’occasion ont presque doublés ces 3 dernières années.
La nôtre n’est pas encore parfaite, mais on a déjà commencé les road-trips autour de Bangalore avec plaisir ! On vous en parlera bientôt d’ailleurs.

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Black and Golden Royal Enfield Bullet

Here we are! We knew it would happen sooner or later… After having kindly waited for 4 months, having done a little détour with the surprising Chetak, we’re now the happy owners of a 1984 Royal Enfield. She’s almost our age.
For those who don’t know the story, here is a quick reminder. The Royal Enfield was a motorcycle from the 50s, imported from England by the Indian Army and finally made in India, in Chennai. The English factory didn’t last but the Indian one has resisted, and is even thriving when you know that you have to wait more than 6 months if you want to buy a new one. A kind of nice mock on colonialism and globalization in some way…
So those motorcycles have a story, a unique design, they’re living legends! « Made like a gun, fast as a bullet ».
We already noticed them during our first stay in India in 2006, we tried one in 2009, it was written we would go further in this relationship in 2012. Because as for any classic bike, the Royal Enfield isn’t an easy one. You have to learn how to ride it and strengthen you kick start skills… But despite all those struggles, those morning spending 15 minutes to start it, those red lights stuck while an entire queue of cars and trucks is honking behind you, the approximate change of gears, the « service » going, the battery going low without explanation, the headlight not working…. So even if the yoga courses are necessary to keep calm while learn how to drive a « Bullet », we already love it.
Why? the sound first, the « beat » as said Indians, difficult to describe, it’s in between a heart beat and a roaring, it’s the Bullet’s soul. Ours is pretty good, but apparently, 84 is a good year. Yes, here, it’s like for the wine, there are some good years. After, the roadholding is great, we’re flying on Indian roads even if they’re not always in a good shape… And finally, those bikes are Queens of the road here, it’s instant respect from the roadmates and anyone actually. What’s pretty interesting is that on the contrary to other « antiques » from the Indian roads, the Enfields neven went out of fashion, they even experience a new peak of interest nowadays. Prices from the old models almost doubled since 3 years.
Ours isn’t still perfect, but we’ve already enjoyed taking some road-trips around Bangalore! We’ll talk about them soon.

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