royal enfield – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr La vie d'une petite famille d'expats français à Bangalore (Inde) depuis 2012 - et ses voyages autour Fri, 22 Jul 2016 19:13:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.5.3 /wp-content/uploads/2016/06/cropped-cheese-naan-horizontal-2014-150x150.jpg royal enfield – Cheese-Naan http://www.cheese-naan.fr 32 32 A plein gaz vers le « Petit Tibet » de Bylakuppe /a-plein-gaz-vers-le-petit-tibet-de-bylakuppe/ /a-plein-gaz-vers-le-petit-tibet-de-bylakuppe/#respond Fri, 14 Mar 2014 07:18:16 +0000 /?p=2264 Il y a des jours comme ça où on a juste envie d’enfourcher notre moto et de partir. Bouffer du bitume et de la poussière, aller voir un peu plus loin ce qu’il s’y passe. Rejouer notre voyage au long cours l’espace de quelques jours au moins. En prendre plein les yeux… et se refaire le cuir des fesses au passage.
L’avantage c’est que maintenant que nous sommes en Inde, aller voir quelque chose de différent, d’étonnant, veut en général juste dire sortir de Bangalore. Et comme en plus il n’y a pas grand chose à faire de bien excitant le w-e à Bangalore, on est très facilement poussé vers la sortie.
Sans plans bien établis, nous avons donc décidé de partir sans autre but que la communauté Tibétaine de Bylakuppe .
Le pitch : dans les années 60, des réfugiés Tibétains sont venu s’installer dans le sud de l’Inde. Bénéficiant d’un « act of kindness » de l’Etat Indien à ce moment là, ils ont pu avoir quelques hectares de terre pour eux et y sont restés. Ils y ont cultivé des terres, construit des monastères et reproduit tant bien que mal leur mode de vie Tibétain sous une latitude bien exotique pour eux.
Départ 15h par un doux vendredi aprem, tombée du jour aux alentours de Mysore, on continue jusqu’à ne peut plus en pouvoir et on s’arrête sur un hôtel du bord de la route à 40 kms de Bylakuppe. Ce genre d’hôtel en Inde suit très souvent un concept bien particulier : liquor shop et éventuel restaurant au rez-de-chaussée, chambres à l’étage. Jusque là tout va bien, sauf qu’on ne tarde pas à découvrir que les chambres de l’étage servent surtout de refuge ou « cache » aux clients du liquor shop souhaitant consommer leurs boissons discrètement. Ca donne donc une ambiance un brin tapageuse, voire glauque.
Après une nuit de sommeil partiel, nous arrivons donc au village de Bylakuppe et sa communauté Tibétaine omniprésente. Drapeaux de prière s’agitant au vent des maisons et des rues, portiques aux insignes bouddhistes, moines à la robe bordeaux, on se retrouve transporté tout d’un coup dans un autre monde. Le principal attrait touristique, c’est le monastère Namdroling, aussi appelé « Golden Temple » car il abrite trois statues monumentales de Bouddhas recouverts de feuilles d’or. C’est aussi un vrai monastère bouddhiste où vivent et s’activent de nombreux moines de tous âges. Un petit hâvre de paix qui résonne au son de leurs prières alimentées en thé ou… Coca 🙂
Après un arrêt obligatoire dans le village de Bylakuppe pour nous rassasier en « momos » (raviolis tibétains) et « thukpas » (soupe) délicieux, nous filions finalement vers le Sud et le parc du Wayanad où nous avions repéré un petit « homestay » dans la nature. Après avoir traversé les routes magnifiques de Coorg et le Parc de Nagarhole (où nous avons aperçu des biches et des éléphants semi-sauvages), nous atteignions la rizière enchanteresse de notre « cottage » au Pepper Green Village. La rizière étant dans une sorte de mini-vallée et les « cottages » en hauteur, on avait l’impression d’être dans un amphithéâtre où la nature et la vie agricole locale jouent les rôles principaux.
A refaire, car le lendemain, nous n’avions pas le temps de trainer pour pouvoir faire la route toute la journée et rejoindre Bangalore.

wayanad rice plantation
road-trip ready
rituals
praying flags in the village
prayer time
local portrait
elephant coorg
cheese naan helmet
bylakuppe gold temple

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Nouvelles couleurs et petit road-trip aux temples-grottes de Kaiwara /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/ /nouvelles-couleurs-et-petit-road-trip-aux-temples-grottes-de-kaiwara/#comments Fri, 21 Feb 2014 08:47:50 +0000 /?p=2217 Après avoir customisé les couleurs de notre Chetak assez rapidement, il était prévu que le tour de notre chère Royal Enfield viendrait. Mais on ne touche pas à une Bullet comme à un scooter acheté 5000 roupies : il y a une certaine classe à respecter. Nous souhaitions rester fidèles à nos couleurs, bleu et orange mais on avait peur de défigurer notre moto et passer pour des clowns…

On s’est finalement lancé avec l’aide de notre garagiste préféré d’Indiranagar, Saleem. Comme d’habitude, mieux ne vaut pas être pressé pour ce genre de travail. Comme les véhicules de remplacement ne nous manquent pas, on a donc laissé les petits artisans de l’inévitable Shivajinagar s’occuper avec attention des pièces de notre Bullet. « Tinkering », peinture au pistolet, séchage dans la rue, pochoir-sticker pour les motifs, tout a finalement été fait dans les règles de l’art avec un artisan pour chaque tâche. Le résultat est vraiment top et on est donc maintenant pas peu fier de notre Bullet unique !

Pour étrenner ces nouvelles couleurs, nous avons pris la direction de Kaiwara, à 60 kms au Nord de Bangalore pour un petit road-trip du dimanche.
Pique nique entre amis, routes pittoresques parfois parsemées de céréales séchant au soleil, voyage dans le temps dans les petits villages et visite de temples-caves (à l’intérêt historique limité) ont suffi à nous combler.

Ce w-e on va pousser un plus loin et tenter d’aller découvrir la surprenante communauté tibétaine de Bylakuppe aux portes de Coorg. En espérant cette fois que la route de Mysore ne nous réserve pas les mêmes mésaventures que la dernière fois…

bullet bleu orange
kaiwara hill
Kaiwara rock temple

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Moto et spiritualité dans le sud de Bangalore /moto-et-spiritualite-dans-le-sud-de-bangalore/ /moto-et-spiritualite-dans-le-sud-de-bangalore/#respond Wed, 04 Dec 2013 05:35:43 +0000 /?p=2010 Partis en moto-trip dominical, nos buts du jour étaient deux lieux situés juste au Sud de Bangalore qui sentaient l’arnaque de gourous douteux à plein nez : « Pyramid Valley », auto-proclamée la plus grande pyramide de méditation du monde et l’ashram « Art of Living » dont la stratégie marketing semble aussi bien huilée que celle de Coca-Cola.
En même temps, ce genre de lieux nous assurait des petites expériences un brin surréalistes et c’est bien tout ce qui nous intéresse.

Panneaux de signalisation, parking organisé, plan des différentes « attractions », hauts-parleurs avec diffusion de mantras dans les allées, pas de doutes, en arrivant à Pyramid Valley nous étions bien dans un parc d’attractions pour yogi pas vraiment du genre ermite. D’une capacité annoncée de 5000 personnes, la fameuse pyramide permettrait une méditation « plus puissante » ! Si on met de côté la moquette, façon salle des expos, le lieu a malgré tout quelque chose d’agréable, reposant voire impressionnant avec sa plateforme de « méditation intensive » qui semble tout droit sortie de l’imagination de Moebius. Attention tout de même, la méditation est autorisée mais pas la sieste, nous en avons fait les frais !

Sortis de là (sans débourser une roupie, il faut le préciser), nous avons donc continué vers l’ashram tout proche de « Art Of Living » en empruntant une route géniale… Pipeline road ! Avant de vous expliquer pourquoi cette route nous enchante, il faut vous rappeler un petit détail : toute route secondaire Indienne un brin importante est un enfer de voitures, camions et bus qui doublent sans visibilité, de vie débordante sur les bas côtés et de klaxons en continu. Kanakapura road qui permet de se rendre à Art of Living ne déroge pas à la règle. Sauf, qu’à quelques mètres de cet axe routier se trouve un pipeline qui doit certainement relier Bangalore à l’eau de la rivière Cauvery et que le long de ce pipeline se trouve une route, pas plus large qu’une belle piste cyclable accessible uniquement aux deux-roues (ou presque). Un bonheur !

Concernant Art Of Living, on ne sait pas si on c’est parce qu’on est arrivé pendant une cérémonie particulière mais tous les clichés que l’on peut avoir en tête sur les ashrams et gourous se sont trouvés confirmés : adeptes (surtout occidentaux) à l’air perchés, gourous au sourire béa, éléphants qui saluent le gourou-king « Shri Shri », chants entêtants et boutique de souvenirs allant du tapis de yoga au sticker de son gourou préféré.

On est rentré au plus vite retrouver l’agitation et le chaos de Bangalore, bien loin de ces mondes parallèles !

art of living crowd
elephant and guru sri sri ravi shankar
pipeline road
pyramid meditation

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Voyage dans le temps aux anciennes mines d’or de Kolar Gold Fields /voyage-dans-le-temps-aux-anciennes-mines-dor-de-kolar-gold-fields/ /voyage-dans-le-temps-aux-anciennes-mines-dor-de-kolar-gold-fields/#comments Sat, 16 Nov 2013 12:49:20 +0000 /?p=2007 Quand on reste à Bangalore le week-end, on en profite souvent pour enfourcher notre Royal Enfield et aller se perdre un peu sur les petites routes environnantes. On essaie quand même toujours de se donner un petit objectif, souvent assez obscur mais qui finit presque toujours par une belle découverte. Et prendre les petites routes c’est de toutes façons l’assurance de se retrouver au milieu de la campagne, à traverser des petits villages, des rizières, faire des rencontres sympas etc…
Depuis quelques temps on avait repéré sur la carte une ville au nom évocateur : Kolar Gold Field (« Kolar Champs d’Or », rien que ça !) . C’est vrai que du coup, nous étions supers curieux de vérifier si ces mines étaient fidèles à l’image de westerns, saloons qu’elles nous renvoyaient. Ce n’est pas exactement ce que l’on a trouvé mais l’endroit valait la balade. Il se trouve que les Anglais avaient créé cette ville pour effectivement extraire de l’or et, même si l’extraction a été arrêtée, les installations sont restées figées dans le temps. En prenant un peu de hauteur sur les suspects rejets de mines d’or, on peut avoir un aperçu complet de l’ancien complexe qui fait étrangement penser à un décor de film….

Avant de repartir, nous sommes passés au « KGF Club » de la ville qui, lui aussi, n’a presque pas bougé depuis le départ des Anglais : beau bâtiment colonial, certaines bouteilles prennent même encore la poussière.
! Seuls les billards ont été (certainement) renouvelés et la salle de conférence a trouvé un nouvel usage : un terrain de badminton et une cuisine aménagée…. avec 2 brûleurs à même le sol !

On a finit la ballade en allant jeter un coup d’oeil à un temple dédié à Shiva, le Kotilingeshwara, qui prétend contenir 10 000 000 de linguams (représentation phallique de Shiva ou de la fertilité masculine…). Comme souvent dans ce genre de « temples » récents hindous, on a surtout l’impression de se retrouver dans un parc d’attraction religieux, mais l’expérience reste drôle et insolite.

thousands of lingams
rusty equipment
pool players
mining landscape and kids
mine
lingams temple
KGF British cluv

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Comment aller au travail à Bangalore ? /comment-aller-au-travail-a-bangalore/ /comment-aller-au-travail-a-bangalore/#comments Thu, 14 Feb 2013 04:50:15 +0000 /?p=1232 Il y a presque 4 ans, j’avais déjà fait une petite vidéo de mon trajet pour aller au boulot. C’était à Paris et j’avais attaché notre appareil photo/caméra sur la fourche de notre VanVan. Aujourd’hui, je prends toujours une moto tous les jours pour aller au travail, sauf que nous vivons désormais à Bangalore, que je roule en Royal Enfield et que nous avons depuis peu une GoPro. Il y a aussi deux ou trois autres différences que je vous laisse découvrir sur la vidéo ci-dessus 🙂

PS : la musique est un titre classique de Bollywood que nous avons découvert dans un rickshaw (merci Shazam), « Pyar Mein Dil Pe » par Kishore Kumar & Asha Bhosle.

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Escape to Shravanabelagola, Belur-Halebid, Coorg /escape-to-shravanabelagola-belur-halebid-coorg/ /escape-to-shravanabelagola-belur-halebid-coorg/#comments Fri, 26 Oct 2012 10:34:19 +0000 /?p=834 Comme on vous l’avait promis, voilà donc la petite vidéo simple et rapide (on a eu des petits soucis de batteries aussi) de notre road-trip de 5 jours dans le Karnataka. Beaucoup de Royal Enfield, des plantations de riz et café et des temples !

As promised a few weeks back, here is a small and simple video (we had battery issues) of our 5 days road-trip in Karnataka. Royal Enfield, paddy-fields and temples inside!

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Ciel, ma bullet ! /ciel-ma-bullet/ /ciel-ma-bullet/#comments Sat, 20 Oct 2012 13:20:51 +0000 /?p=805 Only in India

Un soir, cette semaine, nous rejoignons des amis pour prendre une bière près de chez nous. Il pleuvait quelques gouttes, on avait donc pris la moto pour aller plus vite et on l’avait garée sur le trottoir (très large à cet endroit) comme environ 30 autres véhicules.
En sortant à 23h30, heure légale de fermeture des bars/restos ici, notre moto avait disparu ! Le vol n’est vraiment pas monnaie courante en Inde donc notre premier sentiment fut presque plus la surprise que la panique. On se renseigne auprès des gardes du bar qui nous disent que ce sont les policiers qui l’ont prise ! Très bien, non seulement, on ne savait pas que le concept de fourrière pouvait exister et ensuite on ne comprenait pas pourquoi ils l’avaient prise et pourquoi que la nôtre !!
Bref, nous voilà partis au poste de police. Direct à l’entrée, notre Bullet ! Nous voilà rassurés, on savait à partir de là qu’on allait la récupérer, la seule question qui restait en suspend « à quel prix ? ».
Deux policiers se tiennent à l’intérieur d’une salle blanchâtre avec pour seule décoration un portrait de Gandhi surmonté de fleurs fânées. Au loin, on aperçoit des cellules (vides). Super ambiance ! Un policier regarde la télé et se moque éperdument de notre problème. Le second ne parle que Kannada, mais on comprend déjà d’arpès ce qu’il nous dit que le souci concernait notre guidon de notre moto non verrouillé. La communication se fait difficile, Nicolas demande quelqu’un qui parle Anglais ou Hindi (mystère, Nicolas se sent de parler Hindi après deux cours, certes efficaces mais plus pour conjuguer l’auxiliaire être que pour négocier avec des flics !!).
On s’assoit donc gentiment en face du monsieur qui remplit des formulaires et un groooos cahier (comme il n’en existe que dans ces administrations qui adooorent les groooos cahiers) en attendant des ‘interprètes-collègues’.
Une vingtaine de minute plus tard, deux autres policiers arrivent. Ils ne parlent aussi que Kannada.

Notre conversation de 5 min s’est limitée à :

– Problem is lock
– Lock is mandatory ?
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn (dur à reproduire à l’écrit ce long son d’acquiescement utilisé en permanence ici….)
– We didn’t know
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn
– Hèèèèènnn Hèèèèènnn
– Ok name
– Ok Hèèèèènnn
– And address
– Hèèèèènnn
– And 200 roupies for fine
– ????
– Hèèèèènnn
– Hèèèèènnn

Et voilà, on a écrit nom + adresse sur une feuille qui allait très certainement finir immédiatement à la poubelle (sinon ils l’auraient écrite sur un cahier), on a donné 200 roupies et on est parti en faisant des sourires et des coucous, heureux de récupérer notre Bullet en 30 min pour 200 roupies (un peu moins de 3 euros…).
Aujourd’hui, après renseignement avec des amis Indiens, on nous confirme que cette règle n’existe pas…
Bref, on a perdu 200 roupies mais bon, si on avait voulu se battre, on y aurait passé quelques heures en plus. Du coup, on se console en se donnant bonne conscience, on se dit qu’on leur a payé leur biryani d’hier soir. Les policiers sont certes complètement corrompus mais aussi complètement sous-payés… Mais on mettra quand même peut être un cadenas la prochaine fois que l’on se garera là-bas !
Only in India

This week, on an evening, we joined some friends to have a beer in our neighborhood. It was lightly raining, so we took the motorcycle to reach it faster and we parked on the pavement (quite large at this place) as 30 other vehicles.
Getting out of the bar at 23h30, legal closing time for all bars and restaurants here, our motorcycle was gone! Thieves aren’t very usual here in India, our first feeling was more a surprise than a panic. After having asked the bar’s security guard, we learnt that the police had been taking it! Not only we didn’t know that the police was impounding cars or motorcycles here but also we didn’t understand why thay had picked only ours!
So here we were going to the nearby Indiranagar police station. Directly in front of the entrance, our Bullet was waiting. At least, we knew at this point that we would get it back, the only question pending was, how much would we have to pay?
Two policemen were seating inside a not so white room with a Gandhi portrait circled by a faded garland as unique decoration. Behind we had a glance at one jail cell (empty). Nice atmosphere! One of the policeman was watching TV and not taking care of us or our problem. The second policeman, behind his desk, was speaking only Kannada, but we quicly understood that the problem was around our handle bar not locked. The communication was difficult obviously and Nicolas asked for someone speaking English or… Hindi (strangely Nicolas was already feeling confident enough to negociate in Hindi after only two first classes where we mostly learnt to count).
So we sat down gently in front of the policeman who was dealing with some forms and a giant notebook (as the ones we see only in those administrations looooving the biiiig notebooks) waiting for his « interpreters-colleagues.
Twenty minutes later, two other policemen arrived. They finally only spoke Kannada as well.

Our 5 minutes discussion was limited to:

– Problem is lock
– Lock is mandatory ?
– Haiiiinnn Haiiiinnn
– Haiiiinnn Haiiiinnn (very difficult to translate but this onomatopoeia is used here to nod to everything ….)
– We didn’t know
– Haiiiinnn Haiiiinnn
– Haiiiinnn Haiiiinnn
– Ok name
– Ok Haiiiinnn
– And address
– Haiiiinnn
– And 200 rps for fine
– ????
– Haiiiinnn
– Haiiiinnn

And finally, we wrote our name + address on a blank sheet of paper which would certainly end up in the trashbin (otherwise it would have been in a notebook of course), we gave the money and we left smiling, nodding, shaking hand and glad to get our Bullet back in 30 minutes and 200 rps (less than 3€…).
Later, after discussions with local friends, we got confirmed that this « locked handle-bar » rule wasn’t existing of course…
So, we lost 200 rps but we if had wanted to fight, we would have spent hours there. We finally consolated ourselves by thinking that we just paid them their meal. Because if policemen are highly corrupted, they’re also really under-paid…
Still, we may put a lock on our Bullet next time we’re parking in this area.

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Bullet Trip /bullet-trip/ /bullet-trip/#comments Fri, 28 Sep 2012 10:20:56 +0000 /?p=717 Bullet en mode voyage
Sravanabelagola view
Paddy field labourer
Coffee plantation, Coorg

On a profité d’une des nombreuses fêtes hindoues (cette fois Ganesha Chaturti) pour prendre cinq jours et aller explorer le Karnataka un peu plus « profond ». Pour l’occasion, on a renoué avec le voyage en moto et inauguré notre Royal Enfield. La « Bullet » a tenu toutes ses promesses sur des petites routes locales plus ou moins en bon état nous ayant fait traverser des paysages souvent superbes, entre rizières, champs de cocotiers et plantations de café.

Partis tranquillement avec Arthur (qui a maintenant aussi un blog qu’on vous invite à découvrir) et nos Bullets respectives, on s’est d’abord dirigés vers notre première étape d’importance, Shravanabelagola (il nous a bien fallu quelques jours pour réussir à prononcer le nom sans faute), haut lieu de pèlerinage Jaïn. Le Jaïnisme est une des plus vieilles religion du monde qui a pour base un principe de non violence qui peut aller assez loin : les puristes se promènent avec un morceau de tissu sur la bouche pour ne pas risquer d’avaler des insectes, voire nus pour d’autres…
Le site est magnifique car deux deux collines se font face, avec chacune des temples dont l’un abrite une énorme statue que les fidèles recouvrent de beurre et, noix de coco et pigments tous les quatre ans ! Nous avons aussi respecté quelques principes ascétiques chers aux Jaïns, bon, ok, contre notre grès : ce jour là, l’état du Karnataka était en grève donc pas de resto, pas d’hôtel…. on a dormi chez les pélerins (économies garanties) et mangé dans la rue des « chaats » (c’est le nom des snacks locaux, frugal et pas fous).

Nous avons fait ensuite le tour des temples Hoysalas à Belur et Halebid, véritables splendeurs du Moyen-âge sculptées du sol au plafond avant de descendre dans le Coorg, région valonnée très connue pour ses plantations de café et son climat plus frais et humide. Pour terminer, petite halte dans l’insoupsonnée Srirangapatna dans la banlieue de la plus connue Mysore. Quelques beautés architecturales de l’époque de Tippu Sultan (le seul maharaja local ayant défié les Anglais) et surtout un cadre de tout repos au bord de la rivière Cauvery.

Bref, on est toujours surpris par les richesses souvent cachées de ce pays et c’est de bonne augure pour nos prochains week-end !

Une petite vidéo certainement à venir et en attendant est arrivée ici et quelques photos ci-dessous.

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Et ci-dessous notre itinéraire détaillé :


Afficher Road Trip Karnataka 5 jours sur une carte plus grandeBullet en mode voyage
Sravanabelagola view
Paddy field labourer
Coffee plantation, Coorg

We took advantage of one of the many hindu festivals (this time Ganesha Charturti) to take five days off to explore a bit deeper Karnataka. That was the good time to get back to motorcycling trips and inaugurate for real our Royal Enfield. The Bullet was perfect on the bulky or perfect small roads we went through between superb paddy fields, coconut trees or coffee plantations.

Leaving Bangalore with our friend Arthur, each of us with our Bullet, we first aimed to Sravanabelagola (it took us quite a few days just to know how to say it), one of the main Jain holy place. Jainism, of the oldest religion in the world has as a a main principle non-violence, going as far as wearing a mask for some of the hardcore followers to avoid eating insects, or also staying nude for special monks…
Sravanabelagola area is particularly nice because two hills topped with a temple are facing each other, with of them hosting a huge monolite statue covered by butter (ghee), coconuts, colors pigments and all every four years by pilgrims! We also followed some of the Jain ascetic principles, not really choosing it as this day was a national strike, we couldn’t find a restaurant or an hotel… we slept at the pilgrims guest houses (savings guaranteed) and ate some « chaats » (simple indian snacks) in the street.

Then we toured Hoysalas temples in Belur and Halebid, two middle-age splendors carved from the floor to the top before heading down to Coorg, a hill area famous for its coffee plantations. To finish, we stopped by the not so famous Srirangapatna, in the suburb of Mysore, an island on the Cauvery river dotted with nice heritage sites from Tippu Sultan era (the only maharaja who fought English).

So, we’re still very suprised by the richness of this country where it seems we’ll always find something new to discover, that’s a good for our next week-ends!

Below some pics from this trip and soon, we should have also a video.

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Road-trips dans le sud de Bangalore /road-trips-dans-le-sud-de-bangalore/ /road-trips-dans-le-sud-de-bangalore/#comments Fri, 24 Aug 2012 09:56:09 +0000 /?p=642 road-trip bangalore
At rest
Ramanagaram hills
Villager and his bike
Road Closed

Comme vous le savez certainement, on est assez branché « deux-roues » et plutôt motorisé tant qu’à faire. Du coup, le week-end, on a commencé à rouler autour de Bangalore pour explorer ses petites routes locales. Et ce qui est top, c’est qu’autant Bangalore est chaotique et polluée, autant ses environs sont verts et calmes.
Arpenter les petites routes autour de Bangalore, c’est se retrouver directement dans des petits villages qui ont l’air de ne pas avoir bougé depuis 50 ans, traverser des paysages verts de cultures en étages, découvrir l’élevage de vers à soie, rouler sur des blés que les agriculeurs ont placé sur la route (pour le concassage à moindres efforts), rencontrer des locaux à chaque arrêt « chaï » ou encore écraser un écureuil suicidaire…
Bref, une fois de plus, c’est l’itinéraire bis que l’on emprunte qui compte plus que l’objectif final.
Comme on a en plus commencé à se constituer une sympathique petite équipe de scootards-motards partageant notre goût pour l’aventure au bout de Hosur Road (LA route suspendue permettant de sortir de Bangalore sans embouteillages), on s’amuse pas mal.
Au niveau des « objectifs atteints » (parce qu’il nous est aussi arrivé de faire demi-tour pour cause de défaillance technique d’un de nos « bolides »), on a pour l’instant exploré uniquement le sud de Bangalore et on notera que le « safari » du Bannerghatta National Park vaut plus le coup que ne le laisse croire le cirque ambiant de ce haut lieu du tourisme familial Bangalori (on y a quand même vu des « white tigers »!) et que les collines de Ramanagaram n’ont presque rien à envier aux pains de sucre de Rio de Janeiro. Rien que ça !

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road-trip bangalore
At rest
Ramanagaram hills
Villager and his bike
Road Closed

As you may already know it, we’re in to « two-wheelers » a lot and preferably with an engine. As a consequence, on week-ends, we’ve started to ride around Bangalore to explore the small local roads in the countryside. What’s great is that if Bangalore is all chaos and pollution, its surroundings are all green and calm.
Wandering on those tiny roads around Bangalore is finding yourself directly in small villages untouched since the 50s, going through green landscapes with terrace cultivations, discovering the silk worm farming, running over cut wheat that farmers have put on the road (to crush them easily), meeting locals over a « chai » or also running over a suicidal squirrel…
So, once again, the journey is more important than the final objective.
As we’ve started to form a nice team of bikers sharing our taste for adventure at the end of « Hosur road » (THE flyover to exit the city without any traffic jam), we’re having fun!
Concerning the « reached objectives » (because it also happened that we had to come back earlier because of a mechanic problem), we’ve already explored only the south of Bangalore and we noticed that the so-called « safari » in the Bannerghatta National Park is better than what you can expect from all the family tourism circus going on there (we’ve seen some white tigers!) and Ramanagaram’s hills don’t have to be jealous of the Rio de Janeiro’s sugarloaf mountains. Nothing less!

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Place à la Royal Enfield ! /place-a-la-royal-enfield/ /place-a-la-royal-enfield/#comments Sun, 05 Aug 2012 13:50:12 +0000 /?p=565 Royal Enfield Engine and typo
Black and Golden Royal Enfield Bullet

Voilà, on a craqué. On savait que ça arriverait tôt ou tard… Après avoir gentiment patienté 4 mois, fait un détour par un surprenant Chetak, nous sommes depuis quelques semaines les heureux détenteurs d’une Royal Enfield de 1984. Elle a notre âge ou presque.
Pour ceux à qui on a pas déjà raconté l’histoire, petit rappel. La Royal Enfield, c’est une moto des années 50, importée d’Angleterre par l’armée Indienne puis finalement fabriquée en Inde, à Chennai (Madras). L’usine Anglaise a péréclitée, mais l’Indienne a elle résisté, même plus que résisté si on en croit le carnet des commandes actuelle qu’elle n’arrive plus à suivre (plus de 6 mois d’attente pour en avoir une neuve). Un pied de nez sur le colonialisme et la mondialisation en quelques sortes…
Bref, ces motos ont une histoire, un style inimitable, elles sont des légendes vivantes ! « Made like a gun, fast as a bullet ». On les avait déjà repérées lors de notre premier passage en Inde en 2006, on en avait essayée une en 2009, c’était écrit qu’en 2012 on irait un peu plus loin dans cette « relation ». Parce que comme pour toutes les vieilles motos, il s’agit bien d’une « relation » à mettre en place. Rien que de démarrer une Royal Enfield réclame un savoir-faire et un coup de kick qui n’est pas le même d’un modèle à l’autre… Et pourtant, malgré les galères, les matins à essayer de la démarrer pendant 15 minutes, les feux-rouges où on n’avance pas sous la pression des klaxons immédiats de toute une file, les calages, les changements de vitesse approximatifs, les passages au « service », la batterie qui se vide sans explication, le phare avant qui ne s’allume pas etc… au final, on adore quand même.
Pourquoi ? le son déjà, le « beat » comme disent les Indiens, assez difficile à décrire, entre le battement de coeur et le rugissement est l’âme de la Bullet. Le nôtre est particulièrement réussi d’ailleurs, mais il paraît que 84 était un bon millésime. Oui, oui, c’est un peu comme pour le vin ici. Ensuite, la tenue de route est exceptionnelle, on « vole » malgré l’état souvent inégal des routes indiennes… Enfin, ces motos sont les reines ici. Ce qui est intéressant, c’est que contrairement à d’autres « antiquités » de la route Indienne, les Royal Enfield ne sont jamais passées de mode, elles connaissent même actuellement un regain d’intérêt assez exponentiel. Les prix des modèles d’occasion ont presque doublés ces 3 dernières années.
La nôtre n’est pas encore parfaite, mais on a déjà commencé les road-trips autour de Bangalore avec plaisir ! On vous en parlera bientôt d’ailleurs.

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Black and Golden Royal Enfield Bullet

Here we are! We knew it would happen sooner or later… After having kindly waited for 4 months, having done a little détour with the surprising Chetak, we’re now the happy owners of a 1984 Royal Enfield. She’s almost our age.
For those who don’t know the story, here is a quick reminder. The Royal Enfield was a motorcycle from the 50s, imported from England by the Indian Army and finally made in India, in Chennai. The English factory didn’t last but the Indian one has resisted, and is even thriving when you know that you have to wait more than 6 months if you want to buy a new one. A kind of nice mock on colonialism and globalization in some way…
So those motorcycles have a story, a unique design, they’re living legends! « Made like a gun, fast as a bullet ».
We already noticed them during our first stay in India in 2006, we tried one in 2009, it was written we would go further in this relationship in 2012. Because as for any classic bike, the Royal Enfield isn’t an easy one. You have to learn how to ride it and strengthen you kick start skills… But despite all those struggles, those morning spending 15 minutes to start it, those red lights stuck while an entire queue of cars and trucks is honking behind you, the approximate change of gears, the « service » going, the battery going low without explanation, the headlight not working…. So even if the yoga courses are necessary to keep calm while learn how to drive a « Bullet », we already love it.
Why? the sound first, the « beat » as said Indians, difficult to describe, it’s in between a heart beat and a roaring, it’s the Bullet’s soul. Ours is pretty good, but apparently, 84 is a good year. Yes, here, it’s like for the wine, there are some good years. After, the roadholding is great, we’re flying on Indian roads even if they’re not always in a good shape… And finally, those bikes are Queens of the road here, it’s instant respect from the roadmates and anyone actually. What’s pretty interesting is that on the contrary to other « antiques » from the Indian roads, the Enfields neven went out of fashion, they even experience a new peak of interest nowadays. Prices from the old models almost doubled since 3 years.
Ours isn’t still perfect, but we’ve already enjoyed taking some road-trips around Bangalore! We’ll talk about them soon.

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