Week-end loose à Mysore
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Sur ce blog, c’est vrai qu’on dépeint peut-être l’Inde de façon trop systématiquement positive. Or, évidemment, tout n’est pas tout rose et il nous arrive parfois des galères. Il est parfois difficile de ne pas péter les plombs… et l’irritation peut prendre le dessus. Maintenant, on le savait avant de venir, donc on essaye de garder du recul sur tout ce qui peut arriver ici.
Ce n’est pas tout à fait de ça dont il est question ici mais voilà, ce week-end ne nous a pas gâté. On voulait quitter Bangalore (malgré un état de forme très moyen), on s’est donc décidé pour Mysore distante de 150 kms, ce qui nous permettait de faire un peu de moto. On était déjà allé à Mysore il y a 7 ans mais jamais depuis que nous vivons à Bangalore.
Après pas mal d’embouteillages, nous voici sur une route secondaire très (trop) fréquentée par des camions et bus très excités. Nous finissons par crever, ce qui n’est jamais un problème ici mais nous avons eu une petite frayeur vu que la moto a été complètement déséquilibrée (c’est arrivé soudainement alors que nous doublions un camion à 80 kms/h environ)… Mais la Royal Enfield tient son rang et est définitivement très stable, nous ne sommes donc pas tombé et avons poussé la moto jusqu’au prochain « puncher ».
Finalement arrivé en fin d’aprem à Mysore, nous n’avions plus que le temps d’une petite visite de la ville avant la nuit. Par chance nous sommes tombés sur le spectacle son et lumière du palais. Sauf que notre patience ayant des limites, nous sommes partis avant la fin du « show » dispensé en langue Kannada et sans grand intérêt… Du moins jusqu’à la fin où ils illuminaient le palais en entier que nous avons donc manqué juste de quelques minutes. Enfin, nous avons pu surmonter notre déception et passer une bonne soirée avec des amis de passage aussi.
Le clou du spetacle est arrivé au moment d’aller au lit. Tombés par hasard sur le même hôtel au charme désuet que dans lequel nous étions resté il y a 7 ans, Dasaprakash Hotel, nous avions donc choisi d’y dormir de nouveau. Sauf que cette fois, quand nous avons voulu nous coucher, nous avons eu le plaisir de constater que nous partagions la salle de bain avec plusieurs dizaines de cafards. Définitivement trop nombreux pour nous, nous finissons par abdiquer, après tout, on n’a jamais été piqué par un cafard… C’était sans compter sur la colonisation du lit par une famille élargie de puces… Au bord de la crise de nerfs, nous avons changé de chambre vers 2h du matin. De plus en plus malade, même sans les puces, le reste de nuit a été difficile (nous n’avons pas été aidés non plus par les échos de voix omniprésents dans les couloirs de ce vaste hôtel qui pourraient parfois le faire passer pour un hôpital psychiatrique…).
Bref, après avois rapidement hésité, à 11h, on était sur le chemin du retour pour finir la week-end piteusement à Taco Bell à Bangalore le midi.
Une douche, une sieste, une soupe et au lit, voilà, finalement, on est bien chez soi !
Dommage pour les puces car le palais est magnifique!