Quand on reste à Bangalore le week-end, on en profite souvent pour enfourcher notre Royal Enfield et aller se perdre un peu sur les petites routes environnantes. On essaie quand même toujours de se donner un petit objectif, souvent assez obscur mais qui finit presque toujours par une belle découverte. Et prendre les petites routes c’est de toutes façons l’assurance de se retrouver au milieu de la campagne, à traverser des petits villages, des rizières, faire des rencontres sympas etc…
Depuis quelques temps on avait repéré sur la carte une ville au nom évocateur : Kolar Gold Field (“Kolar Champs d’Or”, rien que ça !) . C’est vrai que du coup, nous étions supers curieux de vérifier si ces mines étaient fidèles à l’image de westerns, saloons qu’elles nous renvoyaient. Ce n’est pas exactement ce que l’on a trouvé mais l’endroit valait la balade. Il se trouve que les Anglais avaient créé cette ville pour effectivement extraire de l’or et, même si l’extraction a été arrêtée, les installations sont restées figées dans le temps. En prenant un peu de hauteur sur les suspects rejets de mines d’or, on peut avoir un aperçu complet de l’ancien complexe qui fait étrangement penser à un décor de film….

Avant de repartir, nous sommes passés au “KGF Club” de la ville qui, lui aussi, n’a presque pas bougé depuis le départ des Anglais : beau bâtiment colonial, certaines bouteilles prennent même encore la poussière.
! Seuls les billards ont été (certainement) renouvelés et la salle de conférence a trouvé un nouvel usage : un terrain de badminton et une cuisine aménagée…. avec 2 brûleurs à même le sol !

On a finit la ballade en allant jeter un coup d’oeil à un temple dédié à Shiva, le Kotilingeshwara, qui prétend contenir 10 000 000 de linguams (représentation phallique de Shiva ou de la fertilité masculine…). Comme souvent dans ce genre de “temples” récents hindous, on a surtout l’impression de se retrouver dans un parc d’attraction religieux, mais l’expérience reste drôle et insolite.

Colonial house in Pondicherry
Cop with French Képi
French flag on Pondicherry door
Matrimandir in Auroville
Mamallapuram carved wall

Pondicherry, c’est avant tout un nom un brin mythique ancré dans l’imaginaire de tout Français : on y vient l’oeil curieux, en se demandant un peu ce qu’il va rester de la France dans ce feu comptoir…
Il y a 7 ans, on était déjà passé dans la ville la plus française du sous-continent et on en avait gardé un souvenir un peu tiède. Maintenant qu’on vit à Bangalore, à une nuit de voyage, on savait bien qu’on allait finir par y retourner tôt ou tard ; ça a finalement été tard, vu qu’il nous aura presque fallu un an et demi et une visite familiale.
Se rendre à Pondy’ quand on est expatrié Français en Inde n’a plus la même valeur que quand on y passe en tant que voyageur. On vient prendre ici notre “dose” de France en allant déguster des viennoiseries parfaites chez Baker’s Street (qui, comme son nom ne l’indique pas, est pourtant une vraie bonne boulangerie Française), en se balladant dans les rues anormalement calmes du “French quarter” ou en re-découvrant ici ou là des traces de notre doux pays. Et il faut bien avouer que c’est agréable et assez amusant.
Mais Pondy est aussi un vrai spot touristique pour les touristes Indiens qui y viennent beaucoup en week-end humer un mini-air de “French riviera” sur la côte Est Indienne.
A quelques kilomètres de là, la fameuse communauté utopique d’Auroville attise aussi les curiosités. D’ailleurs, l’endroit étant un véritable aimant à curieux, les “Aurovilliens” se sont protégés de cette invasion en construisant un centre d’accueil à touristes où l’on apprendra l’histoire de cette communauté, goûtera des spécialités plutôt européennes et où l’on pourra admirer de l’extérieur le “Matrimandir”, sorte de dôme digne du Futurscope qui renferme une salle de méditation (inaccessible aux non-initiés malheureusement).
En continuant vers le Nord, nous en avons aussi profité pour revisiter les temples et impressionnantes paroies sculptées de la petite ville côtière de Mamallapuram (ou Mahabalipuram). Petite surprise, 7 ans après, le surf a commencé à prendre dans cette petite station balnéaire. Pour le reste, rien n’a bougé ou presque et certains des temples et surtout des sculptures murales valent vraiment le déplacement. Le climat local rend par contre les visites assez éprouvantes, il vaut donc mieux se lever tôt et opter pour la sieste en début d’aprem.

Mysore Palace
Bullet sans pneu arrière...
Hotel Dasaprakash
JoNi helmets

Sur ce blog, c’est vrai qu’on dépeint peut-être l’Inde de façon trop systématiquement positive. Or, évidemment, tout n’est pas tout rose et il nous arrive parfois des galères. Il est parfois difficile de ne pas péter les pombs… et l’irritation peut prendre le dessus. Maintenant on le savait avant de venir, donc on essaye de garder du recul sur tout ce qui peut arriver ici.
Ce n’est pas tout à fait de ça dont il est question ici mais voilà, ce week-end ne nous a pas gâté. On voulait quitter Bangalore (malgré un état de forme très moyen), on s’est donc décidé pour Mysore distante de 150 kms, ce qui nous permettait de faire un peu de moto. On était déjà allé à Mysore il y a 7 ans mais jamais depuis que nous vivons à Bangalore.
Après pas mal d’embouteillages, nous voici sur une route secondaire très (trop) fréquentée par des camions et bus très excités. Nous finissons par crever, ce qui n’est jamais un problème ici mais nous avons eu une petite frayeur vu que la moto a été complètement déséquilibrée (c’est arrivé soudainement alors que nous doublions un camion à 80 kms/h environ)… Mais la Royal Enfield tient son rang et est définitivement très stable, nous ne sommes donc pas tombé et avons poussé la moto jusqu’au prochain “puncher”.
Finalement arrivé en fin d’aprem à Mysore, nous n’avions plus que le temps d’une petite visite de la ville avant la nuit. Par chance nous sommes tombés sur le spectacle son et lumière du palais. Sauf que notre patience ayant des limites, nous sommes partis avant la fin du “show” dispensé en langue Kannada et sans grand intérêt… Du moins jusqu’à la fin où ils illuminaient le palais en entier que nous avons donc manqué juste de quelques minutes. Enfin, nous avons pu surmonter notre déception et passer une bonne soirée avec des amis de passage aussi.
Le clou du spetacle est arrivé au moment d’aller au lit. Tombés par hasard sur le même hôtel au charme désuet que dans lequel nous étions resté il y a 7 ans, Dasaprakash Hotel, nous avions donc choisi d’y dormir de nouveau. Sauf que cette fois, quand nous avons voulu nous coucher, nous avons eu le plaisir de constater que nous partagions la salle de bain avec plusieurs dizaines de cafards. Définitivement trop nombreux pour nous, nous finissons par abdiquer, après tout, on n’a jamais été piqué par un cafard… C’était sans compter sur la colonisation du lit par une famille élargie de puces… Au bord de la crise de nerfs, nous avons changé de chambre vers 2h du matin. De plus en plus malade, même sans les puces, le reste de nuit a été difficile (nous n’avons pas été aidés non plus par les échos de voix omniprésents dans les couloirs de ce vaste hôtel qui pourraient parfois le faire passer pour un hôpital psychiatrique…).
Bref, après avois rapidement hésité, à 11h, on était sur le chemin du retour pour finir la week-end piteusement à Taco Bell à Bangalore le midi.
Une douche, une sieste, une soupe et au lit, voilà, finalement, on est bien chez soi !

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