by in Only in India

JoNi se Marient - South Indian style movie poster
Party Beach

Bon, ça faisait un petit moment que nous n’avions rien posté, mais nous avons une bonne excuse.
Fin Mars, nous avons organisé une célébration assez spéciale de notre “union” non-officielle en lançant une fête sur une plage “secrète” de Goa avec une quarantaine d’amis.

On n’aime pas trop partager les détails de notre vie privée ici, mais on voulait tout de même expliquer notre relatif silence depuis quelques semaines… On a eu pas mal de visites et donc beaucoup moins de temps à consacrer à ce blog.

On s’est (encore) rendu compte qu’en Inde, il est parfois facile de faire des choses impossibles ailleurs (et vice-versa bien sûr sinon ça ne serait pas drôle). Et qu’on pouvait avoir de superbes surprises (là aussi, on a depuis expérimenté l’inverse…).

Merci en tous cas à tous ceux qui ont participé à ces festivités et merci à l’Inde et Goa de nous avoir permis de vivre ce très beau moment :)

On essaie de reprendre une vie “normale” maintenant. Même si la normalité ici, heureusement, ça n’existe pas vraiment.

(crédits photo : Olivier)

Kids jumping backside on Chennai beach
San Thome Church
Wedding

Chennai (ou Madras) est une des villes Indiennes pour lesquelles on avait le plus d’a priori négatifs. Rapidement passés par là il y a 6 ans entre un bus et un avion, on n’avait pas retenu grand chose de la ville à part qu’elle semblait industrielle, fermée et pas très dynamique. Depuis, les retours d’amis Français ou Indiens n’étaient en général guère plus attirants: “chaud et humide”, “les pires rickshaws d’Inde”, “racistes”, “pas cosmopolite”, “rien à visiter”…
Invités au mariage d’une amie Indienne là-bas, on en a donc profité pour vérifier de plus près ces clichés et idées pré-conçues.
Si on passe sur le côté météo (oui il fait plus chaud à Chennai qu’à Bangalore mais ça reste supportable, du moins pendant qu’on y était), Chennai est une ville qui se laisse finalement apprivoisée assez rapidement. Des quartiers résidentiels verts et sympas un peu comme à Bangalore, des temples dravidiens vivants et avec une vraie histoire (notamment le Kapaleeshwarar temple que l’on a visité) , un passé colonial assez conservé (éblouissante cathédrale San Thome), des quartiers commerciaux agités comme on les aime (Pondy Bazaar) et surtout la mer et ses plages lui donnent un certain charme. C’est en tous cas ce qu’on se disait en visitant la ville jusqu’à… 19h. C’est à ce moment là que la comparaison avec Bangalore ou d’autres grandes villes Indiennes devient difficile pour Chennai. Et pourtant, comme vous le savez, on se plaint déjà assez de la vie nocturne restreinte de Bangalore avec la fermeture des bars à 23h30. Sauf que des bars, des vrais, indépendants (sans parler des micro-brasseries) on ne les compte pas à Bangalore. A Chennai, toute vie nocture, ou endroit où l’on peut tout simplement descendre une bière dans une ambiance conviviale est limité aux hôtels de luxe ! Celui que l’on a essayé a eu en plus le bon goût de nous refuser son entrée parce que nous étions en short. Dur et pas très ouvert.

Concernant le mariage, c’était notre premier mariage Indien et nous n’avons pas été déçus. Super ambiance, on a été chaleureusement accueillis par la famille de notre amie. Et, comme on pouvait s’y attendre tout ou presque est différent de ce que nous connaissons en France concernant les mariages :
- la durée : environ 3-4 jours de célébrations
- le timing : la célébration du mariage avait lieu le matin, à 8h30 (ce qui est spécifique au Tamil Nadu)
- les rites : assez complexes, longs et parfois ludiques, ça dure plus de deux heures et tout le monde a l’air un peu perdu. Un coup, il faut laver les pieds du marié (par le beau-père !), une autre fois il faut que toute la famille tienne une ficelle en cercle puis faire le tour du feu, passer un collier à la mariée… On en a forcément loupé quelques uns…
- l’ambiance générale : un peu à l’image de l’Inde, c’est assez détendu, bruyant, pas codifié et encore moins solennel. Les invités vont et viennent pendant les rites, discutent ensemble, vont manger, reviennent et essaient de ne pas louper LE moment qui compte où il faut aller lancer du riz sur les mariés (comme chez nous ça par contre !).
- le(s) repas : comme ça commence à 8h30, on a eu le droit à un petit-déjeuner puis un déjeuner. Les deux se passent dans une salle adjacente et on y va un peu quand on veut. On nous sert à la chaine sur des tables tout en longueur des traditionnels et gouteux thalis sur des feuilles de banane. Les plans de table sont donc beaucoup moins compliqués qu’en France !
- la fête : bon, ça va être difficile à raconter vu qu’on a loupé la principale qui avait elle lieu à Pondicherry en milieu de semaine… Cependant, on a eu le droit au “warm-up” chez la mariée avec une ambiance détendue et super sympa où toutes les générations dansent et boivent ensemble dès 21h !
- les tenues : les saris multicolores des femmes donnent un tableau vraiment superbe. Les hommes font par contre moins d’efforts. Un peu comme chez nous en fait.

Voilà, on remercie donc encore la famille d’Uttara qui nous a reçu à Chennai et nous a permis de vivre cette expérience unique !

by in Travail

Titri Digital Services

On ne parle pas beaucoup de boulot ici. Et pour cause ! Lors du premier article de Nicolas sur son entreprise, un rdv avec son boss ne lui avait pas trop laissé le choix “pas de publications sur ce qu’il se passe dans l’open-space même si le nom de l’entreprise n’est pas cité”. Bon, les grosses boites et les médias sociaux c’est pas vraiment ça (encore moins en Inde peut-être).

Quant à Johanne, elle venait pour créer une entreprise ici mais ne voulait pas en parler tant que ce n’était pas lancé. Et pour cause, 6 mois environ ont été nécessaire avant de lancer l’activité. Il faut dire que lors d’un classement récent des pays où il est facile de faire du business, l’Inde arrive à la…132e place sur 185 ! (la France arrive 34e). Alors même si elle est passée par un inévitable “chartered accountant” (comptable à tout – et rien – faire) pour les démarches, le process semble sans fin et regorge de subtilités propres à l’administration Indienne, presque incompréhensibles pour nous.

Par exemple, le choix du nom de l’entreprise est assez intéressant. Nous avons dû en soumettre trois propositions différentes (avec justifications) et c’est l’administration qui a le dernier mot ! Alors, vous compendrez qu’on a vite manqué d’imagination… Titri, c’est en fait un clin d’oeil au numéro de notre appartement ici, “T3″. Les security guards nous ont toujours appelés en conséquence “Titri” (prononciation à l’Indienne…) et c’est vite devenu une sorte de surnom pour nous (évidemment, ce n’est pas la justification que l’on a mise sur les papiers officiels). Surtout, le nom ne signifie rien de négatif dans une des nombreuses langues du coin (Hindi, Kannada, Tamil, Malayalaam…). Notre première idée était “Hogi” en empruntant cette expression Kannada qui semblait vouloir dire “go” mais qui dans l’usage se rapprochait plutôt de “dégage”… On s’est dit que ça ne nous aiderait pas trop pour le recrutement.

Passé donc toutes ces histoires administratives, Johanne a enchaîné avec les secondes étapes bien plus vite que les précédentes, à savoir trouver des locaux (à deux rues de chez nous) et embaucher directement 4 personnes.

Faire venir des candidats à des entretiens d’embauche était tout de même assez “instructif”. La première fois que nous avons fait une session, personne n’est venu. Il ne faut pas oublier qu’ici les entreprises sont celles qui doivent faire les efforts vu le marché du travail dynamique…

Pour la suite, on s’attendait au pire : les employés en retard à répétitions, qui ne viennent pas sans prévenir, qui quittent leur poste sans rien dire, qui ne comprennent pas le boulot, etc… Rien de tout ça n’est arrivé ! Alors certes, ce n’est pas non plus une autoroute mais les 4 employés de Titri viennent à l’heure, travaillent dur et nous préviennent quand ils sont absents !

Au niveau de l’activité, on s’est lancé par opportunisme (un premier client déjà là) sur l’externalisation de saisie et recherche de données. Le boulot est basique et consiste à enrichir des bases de données en allant chercher l’info là où elle est, en ligne. Mais pour nos employés ce n’est pas un problème, au contraire.

Ensuite, étant donné notre position géographique dans la “Silicon Valley” Indienne, notre réseau et notre expérience, c’est tout naturellement que nous avons commencé à nous tourner vers la création de sites web, applications mobiles, applications Facebook et community management en Anglais. On a commencé à se constituer un réseau de freelances et petites agences sérieuses qui travaillent à des coûts bien entendu attractifs pour des clients Français. On fait donc l’interface entre les prestataires/freelances locaux et les clients Français.

Bref, on a déjà créé un site TITRI pour présenter tout ça donc n’hésitez pas à aller y faire un tour pour nous donner votre feedback ou nous envoyer une demande de devis tant qu’à faire :) .

Notre start-up : TITRI

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Notre blog “voyages”

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