









Dans la vie de tout expatrié il y a cette relation spéciale avec la “mère patrie”. Certains lui ont tourné le dos volontairement et sont dans un dénigrement qui frôle parfois le ridicule et souvent la mauvaise foi. D’autres, au contraire ont tout oublié (du moins les mauvais côtés) et subissent parfois leur expatriation, ils projettent donc une image d’Epinal innocente et souvent exagérée de leur pays lointain. Tout serait mieux là-bas et les problèmes que nous avons ici ne seraient pas de notre faute mais de celle de notre pays d’accueil bien entendu…
Bref, pour éviter ces relations épidermiques, nous avons fait le choix de rentrer relativement souvent en France, 2-3 fois par an pour ne pas perdre le lien avec la famille, les amis français et garder une image assez réaliste de notre propre pays. Traditionnellement, nous sommes donc rentré cet été, jouant les touristes aoûtiens pour goûter aux délices des longues soirées d’été, des barbecues, parties de pétanque, baignades vivifiantes dans l’Atlantique et même une promenade sur la Seine à Paris. Nous en avons aussi profité pour revoir nos potes de Bangalore déjà rentrés lors d’un mariage d’amis d’ici, là-bas.
Et pour ne pas trop se sentir frustrés de n’avoir “rien fait”, parce que revoir des lieux qu’on connait, ça ne compte pas, nous en avons profité pour nous faire un petit crochet, en mode autoroutes-trip par l’Italie du Nord (Bologne et Florence), histoire de se goinfrer de pasta, charcuterie italienne et architecture classique.
Nous sommes donc rentrés en Inde, repus d’Europe et de calme, prêts à continuer d’essayer de faire notre trou dans ce pays fascinant & aliénant, énergisant & fatiguant.





















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