by in Only in India

Chicken shop in India

A l’occasion d’une visite de notre famille à Bangalore (les parents de Johanne), nous avons tenu à perpétuer une tradition bien Française même ici en Inde, le “poulet rôti – patates au four” du dimanche midi.

Ceux qui connaissent un peu l’Inde doivent déjà être en train de sourire… Car oui, 90% (si ce n’est plus) des poulets Indiens sont vendus… vivants ! Entassés dans des cages devant des magasins qui leur sont dédiés, leur fraîcheur est garantie ! Leur bonheur et leur bonne santé un peu moins.
Bref, on se disait bien qu’on tenterait l’expérience un jour mais on n’avait pas encore osé. Après tout, pas d’hypocrisie, ceux qu’on mange en France aussi ont été un jour vivant, au moins ici, la chaîne est raccourcie et on sait ce qu’on mange.
Malgré ces grands principes en tête, l’expérience reste quelque chose un peu à part. Déjà, devant la cage, une certaine odeur de poulet pas serein, pour ne pas dire de mort est en suspension. C’est d’ailleurs bien le plus désagréable, parce que pour le reste tout va très vite. On demande un poulet entier plumé, le vendeur en attrape un vivant dans la cage, le passe à un collègue derrière une vitre qui s’en occupe en deux minutes. Le plumage est vite expédié aussi vu qu’ils enlèvent directement toute la peau.
On ramène son poulet dans un sac en plastique après avoir payé 200 roupies (environ 3€).

Petite surprise au moment de le préparer… le poulet est encore chaud. Logique.

Traffic Karma

25 mai
2012

Only in India #2

Pour notre deuxième histoire “Only in India“, nous avons proposé à un collègue Indien de Nicolas, Venkat, de partager avec vous l’une de ses anecdotes. Venkat nous fait donc l’honneur d’être le premier rédacteur invité sur Cheese-Naan. Il est en plus écrivain pendant son temps libre, donc on est gâté ! Il a écrit son texte en Anglais et nous l’avons donc traduit ci-dessous. Pour ceux qui lisent l’Anglais, on vous encourage vivement à lire le texte original que nous publions aussi sur ce post. A cette occasion, on pense d’ailleurs commencer à rédiger le blog dans les deux langues Français et Anglais, mais on a donc un petit travail de traduction à faire pour les précédents articles, on vous tiendra au courant quand nous serons prêts.

En attendant, on vous laisse apprécier cette histoire “Only in India” :

Le vendredi c’est le jour où embouteillages sont les plus importants. Nous étions trois, en train de rentrer du bureau, prenant notre raccourci habituel quand nous nous apercevons qu’un énorme embouteillage est en train de se former. On décide donc de faire demi-tour pour prendre la route principale mais on se retrouve finalement bloqué à un carrefour. Alors que nous attendions patiemment que le trafic bouge, je vois dans mon rétroviseur un taxi remontant à toute vitesse à contre-sens. Il remontait en espérant pouvoir s’insérer au dernier moment dans un espace qui n’existait pas, et allait donc créer un embouteillage encore plus grand.

Je descends ma vitre et sort ma main ouverte, comme pour lui dire “Mais qu’est-ce que tu fais?”. Je m’attendais juste à ce qu’il m’ignore et continue sa route, à ma plus grande surprise, il s’arrête à la hauteur de ma voiture (toujours du mauvais côté de la route) et commence à me hurler dessus : “Pour qui tu te prends pour me faire des signes comme ça ? De quel droit ?”. Ensuite, il descends de sa voiture et avance avec l’air menaçant vers ma vitre, continuant d’hurler et de m’insulter en Kannada (la langue locale du Karnataka, l’Etat de Bangalore). Je lui répète simplement mes questions en Anglais. Ni l’un ni l’autre ne parlons la même langue. Il remonte finalement dans sa voiture, prononçant quelques injures de séparation au passage et repart à toute vitesse.

Nous déplorions ensuite tous les trois la dégradation du sens civique de notre société et fulminions silencieusement contre le manque de décence humaine des habitants de Bangalore et de ses impossibles embouteillages. Le serpentin des voitures les unes derrière les autres avançait d’un pouce mais le cycle de notre karma lui, ne progressait pas.

Quelques minutes plus tard, le chauffeur de taxi revient vers nous, accompagné cette fois de trois imposants camarades. Ils portaient moustaches, bracelets et colliers d’or et avaient l’air plutôt dangereux. Je pensais que le chauffeur ramenait certains de ses amis et j’avais du mal à croire qu’il aille encore plus loin sur cette dispute. Ils frappent à ma vitre et après quelques instants d’hésitation, je la baisse. Le plus autoritaire du lot demande au chauffeur : “C’est bien cette voiture ? c’est bien ce gars ?”. Ensuite, il se tourne vers moi et me demande : “Qu’est-ce qu’il vous a dit ? est-ce qu’il vous a insulté ?” Nous lui répétons donc les insultes qu’il nous avait lancés quelques minutes plus tôt. Le gars autoritaire se tourne alors vers le chauffeur et commence à lui faire la morale : “Pour qui tu te prends ? Un grand bagarreur ? Cette personne t’indiques ce qui est juste; comment oses-tu lui crier dessus ?” Et les trois costauds repartent avec le chauffeur de taxi qui avait l’air maintenant tout à fait désolé.

Nous étions tous les trois assis et interloqués dans la voiture. Nous n’aurions jamais pensé que le chauffeur serait puni aussi rapidement. Le karma est habituellement un process interminable où il faut jouer de patience. J’imagine qu’avec le trafic de Bangalore, il s’agit plus d’un “Car-ma”.

by in Only in India

Only In India #1

“Only in India”, c’est le nom de cette nouvelle rubrique. Pourquoi ? parce qu’on a l’impression, peut-être fausse, qu’il se passe des trucs ici qui n’arriveraient pas ailleurs. On se trompe peut-être : à vous de nous le dire !

Cette première petite anecdote nous ramène à mon premier w-e à Bangalore il y a donc déjà près d’un mois et demi. Fraîchement arrivé, je venais de passer mon premier dimanche à découvrir certaines des attractions les plus hautes en couleurs et en odeurs de Bangalore : Russell Market et Commercial Street – une bonne entrée en matière guidé par un Toulousain installé ici depuis quelques années, Olivier.
Sur le chemin du retour, dans un rickshaw cahotant, un motard me tape sur le bras et crie quelque chose au passage. Je suis un peu surpris, je ne comprends pas ce qu’il me dit et je pense tout d’abord qu’il essaie de faire du zèle niveau sécurité en voulant m’indiquer que mon bras dépassait de “l’habitacle”… (hautement improbable !)

Mais je n’ai pas le temps de réagir que notre rickshaw s’arrête sur le côté et nous dit “camera fall down” (l’appareil photo est tombé). Je regarde entre mes jambes, il n’y a en effet plus rien. Le stress. Je saute à l’extérieur du rickshaw et court en sens inverse sur 100 Feet Road. En face de moi, une circulation typique de cette double-voie très empruntée, bus, voitures, rickshaws, motos, vaches (ou pas). Je me dis que je vais retrouver mon appareil en miettes ! Mais, au milieu de ce chaos, un autre motard m’appelle et me tend des bras mon appareil photo… intact ! Un miracle. Je veux lui donner de l’argent pour le remercier, il refuse et me quitte sur un “Welcome”.

Alors, “Only in India” ?

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